La Légion Celte
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Troubles à Absolom

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Message  edgar pied leger Dim 28 Nov - 11:28

Horok entra dans la taverne, il ne pu s'empêcher de sourire, pourquoi fallait-il toujjours que le rendez-vous soit dans cette taverne? Certainement parce que son client avait l'impression de vivre dangereusement dans un tel établissement!
Le hobgobelin embrassa la salle du regard avant de s'arrêter sur la patronne derrière son comptoir. Frida, la demi-elfe demi-ogre essuyait consciencieusement son comptoir avec un chiffon immaculé. Il avait regardé plus par habitude que par crainte, après tout la paranoïa faisait partie de son métier.
Il regarda la scène et leva un sourcil de surprise en voyant les bardes jouer sur scène, la joueuse de tricorde était affreuse et son flutiste répugnant et bien que n'étant pas mélomane il savait reconnaître quand quelqu'un jouait faux. malgré cela la foule semblait subjuguée.
Il avança tranquillement et en voyant un serveur s'approcher lança d'un ton ne laissant pas la place à une réponse.
"Je suis attendu dans une loge de l'étage." Le hobgobelin sans un regard monta les escaliers et se dirigea vers une des loges sombres en mezzanine.
"Putain! y a vraiment que ceux de la haute pour croire que c'est une taverne mal famée!" Pensa-t-il en s'asseyant à la table où l'attendait son client, un dandy tout poudré et tout parfumé.
"Fantastique ce groupe vous ne trouvez pas? Leurs façons de jouer faussement mais en même temps avec une certaine harmonie et cette femme? On dirait une statue de Bogish Zokrath." dit simplement l'homme avant de prendre son verre d'hydromel dans une dent de Linnorm.
"Connais pas!" dit simplement Horok. Il leva un sourcil circonspect en voyant le verre de son client avant de tendre la main et se servir une chope sur le plateau du serveur qui passait par là.
Celui-ci allait lui dire quelque chose quand le regard du Hobgobelin l'en dissuada.
L'homme laissa Horok boire une gorgée avant de demander d'un ton presque badin.
"Qu'est-ce qui s'est passé?"
"La première partie du plan c'est déroulée comme prévu, la fille est morte et ils croient que la cible était ce crétin de Moore."
Horok marqua une pause pour boire une autre gorgée de cette excellente bière comme pour se donner du courage..
"Bloodhound avait bien réussi sa partie mais il semblerait que les amis de votre paquet est pisté sa trace plus rapidement que prévu. Je suis arrivé à peine 5 minutes trop tard pour agir et j'ai préféré ne rien faire plutôt que de risquer plus gros."
"Qu'est-ce qu'elle sait? A-t-elle parlée?"
"Bloodhound ne connait que moi et je ne lui ai rien dit d'autre que d'enlever votre cible et de la maintenir en vie jusqu'à ce que je passe la prendre. Je ne pouvais pas supposer que ses amis mettraient moins d'une journée pour la retrouver."
"Je dois vous avouer que, moi-même, je ne pensais pas que le vieux engagent des contracteurs sans rester dans la famille. il doit se douter de quelques choses."
"Et pour répondre à la question si elle a parlée, je dirais que oui, elle m'a vendue pour sauver sa peau. Elle a été emprisonné juste après."
"Que comptez-vous faire?" demanda l'homme.
"Elle s'est déjà enfuit et a embarqué pour le sud ce matin même. On est pas prêt de la revoir."
"En somme il n'y a plus que vous qui connaissiez le contrat?" dit l'homme avec un sourire.
"En effet, mais je vous avait prévenu des risques potentiels quand vous m'avez engagé. Et je suis beaucoup plus dur que cette petite hyène de Bloodhound."
"Je sais et ne vous inquiétez pas. Je suis en charge de l'enquête désormais et personne ne remontera jusqu'à vous."
Horok termina sa chope et se leva.
"je suppose que l'on a terminé?" dit-il simplement.
"Vous supposez bien mon ami. Je vous recontacterai à l'occasion si j'ai besoin de vous."
"Adieu mon seigneur."
"Bien le bonsoir!"
L'homme se tourna vers la scène et contempla la jeune barde et son ami. Il héla un serveur.
"Vous seriez charmant d'inviter ses artistes à se joindre à moi."
L'homme rêva un instant à la folle nuit qui s'annonçait ce soir avec ce couple de barde.
***
Johana marcha d'un pas prudent dans le dédale de couloir du réseau d'égouts de la ville. Elle s'était habitué à la puanteur et au manque de luminosité. Elle faisait attention à tout et aux potentiels habitants. Elle avançait en tenant fermement sa dague dans une main et sa torche dans l'autre. Le poids de la tablette de pierre dans son sac rendait sa démarche inhabituellement lourde.
Elle arriva enfin au lieu de rendez-vous où l'attendait déjà son contact.
"Bonjour Valdo" dit simplement Johana.
"Bonjour Johana, tu as réussi?" répondit Valdo Van Gelder.
"Oui bien entendu." d'un geste elle fit tourner son sac et dévoila la tablette.
"Comme sur du velours." dit Van Gelder avec un sourire.
"Non pas du tout. Tu ne devais pas attaquer le vieux, c'est comme un oncle pour Prune. Tu me mets dans une sale position."
"Et alors, qu'est-ce que cela peut te faire? C'est une de tes Larmes, elle obéit ou elle crève! C'est simple." dit Van Gelder d'un ton presque las.
"Certainement pas!" répondit Johana outrée.
"Qu'est-ce qui se passe Johana? Je t'ai connue moins sensible." Van Gelder leva un sourcil d'étonnement et peut-être d'amusement.
"J'ai changé."
"C'est dommage!" dit Valdo d'une voix rempli de déception.
"Je t'aimais bien. Enfin je crois." Ajouta t-il avant de disparaître et de réapparaître derrière Johana et d'enfoncer sa rapière en travers de son corps.
Johana se dégagea encore surprise et se retourna en regardant son ancien ami incanter quelques choses. Sa lame brilla d'une lueur verte et avant quelle ne puisse réagir la lame de Valdo Van Gelder s'abattit une nouvelle fois sur elle. elle s'écroula à terre inconsciente.
Valdo Van Gelder ramassa le sac et s'en alla d'un pas tranquille. Dans quelques heures, les habitants du lieu auront nettoyé la carcasse de son ancienne compagnonne d'armes.
"Dommage c'était la meilleure." pensa-t-il.
Johana se réveilla brusquement, une douleur inimaginable lui ravageait le ventre. L'acide lui rongeait encore les intestins. Elle entendait encore les pas de Van Gelder qui s'éloignait dans le tunnel. Elle ne devait pas rester là, dans un effort surhumain Johana se leva et tituba vers une sortie. Elle devait rentrer vers les flaques, vers la maison, vers les filles, vers Prune.
***


