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Forge - le continent

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 13:59

La Sostrie
_____________________________________________
Une nation en plein essor

Généralités
Population 11 millions d'habitants
Gouvernement Royaume électif
Alliances Pacte de non agression avec l'Empire de Kargari
Ennemis Royaume d'Autrelles
République d'Autrans
Statut Escarmouches avec Autrelles

Le sol de Sostrie est naturellement pauvre. Le pays n'offre que des terres caillouteuses, presque infertiles, ravinées par les pluies incessantes et fracturées par le gel. L'agriculture a toujours été le parent pauvre de la Sostrie et le pouvoir central sostrien n'était qu'une apparence face à des nobles retirés dans des campagnes inaccessibles. La puissance kargarlienne avait beau jeu de maintenir ici une division des pouvoirs en affermant des territoires à ses propres nobles déshérités et en exploitant les divisions séculaires d'une noblesse locale pauvre et analphabète.

Mais les choses ont changé. Cette petite nation est en passe de devenir une force majeure du continent forgien. Alors que le géant kargarlien était empêtré dans sa guerre épuisante contre les Autrellois, la Sostrie s'est réveillée. Depuis une cinquantaine d'années, sous l'impulsion d'une classe d'industriels visionnaires, la petite nation s'est lancée dans une politique de développement particulièrement agressive, basé sur une industrialisation féroce et totale. Le pouvoir central n'a pas hésité à sacrifier une génération entière et a transformé le pays en chantier à ciel ouvert. Des usines géantes produisent en masse et permettent à la Sostrie d'exporter et de s'imposer comme la première force industrielle du Continent. Sur le modèle exiléen, les cultures hors terre entretenues par une armée d'ouvriers ont permis de repousser le spectre de la famine.

La Sostrie est une ancienne royauté élective. Le roi est désigné par un collège de nobles d'anciennes familles. Mais depuis le tournant industriel, ces familles n'ont plus guère qu'un pouvoir théorique. Soutenus par la royauté et l'administration sostrienne, ce sont les barons de l'acier qui dirigent réellement le pays. Le roi Merrli II, un chétif jeune homme de 24 ans, n'est qu'une marionnette entre leurs mains. Le pouvoir n'a pas hésité à sacrifier ses traditions, anéantissant d'anciennes lignées jugées trop conformistes afin de renforcer les pouvoirs des entrepreneurs innovants. Misant tout sur un développement industriel inspiré par l'économie exiléenne, l'accent fut mis sur la formation d'ingénieurs compétents et l'encouragement des investissements dans l'industrie lourde. Arrachés à leurs pauvres terres, des légions de paysans se sont vues transformés en ouvriers dans des conditions de travail souvent extrêmes et déplorables. Les familles furent séparées, femmes, hommes et enfants employés séparément dans de grands centres de production. A l'image de son économie, la Sostrie est une nation dure, où le culte du travail est révéré, où la culture et le savoir autre que productif sont considérés comme une perte de temps et d'argent. D'énormes projets industriels ont été lancés et les voies de chemin de fer assurent à la nation mobilité et efficacité.

La nation sostrienne, forte de sa capacité de production plusieurs fois décuplée en l'espace de quelques années, s'est lancée dans une politique militaire particulièrement agressive, annexant plusieurs duchés indépendants, défiant son voisin autrellois et déclenchant une guerre avec la République d'Autrans. Si celle-ci fut rapide et sans réel gain, elle eut pour impact d'imposer définitivement la Sostrie comme une nation forte et farouchement indépendante. Depuis peu, elle s'est lancée dans une politique expansionniste sans précédent, annexant duchés et baronnies du nord et de l'est. Beaucoup de satellites kargaliens, épuisés par les ponctions sans fin du grand Empire, ont des sympathies sostriennes de plus en plus affirmées. La Sostrie louche également sur les terres du sud, celles des Royaumes Rouges, plus riches que les siennes. L'Empire s'est une fois de plus réveillé bien tard. La Sostrie, forte de sa masse productive, est aujourd'hui à même de s'aligner sur la puissance kargarlienne en cas de conflit ouvert. On murmure que les quelques kargarliens avertis presseraient l'Empereur de solder rapidement la guerre sans fin avec les Autrellois afin de pouvoir ouvrir un nouveau front face à la nouvelle puissance sostrienne… Mais pour l'instant, l'empereur a préféré négocier avec la Sostrie et a même signé un pacte de non agression. Cela ne manque pas d'inquiéter les Autrellois.

A l'intérieur du pays, une même main de fer asservit les natifs : toute opposition est muselée par la force. Aucune voix contestataire n'est admise, et les fautifs sont placés dans des camps d'internement ou condamnés à travailler nuit et jour dans des ateliers de travaux forcés. La paranoïa est complète : la police secrète veille, les autorités encouragent les dénonciations, tout ce qui se ressemble a un mouvement social est réprimé dans le sang. Le pouvoir a pour vocation d’éduquer les enfants de Sostrie dans le respect fanatique des valeurs qu’il prône. Ainsi, il sépare de force les familles, afin de remplacer dans le cœur des enfants l'amour filial par l'amour patriotique.

Malheureusement pour le pouvoir sostrien, cette politique d'acier commence à tourner à vide : les rendements forcés plafonnent et le peuple démoralisé commence à secouer ses chaînes, malgré les répressions. Totalement rétif à toute forme d'assouplissement, le pouvoir central n'y répond que par la force. Mais combien de temps cela pourra t'il encore durer ?

A l'image d'Exil, une bureaucratisation sauvage a été mise en œuvre afin de soutenir la croissance industrielle de la Sostrie. L'effet est d'autant plus pervers que les sostriens ne détiennent pas les mêmes droits fondamentaux que les habitants de la Cité Lunaire : le fichage des citoyens est ici systématique, l'administration sostrienne soutient les actions de police et de régulation sociale par la force, l'intimité et le libre arbitre sont des notions qui n'existent plus.