_________________
"Un bataille  équitable c'est quoi? C'est à dix contre un avec une intense préparation d'artillerie. Si tu veux de la finesse demande à ces tapettes de Space Marines." dixit un lieutenant de la garde Impériale.
"Ah! l'odeur de l'ork brûlé au petit matin, putain que c'est bon!" Le même lieutenant après la bataille.
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Message  edgar pied leger Mer 1 Déc - 15:43

Carson Griff marchait d'un pas tranquille dans le grand bazar d'Absalom. Il s'arrêtait à intervalle régulier, faisant mine de regarder un article ou de poser une question au marchand, mais son attention se portait surtout autour de lui pour s'assurer qu'il n'était pas suivi.
Une fois certain il hâta le pas et se dirigea vers le port et une nouvelle fois il regarda s'il n'était pas suivi.
"Je sais que ces précautions sont inutiles mais je ne suis pas arrivé où j'en suis sans faire gaffe." pensa-t-il.
Avant de monter sur le "Rose d'Absalom", il se mit à penser au petit grippli.
"Cette petite chose immonde qui s'est permis de m'humilier, je vais le faire souffrir. Pour qui elle se prend cette grenouille immonde!"
Il monta sur le pont du navire sans se rendre compte du regard furibond qu'il lançait au matelot qui l'attendait.
Ce dernier l'accompagna vers la cabine du Capitaine et lui ouvrit la porte avant de s'en aller.
Griff entra dans la pièce, et s'en attendre une quelconque permission s'assied sur la chaise en face de son client.
"Qu'est-ce qui a merdé?" demanda sans ambages Vigdug Barbe rouge le célèbre pirate orc.
"La résistance a été plus forte qu'escompté." répondit le spadassin sans aucune hésitation.
"Je vous avais prévenu d'ailleurs de cette possibilité." ajouta Griff.
"Je sais mais c'est un bel échec, j'ai massacré des messagers pour moins que cela." dit Vigdug avec un sourire carnassier qui dévoilait ses crocs.
"Tu peux toujours essayer et de plus faudra que tu expliques à Kolovic pourquoi." répondit Griff en affichant un sourire identique.
"Du calme c'était une plaisanterie."
"Je l'avais pris comme tel, Vigdug sinon tu serais déjà mort!"
"Ne me provoques pas spadassin!"
"Je plaisante Vigdug, je plaisante."
"Que compte tu faire?"
"Ca dépend si tu comptes me dire pourquoi vous avez recruter des Mantes rouges sans me prévenir."
"Mais on a recruté personne! Ce n'est pas nous, je te l'assure." expliqua Vigdug.
"En ce cas je pense recruter des hommes et retenter ma chance. J'ai utiliser mes hommes à dessein pour détourner l'attention comme demander. Je vais recruter des hommes de Montalban." expliqua Griff.
"Tu n'as pas été repéré?"
"C'est pour cela que Kolovic m'a recruté non? Pour que l'on croit que le consortium est sur le coup."
"Certes!"
"Je vais avoir besoin d'une rallonge par contre." demanda Griff.
"Tu as déjà été grassement payé Mercenaire!" rugit Vigdug.
"Je me suis servi de l'argent pour recruter mes gars." menti Griff.
"Et de combien as tu besoin en plus?" demanda l'orc qui peinait à contrôler sa colère.
"Environ 500."
"Ecoutes bien mes mots mercenaire. Si tu ne réussit pas cette mission tu es mort!" L'orc ouvrit un tiroir du bureau et sortit une bourse et la jeta à Carson Griff qui la récupéra au vol.
"Voila 200 et tu n'auras pas plus. Maintenant dégage de mon navire avant que je perde patience."
Carson Griff se leva tranquillement et sortit en prenant volontairement son temps et en feignant une nonchalance volontaire.
"Salut Vigdug." lança Griff avant de fermer la porte.
L'orc ne répondit pas.
Griff maintint sa posture de calme apparent jusqu'à être descendu du navire puis profitant de la cohue sur le quai disparut dans la foule.
***

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Message  gueute Ven 3 Déc - 10:45

Masa était maintenant entre de bonne mains, jamais j’aurais cru el katogan capable de le défaire…
Soit je surestimais le samouraï, soit je sous-estimais l’orc…
Mes pensées divaguaient en remontant le fil des éléments qui venaient d’avoir lieu…
krystos… les mantes rouges… el katogan…  la fille sans tête…un empanada de quezo…
non pas maintenant… nombre de mercenaires tombant sous les coups de mes compagnons…
sous mes coups… non pas tous, il y a bien celui qui s’est écroulé au pieds de krystos…
mon regard foudroyant ? Peut-être… non, un reflet de lune sur une dague… un visage frêle entraperçu… PRUNE !

Cette révélation m’arrêta nette, je levais enfin les yeux pour les poser sur Briguitt qui tentait tant bien
que mal de se cachait derrière un étale de tissus luxueux. « c’est fini Briguitt, venga conmigo Amiga »
je ponctuais d’un sourire et d’une main tendue vers l’elfe .

Nous retrouvâmes Aldo et le reste de la troupe affairé autour des roulottes à remballer le matériel.
Nous voyant arriver du coin de l’œil, Aldo me lança : " Alors Salvador, on fait des extra ?
Aide nous plutôt à remballer." Briguitt se mit immédiatement à l’ouvrage.
Voyant que je n’étais dans mon état normal, Aldo se figea dans une moue inquiète.
Tout en m’auscultant sous les moindres coutures,
il explosa :
« Tu n’es pas blessé au moins Salvador ? ha il va m’entendre ce krystos, incapable d’assurer sa
protection et encore moins celle de ces invités ! Bravo môsieux ! Mais ça va pas se passer comme ça,
c’est moi qui vous le dis, toucher un membre de la troupe Mancini c’est s’en prendre au grand Mancini en personne ! »
Ses joues étaient maintenant telles deux belles tomates. Je le retins quand il parti en direction de la bâtisse principale.

« Aldo, c’est le moment. Ye dois vous quitter por suivre mi propia routa. Mi passado se rappelle à moi esta noche...
Gracias para todo amigo »
Aldo avait repris ses couleurs et triturait machinalement ses moustaches en m’écoutant.
« Je savais que ce jour arriverait mon grand, ne t’inquiètes pas pour nous, la famille qui t’a accueilli quand tu n’avais plus personne,
nous saurons rebondir après que tu nous ai laisser tomber lâchement. »
Aldo avait le chic pour retourner les gens, et ça fonctionnait très bien en temps normal, la corde sensible puis les menaces…
je ne le laisserais pas gâcher mes adieux à cette seconde famille.
« Que puis je faire por la famillia ? »
Son regard se posa sur moi avec un nouvel intérêt.
« Et bien, cela ne changera en rien la peine que tu nous fais, mais maintenant que tu en parles, oui,
tu pourrais faire quelque chose qui mettra la famille loin du besoin pendant quelques temps… »

Cinq jours de planque avant d’apercevoir le « paquet », le navire au pavillon vert à la wywern jaune avait accosté le soir même.
Un groupe d’homme à la peau sombre en était sorti rapidement afin de rejoindre une elfe patibulaire mais presque sur le quai.
Ils s’enfoncèrent dans les dédales de la zone portuaire et entrèrent finalement au Crabe Tambour.
Lorgnant par la fenêtre de l'établissement, j’aperçus le petit groupe prendre place dans une alcôve où attendait un homme qui tenait à garder
son anonymat au vu de la capuche qui bordée son visage. Un petit coffre pourpre fut posé sur la table.
L’homme l’observa puis tira de son coup un collier portant une clé finement ouvragée.
C’est à ce moment que je décidais d’intervenir, entrant dans la taverne avec rage, je toisais d’un regard furibond les quelques clients
présent à cette heure tardive. Un groupe de matelots à deux tables de l’alcôve serait ma « scène».
D’un bond, je saurais sur la table en question et vilipendais un nain alcoolisé… pléonasme ?
Ces petites gens toujours prompt à la colère serait parfait pour créer la diversion dont j’avais besoin.

« Te voilà vil malandrin ! Yé écumais nombre de bouge malfamé, mais c'est dans le pire qué Yé te retrouve ! »
L’aubergiste cessa d’essuyer machinalement ses godets. La réaction du nain ne fut pas celle que j’escomptais…
un simple « gromph » s’échappa de ses lèvres poilues… serais-je tombé sur le seul nain à l’alcool gentil de cette citée ?
« Ma tou as toué mon père, prépare toi à morrir ! » Appuyant mes dire d’un coup de pied bien senti dans la pinte que tenait mon nouvel ami,
éclaboussant sa barbe hirsute du précieux breuvage. J’avais attiré son attention !

Des tables volèrent, des tabourets aussi… l’altercation vira rapidement à la bagarre de taverne.
Le commanditaire du paquet remballa promptement surveillé de près par l’elfe à la cicatrice.
Les hommes à la peau sombre prirent part aux combats pour couvrir la retraite de l’homme à la capuche.
Je ne perdais rien de ce qui se passait dans ma vision périphérique,
quand un demi Orc se prit un pain bousculant par mégarde le protecteur elfe j’intervins.
Le coup aviné du nain me manqua mais je simulais l’impact en me projetant sur le paquet.
L’elfe aida l’homme à se relever alors que je sautais à nouveau dans la mêlée, vérifia que son coffret était toujours en sa possession,
et retint son protecteur d’un coup de menton appuyé vers la sortie.

Aldo m’attendait dans sa roulotte, je saluais au passage Rosa, et posa la clé ouvragé sur le bureau.
« Bien, j’espère que cette Prune mérite les larmes que nous versons en ce jour.
Bon voyage Salvador, que ta quête soit fructueuse. »
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Message  edgar pied leger Ven 3 Déc - 13:44