1 - La Sostrie et Exil
2 - Quelques Villes
3 - Quelques Personnalités

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 14:04

La Sostrie et Exil

La Sostrie entretient des relations privilégiées avec Exil, malgré le dédain officiel affiché par la Cité Lunaire. Désireux de soutenir un nouveau pouvoir fort susceptible de museler les velléités kargarliennes, Exil n'a pas hésité à prodiguer conseils et assistance technique au pouvoir sostrien dans sa quête de puissance. Ainsi, les cuirassés terrestres alignés en masse par les sostriens sur les champs de bataille sont-ils issus de l'ingénierie exiléenne. Les Maisons de Change ont en fait soutenu par leurs liquidités les fulgurants progrès industriels de la petite nation, s'assurant ainsi un pouvoir occulte précieux dans cette région continentale traversée de violents soubresauts.

Mais le secret le mieux gardé de la nation sostrienne est toutefois sans conteste les liens très forts qui l'unissent aux Scientistes exiléens. La Sostrie est considérée aujourd'hui comme leur arrière-cour, et ils peuvent mener ici leurs expériences en toute liberté, sans doute même plus encore qu'en Exil. Des tensions ont même éclaté avec la Cité Lunaire : le consistoire n'apprécie pas l'idée que les Scientistes puissent un jour se « délocaliser » et même ne plus fournir leurs connaissances en priorité à la Cité Verticale. Plusieurs mises en garde sévères ont été émises envers les Scientistes. Si ceux-ci semblent s'y être rangés de bonne grâce, on se doute que leur influence occulte en Sostrie doit rester considérable.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 14:08

Quelques Villes

Terraine
La capitale sostrienne, ancienne bourgade de taille modeste, a littéralement explosé depuis l'impulsion industrielle de la nation. Complètement défigurée, la cité a grandi sans commune mesure, accueillant en son sein des milliers d'ouvriers déracinés, parqués dans des bâtiments dressés à la va vite. Les services n'ont pu suivre ce rythme effrayant de croissance et Terraine est une ville sale et dépressive, où l'on a froid et bien souvent faim. Le centre de la ville a vu construire d'énormes bâtiments froids et laids où l'administration sostrienne a pris place. Le tout ressemble aujourd'hui à une usine à ciel ouvert.

Sebell
Elle est aussi appelée la cité souterraine. La ville s'est construite sur la richesse du sous-sol des montagnes avoisinantes. Il s'agit donc d'une ville de mineurs, où les puits se comptent par centaines. C'est ici qu'on extrait le fer qui servira à la production d'acier. Les interminables hauts-fourneaux empuantissent l'atmosphère, et la ville n'est qu'une énorme plate-forme ferroviaire où cohabitent wagons et tentes. Il est à noter que Sebell est la première cité où une révolte sociale de grande envergure s'est produite. La répression a été terrible, mais durant près de deux semaines, la production d'acier sostrienne a été au point mort, entraînant le pays très vite au bord du gouffre. Preuve que le monstre d'efficacité sostrien a encore de assises fragiles.

Les villes ateliers
Construites sur un principe modulaire, les villes ateliers sont avant tout nomades : chaque bâtiment doit être installable en un temps limité sur une plate-forme de chemin de fer et les ateliers doivent pouvoir s'adapter à la demande. Des milliers d'ouvriers vivent précairement dans des wagons dortoirs. L'avantage est également de pouvoir couper court à toute agitation sociale en démembrant très vite une ville atelier pour la recomposer à des centaines de kilomètres de là. On parle même de certains wagons dortoirs abandonnés sur des voies de garage pour servir d'exemple. Il existe aujourd'hui une quinzaine de cités ateliers mobiles, reparties sur le territoire.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 14:11

Quelques Personnalités

Lleobad Vrener
L'un des barons de l'acier les plus représentatifs. D'une dureté extrême, l'homme aime à fouetter lui même, dit-on, les ouvriers récalcitrants de ses manufactures géantes. Surnommé le « Boucher », Vrener est à la tête des principales usines d'armement sostriennes. Il assume le rôle de premier ministre auprès du roi et ne s'encombre même pas, la plupart du temps, de lui demander son avis. Il a mené la guerre contre Autrans, où il a pu tester de nouvelles armes dévastatrices : des blindés chenillés.

L'Intendant Kam
C’est le Scientiste exiléen responsable des activités de la Caste en Sostrie. L'homme et ses suivants ont pris la cité de Terraine comme point d'appui, et malgré les récents rappels effectués par la Caste, sont encore nombreux à y mener des expériences secrètes. On ne sait pas grand chose de Kam, ni de son pouvoir réel sur les dirigeants sostriens. Il a fait entreprendre récemment d'importantes fouilles dans l'extrême Est du pays. L'homme lui même fait peur : très grand, décharné et le visage couturé de fines cicatrices, il semble ne jamais prendre de repos ou s'adonner à de quelconques plaisirs terrestres..

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 14:17

Le Royaume de Talbes
_____________________________________________
Traditions et stabilité

Généralités
Population 18 millions d'habitants
Gouvernement Royaume parlementaire
Alliances Aucune officielle, protectionnisme et neutralité de rigueur
Soutient officieusement le royaume d'Autrelles
Ennemis Accrochages avec le Protectorat de Scovié
Animosité avec la Sostrie
Statut En paix

Talbes a sans doute la réputation de stabilité la plus affirmée de Forge. Le royaume dispose d'une monarchie modérée et parlementaire forte, où les successions dynastiques se sont déroulées sans heurt depuis plus de 400 ans. A la tête de Talbes, la reine Selimène IX, qui a atteint l'âge respectable de 83 années forgiennes, n'a au plus qu'un rôle d'apparat et le pouvoir réel est assumé par les ministres élus censitairement par les citoyens les plus fortunés du royaume. Il en est ainsi depuis de nombreuses décennies, et cette formule semble porter ses fruits. La noblesse talbienne est fortement impliquée dans la vie politique foisonnante du royaume, aux côtés des notables et, dans une moindre mesure, des classes moyennes de la nation.