Jordan Pelletier sortit du Crabe Tambour alors que la bagarre générale continuait de plus belle. Jezabel Bardasano l'escorta avec ses hommes vers la sortie.
Elle fit un signe aux deux hommes qui surveillaient à l'extérieur et ceux-ci acquiescèrent d'un mouvement de tête.
"La voie est libre." dit-elle simplement.
"Ma mission est terminée, je vais vous laisser là. Je suis maintenant certaine que cela aurait été plus sûr de venir à bord de la Wyverne récupérer le coffre." expliqua-t-elle d'un ton de professeur à un élève un peu lent.
"Et moi je persiste à dire que la taverne était plus sûr." répondit Pelletier du ton de l'élève irrévérencieux.
"Et vous, vous croyez sans doute que le grippli a déclenché cette bagarre parce que ce nain saoul a tué son père? Il voulait voler le coffret mais n'a pas réussi."
"Et pourquoi voudrais-t-il faire cela?"
"Ca c'est ses oignons pas les miens. je dirai que c'est un contrat."
"Et comment en êtes vous certaine?"
"Pour la simple raison, petit avorton arrogant que je travaillai déjà dans cette ville que vous tétiez encore le sein de votre nourrice. Et que dans ma branche, il vaut toujours mieux se tenir au courant de tout."
"Et vous allez me dire que vous connaissez ce grippli peut être!" répondit Pelletier en criant presque.
"D'abord vous allez vous calmer car je sais pour qui vous travaillez et que je pourrait vous tuer ici et maintenant et apporter le colis à votre patron pour remplir ma mission." L'elfe avait du mal à contenir sa fureur.
Bardasano prit quelques secondes à regarder dans la rue puis jeta un coup d'oeil dans la taverne par une des fenêtres pour voir Salvador s'esquiver par la porte de derrière. Elle respira deux à trois fois lourdement avant d'ajouter.
"Et il se trouve que par un curieux hasard  je connais ce petit grippli. Il s'appelle Salvador.
"Et pourquoi ne pas l'avoir tué quand il est arrivé sur moi?"
"Car sur le moment, je ne l'avais pas reconnu et que surtout, vous ne m'avez pas payé pour cela."
"Puis-je savoir comment vous savez cela?"
"Un temps, j'ai travaillé avec son père, enfin celui qu'il appelle son père: Felipe Gonsalves. Il se trouve que la petite grenouille était son animal de compagnie. Et quand Gonsalves s'est fait occire, j'avais été recruté pour le faire, mais les mantes rouges m'ont prises de vitesse. J'en ai profité pour monter ma propre entreprise et partir avec l'un de ses navires. Je doute qu'il existe plus d'un grippli spadassin à Absalom."
Jezabel Bardasano fit un geste et ses hommes se mirent en marche.
"Sur ce bien le bonsoir."
"Vous ne me raccompagnez pas?" demanda Pelletier.
"Comme je vous ai dit vous ne m'avez pas payé pour cela et vous n'êtes qu'à une centaine de mètre de votre rendez-vous."
Pelletier blanchi en entendant cette dernière phrase.
"D'ailleurs si vous voulez vivre vieux à Absalom, il va falloir être plus prudent. Beaucoup plus prudent." dit-elle d'un ton acerbe avant de se retourner.
"Amateur!" murmura-t-elle juste après.
Pelletier resta un instant interdit avant de se reprendre et de partir vers la maison de son employeur.
97 mètres plus loin il entra par la porte de service du petit manoir de ville. Comme par réflexe, il toucha le blason des Edgerton à l'entrée et se dirigea vers le bureau du maître de maison. Il ne se rendit compte qu'il avait perdu la clé qu'au moment d'entrer dans la pièce où son employeur attendait. Il pâlit et une sueur froide coula le long de son échine.
Sur le port, Jezabel monta sur son navire et repensa à la scène. Elle revit nettement le grippli atterrir sur la table et se relever en attrapant le col de Pelletier. Jezabel sourit et lâchant un petit rire dit "Le grippli en avait pas après le coffret! Après tout à quoi sert ce coffret si on a pas la clé."
"Je ne crois pas qu'il sache dans quoi il a mit les pieds ou doit on dire les palmes?" cette réflexion l'amusa encore plus devant son absurdité.
"Quoi que je suis certaine qu'il en a rien à carrer."
Bardasano entra dans sa chambre et enleva son harnais d'armes qui tomba au sol avant de s'allonger sur son lit.
"Je n'ai plus qu'à attendre que l'on m'engage pour le tuer."
L'elfe s'endormit presque immédiatement, indifférente au bruit que faisait Eglantine sa serviteur halfeline qui rangeait ses armes sur le ratelier et enlevait ses bottes.
Quelques heures plus tard, deux hommes jetèrent dans le port, le corps calciné d'un homme qui fut autrefois Jordan pelletier.

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Message  edgar pied leger Dim 5 Déc - 11:18