D'une manière générale, l'isolement du reste du continent a toujours joué en faveur d'un protectionnisme assez fort du royaume. Naturellement, Talbes s'est toujours dressé en contre pouvoir puissant face au monstre kargarlien, qui même au faîte de sa gloire, n'avait pu établir guère mieux qu'un protectorat de principe sur le vieux royaume. Celui-ci a donc pu se gérer seul et a peu à peu évolué grâce aux réformes qui ont instauré la monarchie parlementaire.

Les terres talbiennes sont vastes et accidentées, couvertes de forêts profondes et de grandes plaines à la terre plus riche et plus grasse que la moyenne des terres forgiennes. Plus au sud, bénéficiant d'un climat moins rude, les campagnes de Talbes gèlent moins longtemps que celle du reste du continent. Les récoltes sont donc plus nombreuses et plus riches, et la royaume subit moins fortement le refroidissement constant de Forge, même si celui reste notable ici comme ailleurs. La noblesse talbienne s'appuie toujours sur de vastes domaines terriens, taillés dans les innombrables grandes plaines du royaume. Une bonne partie de leur richesse provient de la vente de ses récoltes vers leurs voisins et notamment Autrelles, que les talbiens soutiennent dans l'ombre contre l'empire kargarlien. Cette relative aisance, et les libertés accordées par les puissants de Talbes, expliquent aussi le calme relatif du royaume. Une forte classe moyenne a pu émerger, désireuse de concorde sociale, et les paysans du royaume sont bien moins miséreux qu'ailleurs. Talbes amorce lentement sa révolution industrielle, sans doute moins rapidement que ces voisins immédiats, Autrelles et Sostrie. La richesse terrienne du royaume empêche pour l'instant ce retard technologique d'être un handicap.

De l'avis général, Talbes est un endroit où il fait assez bon vivre. Le climat est plus tempéré (quoique plus humide qu'ailleurs, entraînant la formation de vastes zones marécageuses dans le sud du royaume), les villes gardent un aspect campagnard et restent relativement sûres comparées aux monstres exiléens ou kargarliens. La misère est moins aiguë que dans d’autres nations. Cela n'exclue toutefois pas quelques heurts. Au Nord, sous l'impulsion de la Sostrie, les petits duchés indépendants des montagnes s'agitent et nécessitent des interventions musclées de l'armée talbienne. Au Sud, de vieilles querelles opposent le Royaume au Protectorat de Scovié. Talbes guigne les accès à la mer des petits royaumes du sud sous influence scovienne et aimerait y étendre son influence afin d'obtenir un accès plus facile aux portes d'airain et au vaste débouché commercial que représente Exil. Enfin, l’instabilité des Terres Lonastre pousse à nouveau Talbes à guigner tes terres de son voisin. Seules les réticences à l'expansion de la tranche majoritaire des nobles talbiens a empêché que cette situation tendue ne dégénère.

En effet, Talbes est une nation conservatrice et protectionniste qui garde jalousement ses tradition. Elle est notamment rétive à toute intrusion exiléenne et sa société jugée décadente et frappée de folie destructrice, même si la politique exiléenne de concorde sociale recoupe assez bien les conceptions de la monarchie parlementaire talbienne.

1 - Quelque villes
2 - Quelques personnalités

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 14:23

Quelque villes

Carselles
C’est la capitale du royaume, la ville qui traditionnellement ouvre les portes de ses larges remparts au prince talbien lorsque celui-ci vient prendre la couronne lors de sa cérémonie d'investiture. La dernière remonte à plus de 60 ans, lorsque la jeune et belle Paulina de Belcombes devint Selimène IX. La famille royale réside donc dans un vaste palais, dont la magnificence est scientifiquement calculée pour ne pas dépasser celle du palais voisin, qui lui abrite les ministres et parlementaires élus par les talbiens, ceci afin de bien montrer l'équilibre des pouvoirs dans le royaume. Carselles surplombe les vastes plaines agricoles de la vallée du Nestembes, le fleuve qui descend vers l'océan. C'est une jolie cité fortifiée, dont la principale attraction est les trois cascades qui descendent des montagnes jusqu'au cœur de la cité. Carselles a toutefois une réputation de ville ennuyeuse et morne.

Persciane
C’est la ville la plus au sud du royaume, situé à l'endroit où le fleuve Nestembes commence à sortir de son lit pour se perdre dans de vastes méandres d'eau stagnante qui cheminent ensuite paresseusement vers la mer. On y pratique des cultures immergées très riches. A certains endroits, le fleuve devient marécage et l'on se perd dans les forêts de joncs et les petits îlots noirâtres. A moitié construite sur pilotis, Persciane est une cité assez sale mais qui comparativement à Carselles, grouille de vie et d'activité. C'est un étrange carrefour culturel où le pragmatisme talbien rencontre l'étrangeté des peuples venus du sud.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 14:26

Quelques personnalités

Le Prince Clarence
Petit fils de Sélimène II, promis au trône depuis la disparition de son père, tué lors d'un accident de chasse, il y a 10 ans. Agé de 19 ans, le prince est un jeune homme turbulent qui défraie régulièrement la chronique talbienne. Dans ce pays aux mœurs rigoureux à la morale inflexible, il est très mal vu que le prince se livre à de telles frasques. Cela n'empêche en rien le jeune héritier, qui entretient une vaste assemblée de courtisans, de bousculer les nuits de Carselles ou de se rendre régulièrement en Exil pour y faire la fête. On lui prête déjà plusieurs paternités cachées et maladies honteuses…

Le major Regen Balthus
C’est le chef des services spéciaux talbiens. L'homme, un sexagénaire longiligne au visage taillé à la serpe, s’estime dépositaire des traditions et de l'âme talbienne. Farouche défenseur du protectionnisme affiché par le gouvernement, il sait que celui-ci ne peut être préservé que si dans l'ombre, on travaille pour assurer l'indépendance du royaume, ce à quoi il s'emploie tous les jours. Si une bonne partie de son temps est consacrée à faire surveiller le prince héritier et à camoufler ses gaffes, il utilise le reste pour assurer sur Forge et en Exil la survivance de Talbes. Le Major est redoutable et ses hommes lui sont viscéralement dévoués.