Comme à son habitude, Carson Griff surveilla autour de lui avant d'entrer dans la taverne. "L'os blanc" était une taverne des plus banales comme il y en a des centaines à Absalom. Elle n'était pas situé dans une rue fréquentée, ni spécialement réputée, n'avait qu'essentiellement une clientèle d'habitués et était installé dans le quartier de la porte ouest beaucoup moins fréquenté par les étrangers.
Une fois certain que personne ne le suivait, le spadassin entra dans la taverne et se dirigea vers le comptoir où un humain se tenait et nettoyait machinalement les gobelets et chopes qui s'y entassaient. Machinalement le spadassin parcouru la salle du regard, à cette heure de la journée la taverne n'était pas très rempli, un ou deux poivrots avinés, une dizaine de manouvriers et un ou deux miliciens buvaient ou mangeaient.
Une fois devant le comptoir, Griff sortit de sa poche une broche qu'il posa sur le bar, l'aubergiste jeta un regard rapide dessus avant de désigner du menton une petite loge dans le coin près de la cheminée.
Griff se dirigea vers la loge et entra et salua les trois occupants qui s'y restauraient, un nain à la barbe taillée avec soin, un Tieflin aux vêtements sombres et un demi-elfe également bien soignés. Griff les salua de la tête avant de s'asseoir sans manière.
"Bien le bonjour Olrik" dit-il au nain, capitaine de la compagnie.
"Bien le bonjour Carson" répondit Olrik Von Ribenschtroffe avec sa voix grave et un accent prononcé.
"Qui sont tes convives?" demanda Carson.
"Je te présente mes lieutenants: Haldritch Hermès dit double Hache en montrant le tieflin qui répondit par un hochement de la tête et Arel en présentant le demi-elfe androgyne qui répondit d'une voix de soprano.
"Bonjour Monsieur Griff."
"Tu avais un travail à confier à ma compagnie?" demanda Olrick.
"J'ai besoin que vous m'aidiez à occire des fâcheux." expliqua le demi-orc.
"Cela aurait-il avoir avec ceux qui ont mis à mal ton attaque?" demanda Arel.
"On ne peut rien vous cacher. Et une fois ce travail terminé, j'aurai un autre travail à vous confier. Plus simple celui-ci."
"Tu as besoin de combien de personne?" demanda Olrick.
"Tous tes hommes je pense, ils sont maintenant regroupé en compagnie, on dirait."
"Ca va te coûter cher!" sembla gronder Olrick.
Carson Griff fit une grimace avant de sortir de sa ceinture un magnifique rubis et le posa sur la table.
"Ceci te conviendrait-il?" demanda t-il.
Le nain récupéra le rubis d'un geste vif et se mit à l'examiner en silence. Après un moment à murmurer, soupeser et calculer, Olrick regarda Griff.
"C'est un premier paiement j'espère, car il ne vaut qu'une cinquantaine de sphynx. (note: unité de platine valant 10po)
"Bien entendu, le même rubis à l'issu du contrat." indiqua le demi-orc.
"Quand?" demanda Olrick.
"Je vous ferai savoir." indiqua Carson Griff avant de se lever et de quitter la loge.
"Il est fiable ce demi-orc?" demanda après un moment Heldricht Hermès.
Olrick regarda le Tieflin et fit un sourire malicieux.
"Non, il a pas mal travaillé avec le consortium avant de les quitter. Il est compétent, sans scrupules et malin. Trop, peut-être pour son bien être." dit-il.
"Et tu as pourtant accepter ce contrat." dit le tieflin d'une voix qui n'indiquait nul jugement, juste un fait établi.
"On a besoin de sphynx pour quitter cette ville et retourner chez nous. Il faudra juste être prudent une fois le travail effectué. On laissera Abel et Conrad en surveillance, nous n'iront qu'avec Jasper, Kurt et Loagen."
Ses deux lieutenants acquiescèrent d'un hochement de tête.
"A notre retour!" dit Arel en levant son gobelet.
"A notre retour!" répondirent ses deux amis.
***
Valdo Van Gelder avançait d'un pas tranquille vers le grand manoir situé en plein coeur du quartier des Pétales. Il leva la tête pour voir passer au dessus le navire volant des Edgerton passer au dessus de lui. Il leva un sourcil de curiosité en voyant que celui-ci était tracté par 10 griffons guépard à tête de faucon. En voila qui est pressé pensa-t-il alors que le tueur passait devant les deux sphynx de marbre qui gardait la grille d'entrée du manoir AL Wadi.
Il frappa à la porte et fut accueilli par un géant chauve avec une pierre incrusté sur le front.
Immédiatement Valdo songea que ses renseignements sur la maîtresse Al Wadi n'était pas aussi bon qu'il croyait. Qu'avait-il manqué encore? pensa t-il.
"Jeez! Un monolithe vivant d'osirion! La première fois que j'en en vois un pour de vrai." pensa-t-il.
Devant le mutisme de l'homme, il prit soin d'ajouter.
"Je viens voir Maîtresse Nofretari. J'ai une affaire à lui proposer."
Le monolithe se retourna et lui fit un signe pour lui indiquer de le suivre. Valdo et le géant traversèrent ensuite une série de pièce qui ressemblait plus à un musée qu'autre chose, dans chacune d'entre elles des serviteurs silencieux nettoyaient les oeuvres d'arts et les artéfacts antiques. Chaque pièce avait son thème, tel l'ancien empire taldorien, l'empire aztlant ou encore le chéliax.
Il entra finalement dans la pièce majeure du musée privé de celle qu'il pensait être la plus grande collectionneuse d'antiquité d'Absolom hors le consortium et les pathfinders.
Il trouva Nofretari Al Wadi au milieu de son musée de l'ancien empire d'osirion, en train de fixer un sarcophage finement sculpté représentant une femme.
Le géant fit signe à Valdo de s'arrêter avant de se diriger vers la maitresse de maison.
Valdo ne pu s'empêcher de parcourir la pièce du regard et sur les longues vitrines et les deux trois serviteurs qui les nettoyaient. Puis son regard acéré repéra dans le fond de la pièce, la statue de sphynx qui trônait au fond. Quelques choses le troubla en fixant cette statue, son réalisme sans doute. Alors qu'il quitta la statue des yeux, il s'aperçut que celle-ci le suivait du regard!