Strenia Nexence
L'archétype de la toute récente classe bourgeoise issue du commerce. Cette jeune femme de bonne famille a réussi à se hisser en quelques années à un niveau de fortune impressionnant, rivalisant en pouvoir avec les plus anciennes familles nobles et terriennes, ce qui ne lui vaut pas que des amis au sein des dirigeants talbiens. Cela n'a pas empêché la reine de l'anoblir, tout comme de nombreux « roturiers » ces derniers temps. Energique et efficace, Strenia a la réputation d'être une femme indomptable et impitoyable en affaire.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 14:37

La République d'Autrans
_____________________________________________
Une mosaïque en pleine mutation

Généralités
Population 14 millions d'habitants
Gouvernement République censitaire
Alliances Soutient officie du Royaume d'Autrelles
Ennemis Querelles de frontières avec la Sostrie
Pas de reconnaissance officielle des autres nations
Statut Escarmouches et troubles internes

L'image la plus à même de décrire la République d'Autrans est celle d'une mosaïque. Une mosaïque coincée entre des puissances plus importantes qu'elle et minée par ses différences internes. La République est une entité politique récente : elle a été créée il y a 16 ans. Elle s'est formée autour du Royaume d'Autrans, qui a patiemment rassemblé duchés et baronnies locales. Plutôt que de continuer à s'opposer dans le sang aux velléités démocratiques fortes dans cette région fragmentée du continent, le roi Envernes décida de transformer petit à petit les institutions de son royaume.

Au terme de nombreuses réformes menées par un groupe d'intellectuels modernistes groupés autour du roi, Autrans s'est dirigée vers une république parlementaire. Le royaume a réussi à fédérer autour de lui de nombreuses petites nations belliqueuses. Le roi s'est à présent conservé un simple rôle de conseiller et le pouvoir exécutif est entre les mains d'un premier ministre élu censitairement. Un gouvernement et plusieurs chambres parlementaires sont à ses côtés pour diriger la jeune nation.

Mais ce tour de force est constamment remis en cause. Autrans souffre de son apparence de mosaïque. Beaucoup de peuples, beaucoup de langues, une grande fragilité économique, et la menace constante de la Sostrie voisine font du pouvoir républicain une volonté difficile à maintenir en place. Les troubles continuent à se manifester. Des forces indépendantes refusent le groupement sous la bannière d'Autrans, tout comme elles refusent l'établissement d'une langue nationale et l'harmonisation des lois. Cela se traduit par plusieurs mouvements de résistance actifs, n'hésitant pas à provoquer des attentats qui contribuent à désorganiser les fragiles institutions de la République. Les régions les plus riches, autrefois indépendantes, rechignent à devoir traîner derrière elles les régions les plus défavorisées des terres de l'est. Les institutions parlementaires elles-même en sont encore à se rôder : elles trébuchent sur de nombreux obstacles.

De plus, la situation d'Autrans au niveau diplomatique reste très faible. Les autres nations, à l'exception notable du Royaume d'Autrelles, ont refusé de reconnaître son existence. Elles refusent notamment d'admettre ce nouveau type de gouvernement, même Talbes, dont les institutions parlementaires ont pourtant inspiré les penseurs d'Autrans. Autrans est la seule nation forgienne à ne pas disposer d'une ambassade en Exil. Son histoire mouvementée lui vaut le mépris des autres nations. Historiquement, Autrans a toujours été considéré comme le « réservoir » de mercenaires du Continent. De petits duchés guerriers capables de fournir les guerres continentales en hommes expérimentés et âpres au gain. Autrans est donc vu comme un repaire de coupe-gorges et son roi comme un usurpateur : ne doit-il pas son trône au soutien militaire d'un des plus grands mercenaires de l'époque, le presque légendaire Rozt Velker ? C'est pourtant sous estimer gravement la passionnante mosaïque culturelle que représente cette jeune nation de plus en plus dynamique. D'autant plus dommage qu'au moment où elle devrait être soutenue pour devenir pérenne, la République a fort à faire pour se maintenir en place.

Pourtant, l'établissement de la République a déjà modifié la face de cette région pauvre et cruellement divisée par des guerres incessantes. La mise en place d'une armée nationale a permis de pacifier les régions autrefois soumises au pillage permanent des roitelets locaux. Le désenclavement de l'est est en cours. Les nouveautés économiques, importées notamment d'Autrelles (qui a tout intérêt à s'allier à une future puissance pouvant bloquer la Sostrie), commencent à porter leurs fruits. La République a ainsi repris en main l'extraction minière dans l'est, traditionnellement affermée par les seigneurs locaux aux Maisons de Change exiléennes. La situation fut tendue, mais le pouvoir d'Autrans a réussi à imposer ses vues. En contrepartie, les exportations d'Autrans vers Exil furent très durement frappées par des taxes prohibitives. Mais la reprise en main des mines a au moins permis à la République de s'assurer sur le Continent un débouché commercial. De fait, le niveau de vie s'est sensiblement amélioré.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 14:39

Quelques Villes

Merinne
Cette ville a été choisie comme capitale de la République plutôt que l'ancienne cité royale, Bestina. A cela deux raisons : la volonté du roi de montrer que la nouvelle république était une vraie évolution, et la prépondérance économique de cette jeune cité dynamique. A l'image de la République, Merrine est un patchwork détonnant, un creuset ou des populations issues de tous les anciens duchés se mêlent et commencent à se découvrir une identité commune. C'est aussi une ville agitée, dangereuse, qui a grandi trop vite, où les contestations politiques sont parfois violentes.

Erstales
Isolée du reste de la République par de grandes montagnes, Erstales a toujours cultivé son indépendance d’esprit. Les gens d’ici sont rudes et indépendants. La région d’Erstales est l’un des foyers de résistance le plus actif aux réformes républicaines. Dans les montagnes, les escarmouches ne sont pas rares entre troupes régulières et jeunes activistes. Autrans accuse d’ailleurs la Sostrie d’armer Erstales…

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Quelques Personnalités

Mavelles Sébon
Ministre de l'économie de la république d'Autrans, c’est une femme dynamique et enjouée, membre du Groupe des Six, à l'origine de la pensée démocratique d'Autrans, qui resta longtemps dans la clandestinité. Des membres de ce groupe, elle est la seule à conserver aujourd'hui une place dans le gouvernement, ce qui lui vaut d'amères critiques de la part de ses anciens compagnons, qui n'hésitent pas, pour certains, à parler de trahison. Mais force est de constater que le travail abattu par Mavelles et son cabinet est de premier plan. On lui doit toutes les réformes économiques qui permettent peu à peu à Autrans de sortir de l'ornière. Si la République a un avenir, il passera sans aucun doute par cette femme…

Kemper Velker
Il était encore un gamin lorsque son père, le célèbre mercenaire, prit fait et cause pour le jeune roi Envernes d'Autrans et réussit à l'établir sur son trône. Toutes les campagnes militaires du royaume, puis de la République naissante furent menées par le vieux Rozt Velker, devenu une légende de son vivant. Le vieux guerrier devint général en chef des armées nouvellement unifiées de la République, quelques mois seulement avant d'être terrassé par une subite attaque cardiaque. Kemper, aujourd'hui un solide jeune homme, est persuadé d'être investi d'une sorte de mission, comme s'il devait continuer sa tâche. Refusant de comprendre que la République a avant tout besoin de stabilité, arrogant et indépendant, il arpente les frontière de la jeune nation à la tête de son « détachement spécial », lambeau de l'ancienne compagnie de mercenaires de son père...

Maxime Rovel
L’un des hommes les plus activement recherchés en Autrans. Ce jeune universitaire s'est dressé face au pouvoir républicain et réclame l'autonomie de sa région d'origine, la province d'Erstales. Animant plusieurs mouvements contestataires, il a peu à peu durci sa position, jusqu'à passer dans la clandestinité et l'action terroriste. On raconte que son mouvement est secrètement armé par les Maisons de Change désireuses de reprendre possession des riches mines de l'est. Depuis le dernier coup d'éclat de son mouvement (une bombe a tué une douzaine de personnes dans les bureaux du ministère de la culture d'Autrans), une véritable chasse à l'homme a été organisée, mais Rovel reste insaisissable.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:11

Les Terres de Lonastre
_____________________________________________
Une République en pleine guerre civile

Généralités
Population 13 millions d'habitants
Gouvernement République
Alliances Aucune
Ennemis Sostrie
Statut Guerre civile

Si le nom officiel de cette nation est « République de Lonastre », l’observateur serait bien en peine de reconnaître dans ces terres fragmentées un semblant d’unité politique. Une guerre civile fratricide frappe en effet ces régions montagneuses et maritimes depuis bientôt dix ans, ponctionnant sans relâche une population lasse et désespérée.

Les frontières des Terres de Lonastre ont toujours été mouvantes et mal définies. Au nord, elles ont un temps subi les volontés expansionnistes d’Autrelles, qui se contente aujourd’hui d’essayer d’éteindre les foyers de violence qui éclatent aux bords de ses frontières. Profitant du désordre du pays, c’est la Sostrie qui rogne aujourd’hui les terres du nord, y voyant un moyen aisé et pratique d’accéder à l’océan. Talbes, pour sa part, n’a jamais cessé de lorgner sur les régions qui avoisinent ses propres frontières, et la flambée de la guerre civile a relancé son intérêt. Au sud, il est parfois difficile de trouver la vraie limite entre Lonastre et Les Baronnies Scentennes, tant les populations y sont mêlées et font preuve des mêmes velléités d’indépendance.

Au vu de la situation intérieure des Terres de Lonastre, les prétendants à leur dépeçage n’ont guère plus à faire qu’attendre. Pendant une trentaine d’années, l’établissement d’un pouvoir central réussit à maintenir un semblant de cohérence à cette région agitée. Désireux de ne pas se voir dépouillés entre divers nouveaux maîtres, les duchés et cités de Lonastre s’investirent en effet dans la création d’un gouvernement commun, suffisamment fort pour leur assurer une représentation crédible sur le continent, et suffisamment souple pour conserver leurs particularismes locaux. Même si Lonastre passa du statut de simple Confédération à celui de République, les rancœurs locales et les haines entre communautés ne permirent pas aux institutions d’avoir une assise stable et de s’inscrire dans la durée. Le pays s’enfonça dans la guerre.

Aujourd’hui, la situation ne s’est pas améliorée. Les montagnes du nord sont à feu et à sang, ravagées par l’affrontement de petits clans guerriers. Les plaines agraires qui entourent Nairolles, l’ancienne capitale, sont dévastées. Retranchés dans la cité, les « Républicains » affirment défendre l’unité de la nation, qui n’a en réalité jamais existé. A quelques kilomètres de là, les partisans de l’indépendance de cette région naguère riche affrontent les troupes « régulières » en d’épuisants et vains assauts quotidiens. Seul le Sud semble plus calme, la région dépendant de Roquestres ayant clairement coupé les ponts avec les restes de la nation.

Sans surprise, Lonastre est presque réduite en cendres. Les projets ferroviaires sont abandonnés, détruits par les bombardements, tout comme les industries naissantes de la République. Les villes ont flambé, les villages sont ponctionnés par des troupes errantes dont une bonne partie se sont transformées en pillards, les champs sont transformés en tranchées. Partout, on trouve des campements boueux de soldats démoralisés, frigorifiés et bien souvent malades. Aucun service ne fonctionne : poste, transports, tout semble s’être figé.