Valdo garda néanmoins son calme et reporta son attention sur la sculpturale femme qui le fixait désormais. Une sueur froide lui remonta de l'échine alors qu'il contemplait le regard azur de la jeune femme. Il avait clairement sous-estimé cette femme pensa t-il, il allait devoir jouer fin s'il ne voulait pas se faire tuer.
Elle attendait visiblement que son visiteur ouvre la parole et l'espace de quelques battements, Valdo se permit de continuer son examen et détecta sans mal la magie arcanique qui s'échappait de tous ces pores. Il parla d'un ton calme pour masquer sa frayeur.
"Maitresse Al Wadi, je suis ravi de vous être présenté. Je me présente, on m'appelle Valdo Van Gelder et je me permets de vous contacter car j'ai une offre intéressante à vous proposer."
"Enchanté de vous rencontrer Maître Van Gelder. Quelle est donc cette offre?" répondit Nofretari avec un sourire à damner un champion.
Valdo eu soudain le douloureux pressentiment qu'elle connaissait déjà la réponse.
"J'ai en ma possession une tablette antique de l'ancien empire osiriani qui, je crois, fera forte impression dans votre collection." répondit Valdo d'une voix parfaitement maitrisée.
Nofretari lui fit signe de la suivre et se dirigea vers le fond de la pièce et lui montra le mur derrière le sphynx qui s'écarta en silence tout en fixant de toute sa hauteur le tueur de sang froid qu'était Valdo.
Valdo garda un instant son regard sur ce monstre avant de regarder la dizaine de tablettes qui ornait le mur.
"Comme vous le voyez, j'ai déjà un nombre important de ces tablettes. Voyez celle-ci raconte l'histoire de Ramses I, celle-ci celle de Tût Moses III, celle de Nefertiti Ière, celle de Nofretari IV la divine, mes parents m'ont prénommée en son honneur et je pourrais continuer. Qu'a-t-elle de particulier cette tablette?"
"D'après mes sources, c'est la troisième d'un quatuor de tablette parlant d'une pyramide, la pyramide de la terre." expliqua Valdo Van Gelder.
"Mais cela, vous le savez déjà Maitresse Nofretari." ajouta t-il ensuite.
Nofretari se mit à rire d'un rire tout à fait captivant.
"Par Norgober, même son rire est sexy!" pensa Valdo.
La maîtresse de maison fixa un instant le sphynx et dit
"Il est plus malin que je le pensais Antilemus"
"En effet divine Nofretari, il me parait fort intéressant." répondit le sphinx d'une voix caverneuse.
Nofretari fit un signe et soudain le sphinx, avec une grâce féline se positionna derrière lui et le frappa de ses griffes tandis que le monolithe vivant frappait de son kopesh. Valdo esquiva sans mal apparent le sphinx et sortant de sa manche une main gauche para le coup du monolithe et de son autre main sortit son épée de sa poche dimensionnelle.
Valdo garda son calme sachant très bien que s'il montrait la moindre faiblesse il courait à sa perte et fixa un long moment Nofretari sans montrer une quelconque inquiétude avant de dire:
"Bravo Nofretari la divine, Vous avez fort bien montré votre toute puissance mais comme vous le voyez également je ne suis pas précisément un lapin de 3 semaines apeurés par le bruit du vent. Ma peau sera chèrement défendu et vous risquez de perdre l'un de vos mignons et votre joli musée." Pour ajouter foi à sa dernière phrase, son épée crépita de décharge électrique pour indiquer que sa frappe magique était chargée.
"De plus la tablette est dans une poche dimensionnelle qui sera perdu si je meurs."
Nofretari fit un autre signe et ses deux sbires s'écartèrent.
"Parfait je vous écoute."
"Je vous propose d'échanger cette tablette contre une petite babiole en votre possession. Rien de plus, rien de moins."
"Quel est cette babiole?" demanda Nofretari sincèrement intriguée.
"Vous possédez le titre de propriété d'une petite exploitation minière sans importance en Osirion. Le site de Sethmesh dans les pics d'Airain. Je doute que vous connaissiez." expliqua Van Gelder.
"Elle ne rapporte pas grand chose si ce n'est des ennuis." continua l'ancien capitaine de la compagnie des chauve-souris.
"Et vous voulez m'échanger cette tablette que vous savez m'intéresser contre une mine sans intérêt."
Valdo se permit un sourire alors que même le sphinx leva un sourcil d'étonnement et de curiosité.
Antilemus ouvrit la parole de sa voix caverneuse et s'adressa à sa maîtresse.
"En effet Divine Nofretari, je me rappelle de cette mine, elle ne représente aucun intérêt pour vous. Et n'a aucun intérêt historique, ni occulte, ni statégique. Il s'agit d'une mine de sel."
"Pourquoi?" demanda le sphinx à Valdo.
"C'est là l'énigme!" ricana Valdo pour la première fois depuis qu'il était arrivé dans la villa Al Wadi. Il s'amusait un instant de la mine surprise du sphinx et de son hôtesse avant d'ajouter.
"Disons qu'elle n'a d'intérêt que pour moi, d'un point de vue personnel. j'ai résidé là-bas dans mon enfance." expliqua t-il.
"Tu étais esclave là-bas? Pourquoi ne pas l'avoir prise de force, tu en as les capacités?" demanda Nofretari.
"Disons que je me suis fais une promesse de ne pas mourir pour un rêve d'esclave. Je sais ce que vous faites aux personnes qui vous contrarient même pour des choses futiles."
"Cela va prendre un peu de temps avant que je récupère mon titre de propriété, il doit être à Sothis."
"J'ai tout mon temps Divine Nofretari, j'ai tout mon temps. Vous me trouverez à l'auberge "A la judicieuse reine", amusant n'est-il pas?"
"En effet la coïncidence est amusante! Si c'est une coïncidence." répondit Nofretari avec son plus beau sourire.
"Permettez moi de vous assurer que cela en est une. J'ai commis l'erreur de vous sous estimer je dois l'avouer. Je ne ferai pas deux fois cette erreur je vous le promets."
"Je vous recontacterai Maître Valdo, soyez en assurer." dit-elle d'une voix douce avant d'ajouter.
"Nephtys raccompagne notre invité."
le monolithe indiqua la sortie à Valdo et l'accompagna.