La population est durement touchée : le rationnement frappe toutes les villes et le froid de plus en plus persistant n’arrange rien. Dans les villes, face aux pénuries, plusieurs révoltes ont éclaté, durement réprimées. Dans les régions reculées du nord ou du sud, les villageois se sont complètement isolés, veillant farouchement sur leur sécurité. Beaucoup de réfugiés affluent en Talbes ou dans les Baronnies Scentennes et sont généralement refoulés.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:13

Quelques Villes

Nairolles
L’ancienne capitale est aujourd’hui presque en ruines. C’était autrefois une belle cité florissante, campée au milieu de riches plaines agricoles qui, comme en Talbes, étaient relativement épargnées par le gel qui écrase Forge. Aujourd’hui, ses faubourgs ont été rasés par les bombardements des rebelles. Seuls des murs noircis se dressent encore, au milieu des décombres et des pauvres possessions calcinées des habitants. Le centre ville, défiguré, fut l’objet de terribles combats de rue. Les réfugiés des campagnes environnantes s’entassent ici, dans des conditions d’hygiène déplorables. Ainsi, la gare centrale, pourtant de construction récente, a-t-elle été transformée en véritable lazaret. De toute façon, plus aucun train ne circule dans les plains de Nairolles

Roquestres
Si les combats restent éloignées de la cité de Roquestres, celle-ci n’en ressent pas moins les effets de la guerre. Comme ailleurs le rationnement est dur, amplifié par l’afflux de réfugiés. Plusieurs émeutes ont éclaté. A chaque fois les réfugiés furent pris pour boucs émissaires et devinrent la cible de la populace en colère. Les habitants du sud défendent maintenant farouchement leur indépendance et leur lien avec les Baronnies Scentennes s’est renforcé. Les troupes républicaines furent violemment stoppées à quelques kilomètres de la cité au début de la guerre. Prises par les combats des plaines, elles ne sont jamais redescendues. Roquestres a donc été épargné par la guerre, et conserve son aspect charmant de ville de province. Célèbre pour ses longues arcades d’albâtre qui accueillent boutiques et artisans, ainsi que pour ses jardins, Roquestres était un lieu de villégiature prisé. La proximité de la guerre a considérablement réduit cette affluence, ce qui ne fait que rajouter à la grogne des habitants.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:14

Quelques Personnalités

Martin Dempiesse
Cet homme discret, entre deux âges, est toujours officiellement président du conseil de la République de Lonastre. Il se contente maintenant de regarder brûler les faubourgs de sa ville depuis le bâtiment des ministères, dont la façade est constellée d’impacts. Dempiesse fit partie de ces hommes qui avait un rêve pour Lonastre : celui d’une nation enfin unie et forte, suffisamment pour ne plus plier l’échine face à ses envahissants voisins. Il regrette aujourd’hui son manque de discernement et de souplesse face aux particularismes locaux, dont il avait toujours sous-estimé l’importance. Malheureusement, terré dans ses bureaux, il n’a plus guère d’influence sur les lambeaux d’armée qui s’échinent à repousser les rebelles.

Cyrille Belmes
Ecrivain et pamphlétaire reconnu, Cyrille s’est réfugié à Roquestres, où il loge chez des amis journalistes. Il appelle continuellement à la paix, proposant une trêve afin de discuter du moyen de remplacer la République par une nouvelle fédération de régions qui garderaient leur indépendance mais tout en pouvant se soutenir mutuellement. Il a récemment voyagé jusqu’en Exil pour plaider la cause de Lonastre, sans succès. Il a également rendu visite au roi d’Autrelles, sans plus de succès, tant celui-ci est accaparé par les problèmes qu’affrontent sa propre nation. A Roquestres même, il a plusieurs fois essuyé des jets de pierres. La population ne veut plus entendre parler d’unité.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:25

Le Protectorat de Scovié
_____________________________________________
Un état protectionniste et peu connu

Généralités
Population 24 millions d'habitants
Gouvernement Théocratie
Alliances De principe avec Scovié
Ennemis Quelques accrochages avec le Royaume de Talbes
Statut En paix

Le Protectorat est la deuxième plus grande nation du continent après Kargarl, en terme de taille et de population. C’est la seule région de Forge que l’Empire n’ait jamais revendiqué. Trop éloigné, trop différent, le Protectorat n’a de plus jamais fait preuve d’une volonté expansionniste qui aurait pu inquiété l’Empire. Celui-ci se contenta donc d’une alliance de principe avec Scovié, qui perdure aujourd’hui : chaque année, des ambassades sont envoyées de part et d’autre, offrent des cadeaux aux dirigeants et échangent quelques nouvelles. Les relations avec l’Empire se limitent à cela. D’ailleurs, voilà presque les seules relations que Scovié entretient avec le reste du continent, à qui il n’est rattaché que par une étroite bande de terre.

Le Protectorat est un état farouchement protectionniste et peu ouvert, qui accuse sans surprise un net retard technologique sur le reste de Forge. Il présente aussi une stabilité étonnante, surtout comparé aux tumultueuses autres nations forgiennes.

La structure politique de Scovié n’a d’ailleurs rien à voir avec celle de ses voisins continentaux. Le Protectorat ne représente pas vraiment un pouvoir central. Il englobe en fait de très nombreuses provinces, indépendantes dans les faits. Chaque province est administrée par un Suprême, qui, sur délégation du Protecteur, s’occupe de la gérer comme il le désire. Il y décide aussi bien des impôts à lever sur les campagnes que de la façon de rendre la justice. Il doit toutefois allégeance au Protecteur, et doit appliquer les « grandes directives » du pouvoir central, qui ne sont en fait que de vagues recommandations. Le Protecteur ne dispose en fait d’un pouvoir réel que dans deux domaines : l’armée et la religion.

L’armée est commune à tout le Protectorat, et chaque province doit fournir un contingent de soldats par année. Le Protecteur a la main sur cette armée nationale et nomme son commandant en chef. Cette armée est tentaculaire et sa technicité est presque nulle comparée aux autres corps militaires de Forge : aucun véhicule d’assaut, peu de canons et de piètre qualité, une marée de fantassins mal équipés, appuyée par la cavalerie. Depuis peu, les Scoviens semblent toutefois vouloir moderniser leurs équipements. Un marché juteux très convoité par les marchands d’armes exiléens. La présence de cette armée pèse sur les populations, d’autant plus que le protectionnisme effréné du Protectorat la rend oisive.