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Message  edgar pied leger Sam 11 Déc - 16:37

Alexis entra d'un pas décidé dans la caserne de la milice dans le quartier des Marchands. Les corps de l'attaque contre Kristos Karitos devaient si trouver encore à condition que le croquemort ne soit pas encore passé. Alexis se maudit d'avoir manqué un indice tel que celui la.
Sa découverte dans les égouts de la ville avait éclairée l'attaque sous un autre jour pensait elle mais pour cela elle devait confirmer son intuition.
Elle frappa à la porte et tomba sur un milicien à peine réveillé. Il faut dire qu'elle avait quitté la piqure très tôt, l'aube à peine levée. Elle avait quitté Achille hier soir dans les bonnes mains de deux magnifiques servantes qui s'échinaient à retirer l'odeur fétide des égouts du port. En tout cas son serviteur à elle avait été fort efficace pour ôter les odeurs et la fatigue.
"Le capitaine Adiros est là?" demanda-t-elle.
"Ouais mam'zelle mais il ronque encore." répondit le garde d'une voix rocailleuse.
"Et les cadavres de Kristos? Ils sont encore là?"
"Ouais! Mais en quoi ça te concerne la donzelle." répondit le garde visiblement agacée par cette fâcheuse qui l'empêchait de terminer sa nuit.
Alexis fit un petit sourire et sortit une poignée de pièce d'argent et lui mit d'autorité dans la main.
"Je vais aller les voir et tu préviendras le Capitaine de ma présence quand il sera réveillé. Dit lui qu'Alexis Poegarlidis est en train d'examiner les cadavres."
"Alexis Poeg...comment"
"Alexis suffira." souffla-t-elle en lâchant un petit rire.
Alexis se hâta de rejoindre la petite pièce au sous-sol qui servait de morgue. Juste avant d'entrer elle apposa une crème mentholé puissante qui acheva de la réveiller et allait masquer les odeurs de putréfaction.
EN entrant elle soupira malgré elle, elle allait avoir besoin d'un autre bain. Une multitude de corps en putréfaction attendait là que l'on vienne les récupérer et les brûler. Les cadavres récupérés par la milice cette nuit et ceux des assaillants de Kristos. Cette fois-ci elle savait quoi chercher.
Elle leva l'aisselle d'un des tueurs et vit nettement le tatouage du consortium. Elle l'examina plus attentivement et remarqua ce qu'elle n'avait pas remarqué la première fois: des marques de tatouages récentes. ces hommes s'étaient fait tatoués il y a moins de 3 jours pensai t-elle.
Ensuite elle balaya le haut du corps pour regarder l'omoplate. Elle nettoya avec attention la zone remplie de sang séché, de boue et de merde pour y découvrir ce qu'elle s'y attendait désormais: un tatouage de rat.
Une fois son inspection terminée, Alexis sortit de la pièce pour tomber nez à nez avec le Capitaine Adiros. Il était encore en chemise de nuit et avait enfilé ses bottes et son pantalon en hâte.
"Alexis, Que puis-je pour vous?" demanda t-il d'une voix qui se voulait délicate mais qui était surtout celle sèche d'un homme habitué à aboyer ses ordres.
"Adiros, J'avais besoin d'examiner les corps une nouvelle fois. c'est fait! Je vous remercie et je vous conseille de les brûler au plus vite. Cela empeste!" dit Alexis de sa voix charmante.
"C'est toujours un plaisir de vous aider gente dame." fit-il en exécutant un baise main maladroit.
L'œil exercé d'Alexis se promena sur le capitaine. Elle fixa son regard puis son torse puissant et ses bras musclés. Malgré son visage peu avenant l'homme ne manquait pas de charme mais ensuite Alexis remarqua les marques sur le visage et dans le cou (maladie vénérienne sans aucun doute) les yeux tirant vers le jaune (problème au foie, boit trop) les marques sur les jointures des poings (se bat quand il est saoul) il boite (blessure au genou mal soignée sans doute) et des traces de boue et de déjections animales sur sa chemises et son bras. (Il a fini couché dans la rue hier)
"Adiros mon cher, vous devriez aller vous laver et faire soigner cette vilaine blessure au genou et je ne saurai que trop vous conseiller de voir un prêtre ou un apothicaire pour soigner vos vilaines infections."
Adiros ouvrit grand les yeux avant de cligner des deux yeux trois ou quatre fois avec la bouche béante. Un ange passa.
"Co-co-comment?" bégaya le capitaine.
Alexis partait déjà en le saluant d'un geste de la main.
"Mon métier Adiros, c'est mon métier."
Alexis sortit enfin dans la rue et prit quelques secondes à réfléchir.
"Carson Griff a recruté des Rats pour les maquiller en mercenaires du consortium avant d'attaquer. Pourquoi? Pourquoi vouloir faire croire à une attaque du consortium?"
***
L'homme entra en boitant dans la planque principale des rats, un charmant petit hôtel particulier du port. Situé à peine à quelques centaines de mètres des égouts où l'homme venait de se battre et d'être libéré par les assaillants.
Il croisa dans l'entrée Stéfano et le foudroya du regard avant de lui lâcher d'une voix pleine de douleur.
"Espèce de lâche, tu nous a abandonné en plein combat."
"J'ai pas l'habitude de rester dans les combats perdus d'avance. tu devrais faire comme moi." lâcha Stefano sans montrer la moindre émotion.
L'homme entra dans la pièce principale et s'arrêta devant le puissant demi-orc qui était assis à manger un poulet roti.
"Tout le monde n'est pas mort à ce que je vois."
"Non ils m'ont relâché en me disant qu'ils voulaient juste causer. En attendant ils nous ont défoncé et libéré l'alchimiste."
"Tu sais c'est qui?"
"Oui, il s'agit Achille Popoulos, Loria la patronne de la piqure et l'enquêtrice Alexis. Ils sont putains de fort."
"Pour Achille je dis pas mais les deux autres..."
"Pas moyen de toucher l'elfe et avec son fouet elle nous a mis la misère et l'enquêtrice elle a complètement humilié Alonzo. On aurait dit un enfant se battant contre un homme, elle semblait deviner chacune de ses attaques et parades."
"Ils voulaient quoi?"
"Discuter, sans ce con de Stéfano, il ne se serait sans doute rien passé. Il en voulait après Carson Griff."
Innocenzo Bonazzi prit une autre bouchée et réfléchi.
"Dans quoi nous as t-il embringué ce con" pensa le chef des rats.
"Il nous a coûté cher ce connard." murmura t-il
"De la bonne main d'oeuvre. Des gars compétents." murmura t-il encore. Il fit un geste de la main et congédia son homme.
"Va te soigner Victrio."
"Qu'est-ce que je fais maintenant?" pensa t-il en regardant ses lieutenants qui le fixaient.
"La meute sent que l'Alpha est en difficulté." Innocenzo fit un sourire.
"Je crois qu'il faut que j'arrête d'être le gentil!"
"Lucio! Galvino! Filos! Approchez!"
"J'ai un boulot à vous confier."


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Message  edgar pied leger Lun 13 Déc - 14:57