L’autre domaine de compétence du Protecteur est son rôle de chef religieux. Le Protectorat est en effet une théocratie, où seule la religion d’état est autorisée. Celle-ci, monothéiste, est également en rupture totale avec ce que l’on rencontre sur le reste du Continent, dont les cultes font bien souvent référence aux Anciens, plus ou moins déifiés. Cette religion dépouillée, prônant l’ascétisme et la maîtrise de ses émotions, a été quelquefois rapprochée par des observateurs exiléens des préceptes scientistes. Toutefois, aucune comparaison décisive n’a pu être faite dans ce sens. Les scoviens sont donc des gens pieux, hostiles à toute forme de contestation religieuse. C’est d’ailleurs un crime sévèrement puni.

Cette piété n’empêche pas le système du Protectorat de privilégier clientélisme et apparat. Les scoviens sont friands de charges honorifiques, de titres et de missions ronflantes. Le Protecteur désigne ses propres protégés à travers tout le territoire et, pour faire bonne mesure, chaque Suprême fait de même. La lenteur et l’immobilisme de la bureaucratie scovienne sont légendaires. A la vérité, tout fonctionne ici par relation et jeu de faveurs. La corruption est un fléau généralisé et très codifié : un étranger a bien peu de chance de s’y retrouver et très rares sont ceux qui réussissent à faire affaire avec les potentats locaux du Protectorat.

La géographie particulière de Scovié a sans doute beaucoup fait pour le manque de curiosité de ses habitants. Très montagneux, le Protectorat est pratiquement une presqu’île, aux côtes particulièrement découpées. Ses terres sont assez pauvres et la paysannerie s’échine à en tirer sa subsistance. Le froid qui redouble n’arrange rien. Remontant du pôle sud, les courants froids commencent à affluer sur les terres australes de Scovié. Il arrive maintenant que la mer gèle dans la rade de Rétrès. Les scoviens sont des gens taciturnes et peu curieux. Ils ne sont pas directement hostiles envers les étrangers, mais ne font pas spécialement d’efforts pour les comprendre.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:30

Quelques Villes

Tenamévié
La plus au nord des grandes villes du Protectorat. Pour les gens des basses terres, Tenamévié est une cité décadente, beaucoup trop influencée par les continentaux. Sans surprise, c’est dans cette ville que naissent la plupart des contestations religieuses. La cité, d’une architecture spartiate est recouverte de poussière grise, en raison des nombreuses carrières qui l’entourent. D’interminables baraquements militaires sont dispersés autour de ses murs d’enceinte : au vu de sa proximité avec le reste de Forge, c’est ici que sont massés une bonne partie des soldats scoviens.

Scovié
La capitale du Protectorat est une ville impressionnante. Elle pourrait rivaliser avec Nimrod par sa taille, si ce n’est que les scoviens n’entretiennent pas le goût des architectures monumentales comme les impériaux. Scovié est donc une ville basse, mais qui s’étend sur une surface énorme. C’est surtout un inexctricable labyrinthe de cours intérieures, terrasses et ponts de pierre ou l’étranger se perd à coup sur.

Sycollmes
Bien que le Protecteur réside à Scovié, Sycollmes n’en pas moins le centre philosophique de la religion scovienne. La cité, dressé sur un éperon rocheux battu par les vents, abrite en effet l’université de la foi du Protectorat, où sont formés les prêtres et les débats théologiques font rage. Le Protecteur lui-même y séjourne plusieurs mois par an. A part cette marque de distinction, la cité est peu marquante : ramassée sur ses ruelles sombres, elle est peu étendue et la vie artistique ou culturelle y est étouffée par la rigueur religieuse.

Rétrès
Rétrès est un grand port de pêche qui subit durement la remontée des froids polaires. C’est une petite cité éparpillée entre plusieurs pics qui plongent directement dans les eaux froides du golfe. Les habitants circulent sur des traverses tendues entre les rochers. Le port est surplombé par deuxforteresses massives.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:32

Quelques personnalités

Serdé Septéres
Cet homme adipeux a été chargé par le Protecteur de moderniser les armées scoviennes, tâche qu’il accomplit avec peu d’aménité tant le fait de côtoyer des étrangers le répugne. Sans parler de ces exiléens dont on dit qu’ils sont athées ! Il s’y résout toutefois, et cherche à acheter canons et fusils, tout en prélevant pour lui-même d’impressionnants pots de vin. De nombreux marchands tentent d’entrer dans ses bonnes grâces en lui offrants cadeaux et distinctions, ce dont il profite sans vergogne.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:35

Petites nations forgiennes
_____________________________________________


La politique du continent forgien est aussi bouleversée que sa surface. Sur les frontières des grandes nations « modernes » de Forge, dans les régions reculées ou disputées, survivent de petites nations, parfois guère plus étendues que les alentours d’une cité.


Ile de Stances
Les Baronnies Scentennes
Les Royaumes Rouges


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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:39

Ile de Stances
_____________________________________________

La Grande île de Stances n’entretient traditionnellement que peu de rapports avec le reste du continent forgien. Bien que proche des marches de l’est de l’empire de Kargarl, elle est restée indépendante, en grande partie à cause de sa pauvreté. Elle entretient des rapports de voisinage houleux avec les Royaumes Rouges voisins, une histoire commune principalement faite de raids, pillages et piraterie. Se rendre sur Stances, c’est un peu changer d’époque si l’on vient d’une grande nation du Contient, et d’autant plus si l’on est un voyageur exiléen : les innovations récentes de la technologie forgienne ne sont jamais arrivées ici.

Stances donne un sens au mot « hostile ». Harcelée sans cesse par des vents furieux, soumis à des températures très basses, l’île est presque désertique. Son paysage étrange de pierrailles découpées et de végétation rase est intrigant. Bien peu de choses poussent ici et la terre n’est pas riche. Certains voyageurs, comme Arvil de Nessim, se sont pourtant pris d’affection pour ces terres froides et austères et décrivent avec passion la rudesse des côtes déchiquetées qui plongent dans l’océan glacée.

Cette rudesse, on la retrouve naturellement chez les habitants de l’île. Peu peuplée, Stances voit ses habitants regroupés en clans familiaux, farouchement indépendants, vivant principalement d’un maigre élevage. On ne peut d’ailleurs guère parler de villes sur Stances, au mieux de très gros bourgs. Tout comme dans les Royaumes Rouges, de nombreux Stanciens rejoignaient traditionnellement les rangs de l’immense armée kargarlienne en tant que mercenaires, ce qui leur valut une réputation de cruauté sans limite. Celle-ci est en grande partie usurpée : si ces gens sont rudes et d’un abord difficile, ils se révèlent solidaires, fidèles et accueillants pour peu qu’on ne les prenne pas de haut. Les Stanciens sont également réputés pour être de très bons marins, la pêche dans les eaux agitées de l’océan leur permettant d’améliorer leur subsistance.

Coupée des routes commerciales et délaissée par les nations qui s’affrontent sur le théâtre forgien, Stances semble une survivance du passé. Mais de nombreuses personnes s’intéressent toutefois à ses landes désolées : les Anciens avaient semble t’il un fort intérêt pour cette île, au point d’y construire un certain nombre de grandes citadelles, aujourd’hui réduites à l’état de ruines. Pour certaines, elles ont servi de fondations aux actuels bourgs stanciens, entraînant ainsi un fort intérêt des Scientistes exiléens…

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:41

Les Baronnies Scentennes
_____________________________________________

L’observateur exiléen a souvent tendance à assimiler les baronnies scentennes avec son voisin direct du sud, le protectorat de Scovié, tant il est vrai que celui-ci semble influencer la vie et la culture des baronnies. Sous influence, les baronnies le sont sans doute. Leurs élites ont souvent été formées dans les écoles d’administration du Protectorat et certains barons disposent de charges honorifiques dispensées par Scovié, renforcés par de nombreux liens maritaux. Les baronnies ont su toutefois maintenir leur indépendance.

Mais l’on occulte trop souvent les liens forts qui unissent les baronnies au sud du Royaume de Talbes. Pratiquement privés d’accès à la mer, les talbiens voient de plus leur grand fleuve, le Nestembes, s’écouler en terre scentenne quelques kilomètres au sud de Persciane, leur interdisant l’accès à son embouchure. Si les velléités d’annexion des baronnies par Talbes furent longtemps aiguisées, elles ont toujours été contenues par la puissance scovienne. Les talbiens ont donc fait leur deuil d’un accès direct à l’océan et ont préféré négocier de nombreux contrats d’échange avec les barons de Scentennes, qui transportent leurs marchandises, et remontent le Nestembes jusqu’à Carselles.

De fait, les baronnies, stables malgré de nombreuses divisions territoriales, forment une région prospère. Les Scentennois ont d’ailleurs la réputation d’être nonchalants et accueillants, quoique âpres au gain. Les terres, en grande partie inondées par les méandres incessants du Nestembes, sont bien exploitées par des paysans rompus aux techniques des digues et des cultures immergées, assurant là encore un niveau de vie que leur envieraient à coup sur les paysans du nord. Réputées pour leur exotisme et la variété de leurs marchés, les cités lacustres des baronnies sont aussi particulièrement insalubres et bien souvent dangereuses.

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Message  LinksLeChat Jeu 12 Juil - 15:43

Les Royaumes Rouges
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Coincés entre le Sostrie, la République d’Autrans et l’Empire, les Royaumes Rouges forment une région agitée, turbulente et changeante du Continent Forgien. On regroupe sous cette appellation commune une mosaïque éparse de petits royaumes ou duchés, satellites dissipés du grand Empire kargarlien. Nichés dans des vallées encaissées, les habitants de ces rudes provinces ont sur Forge une mauvaise réputation : tous comme les anciens duchés qui forment aujourd’hui la république d’Autrans, les Royaumes Rouges étaient traditionnellement un réservoir de forces armée mercenaires réputées pour leur efficacité et leur sauvagerie. C’est aujourd’hui une région tampon fortement agitée, qui n’hésite pas à harceler les duchés d’Autrans limitrophes.

Encore peu touchés par les bouleversements économiques et techniques qui secouent Forge, les Royaumes Rouges continuent à vivre traditionnellement, d’élevage d’altitude et de maigres récoltes qui s’amenuisent année après année. On s’y chauffe toujours à la tourbe, on s’éclaire à la graisse animale et le matériau de construction le plus fréquemment utilisé reste le bois. Le train ne circule pas dans ces régions reculées, et l’éclatement des pouvoirs locaux ne permet pas la mise en place de grands projets d’infrastructure. Les escarmouches et guerres privées entre duchés sont d’ailleurs quasiment journalières.

C’est en plein milieu des royaumes rouges, à l’abri d’imposants pics montagneux, que l’on trouve une des curiosités les plus intrigantes de Forge, la Vallée des statues. Dans cette vallée d’altitude, très difficilement atteignable, le voyageur découvre un incroyable cimetière de milliers de statues massives qui semblent avoir fracassées comme si on les avait jetées là. Les créatures représentées par ces énormes ouvrages sont grossièrement humaines et intriguent les chercheurs forgiens et exiléens. Personne ne sait si ces statues ont été taillées sur place ou transportées jusqu’ici. La théorie la plus communément admise veut qu’il s’agisse d’œuvres en hommage aux Anciens. Ces statues aux visages grossiers seraient alors la seule représentation qui subsisterait des anciens maîtres de Forge et Exil.

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Certains peuples vouent un culte à l'argent au commerce, d'autres ne vivent que par la mécanique, d'autres encore se complaisent dans la conquête et la guerre. Croyez-moi, un marin au long cours aura l'occasion de voir bien des choses étranges au cours de ses voyages !
Hual Bouffeur d'Ecume
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