"Voyez-vous ma chère, le plaisir de ce qui va suivre réside uniquement dans l'anticipation de l'acte." dit l'homme en préparant ses outils sur son établi.
Il déployait lentement sa pochette en cuir fin et contemplit la panoplie de scalpel, clamps, sondes et autres pinces qui se présentait devant lui puis avec une lenteur calculée, il se retourna et contempla la pauvre barde défigurée qui été attachée sur une croix.
Courtney avait cessé de hurler des heures auparavant ou serait-ce des jours, elle ne savait pas. Elle se contenta de regarder l'homme qui se tenait devant elle avec un sourire qui se voulait amical. Elle avait décidée de ne plus réagir aux tortures pour ne pas augmenter le plaisir de ce pourri.
"Le frisson, les infimes réactions de votre corps qui vous secoueront alors que votre cerveau anticipera la douleur à venir. Je vous remercie d'essayer de lutter contre ça, cela va rendre le plaisir beaucoup plus intense." dit-il de sa voix mielleuse.
"Vous êtes un de mes sujets les plus intéressant ma chère Courtney. A tout point de vue."
Il se déplaça et tourna la croix qui retenait la jeune barde pour la faire regarder une partie de la pièce placé dans le noir."
"Fiat LUX!" dit l'homme et la lumière s'alluma dans le coin sombre. Trois grands tubes en verre et des étagères rempli de bocaux rempli d'un liquide orangé et d'organes devinrent visible.
Courtney ne put s'empêcher de hurler en voyant les corps difformes qui se tenaient en suspension dans les tubes. Ils semblaient être l'assemblage de plusieurs corps.
"Je crois que votre tête siéra mieux au corps de gauche vous ne trouvez pas?"
"Non bien sûr, je vois que vous voulez la garder" dit-il en se dirigeant vers l'établi.
"Mais cela malheureusement, n'est plus de votre ressort." dit l'homme en prenant une sonde dans sa pochette.
"Et si nous commencions?"
Soudain une porte s'ouvrit et l'homme se tourna, le regard rempli de rage.
"J'avais dit que je ne voulais pas être dérangé!" rugit-il.
Horok se tenait à l'entrée et retint un haut le cœur devant le bureau de son employeur. Le Hobgobelin avait beau être habitué et être aux antipodes d'un enfant de chœur. Il était toujours dégoûté par les expériences de son maître.
"Désolé mais je n'ai vu personne, je suis rentré par le passage secret." expliqua le hobgobelin à tout faire.
"Que me veux-tu?" dit enfin Lorcan Verrochio après avoir repris sa contenance.
"Il semble que le p'tit con est encore fait des siennes." expliqua Horok.
"Qu'as t-il fait encore?"
"Il est au Temple de Calistria dans les pétales complètement saoul et raconte sa vie aux putes. Il va encore attirer l'attention du vieux sur lui." expliqua Horok.
Verrochio baissa la tête et soupira.
"Ce crétin va finir par se faire déshériter au profit de cette petite catin d'Alysee! Et elle est trop maligne. Je suis certain qu'elle a des doutes à mon encontre mais trop loyale pour m'accuser sans preuves."
Verrochio soupira une nouvelle fois et se retourna pour regarder Courtney avant de reposer la sonde dans son emplacement dans la pochette.
"Courtney ma chère, il semble que nous allons devoir remettre nos festivités à plus tard, mais le plaisir ne sera que plus grand après tout. je dois vous quitter pour m'occuper d'une affaire importante."
Verrochio quitta la pièce sombre en compagnie d'Horok.
"Ah! Horok mon brave, vous allez vous occuper de Jezabel Bardasano. Elle me cause du soucis et je crois avoir été imprudent une fois n'est pas coutume. Vous vous en occupez séance tenante."
"Il est dans la chambre habituelle?" demanda Verrochio.
"Oui." répondit Horok.
Verrochio fit une incantation et des gestes cabalistiques et disparut soudain et réapparu 1km et demi plus loin dans une pièce sombre. Il ouvrit la porte, quitta la petite maison dans le quartier des pétales et se dirigea vers le Temple de Calistria qui se trouvait non loin de là.
Pendant ce temps Horok ouvrit le passage secret et entra.
"S'occuper de Bardasano, il en a de bonne lui!" grommela t-il.
***
Jezabel Bardasano contemplait le port d'Absalom depuis la dunette de son navire. Elle vit son second approcher d'elle dans sa vision périphérique.
"Est-on prêt à appareiller?" demanda-t-elle bien qu'elle connaissait déjà la réponse. Parfois des conversations banales permettaient de lui faire oublier un instant ce qu'elle avait apprit sur Verrochio.
"Oui Dame Jezabel." répondit de sa voix de stentor Rolf le puissant, qui était grand même pour un Ulfen.
"Donnes ça à Grady et on appareille. On rentre à la maison." dit Jezabel en tendant un parchemin cacheté.
Rolf prit le parchemin et quitta sa maîtresse, inquiet de la peur qu'il lisait sur son visage. C'était la première fois depuis qu'il la connaissait, vingt ans.
Il arriva à la coupée et descendit sur le quai ou un jeune homme l'attendait et lui tendit le parchemin.
"Tiens et surveille bien tes arrières avant d'y aller." dit il à Grady.
Grady prit le parchemin et fit un signe de tête pour signifier qu'il avait comprit et s'éclipsa.
Rolf ne savait pas pourquoi il avait laissé cette consigne mais si Dame Jezabel avait peur c'est que le contenu de cette lettre devait être important.
Rolf se retourna et fit un signe à plusieurs de ses matelots.
"On appareille! Magnez vous le train bandes de fainéants!"
Il monta à bord et salua la coupée par habitude mais aussi pour regarder à nouveau le hobgobelin qui les fixait depuis l'entrée d'une taverne.
"Tiens Horok? Qu'est-ce qui nous veux?" pensa t-il.
Le hobgobelin, quant à lui, pestait d'être arrivé trop tard, ses hommes se positionnaient encore quand il vit Rolf le puissant remonté à bord après avoir donné quelques choses à un gosse. Il va falloir qu'il s'en occupe en mer et donc recruter du personnel qualifié. Il fit un signe à Garth qui s'approcha et désigna le gamin qui se faufilait dans la foule du quai.
"Ramènes moi ce qu'il a prit." dit simplement Horok.
Garth partit de suite sans un mot à la poursuite de sa cible.
Grady courait aussi vite qu'il le pouvait dans les petites ruelles du quartier du port avant de s'arrêter pour reprendre son souffle et regarder si son poursuivant était toujours là.
Il semblait l'avoir enfin semé mais il n'en était pas certain. Il avait eu de la chance de le repérer alors qu'il quittait le port. L'homme avait percuté un étal de pomme et cela avait attiré l'attention du jeune voleur. il avait su immédiatement que l'homme le suivait.
Grady avait zigzagué dans la ville sans direction précise pour le semer. Maintenant qu'il semblait au calme, le jeune voleur prit le temps de regarder la missive et remarqua le symbole de Griffon et le nom Catriona D'Amerys.
Il remit le parchemin dans la doublure de sa veste et repartit avec prudence, cette fois-ci en direction des pétales et du manoir Greyfeather.
Garth soupira et un frisson lui parcouru son échine de demi-orc. Horok n'allait pas être content s'il ne retrouvait pas ce petit con très vite.
"Putain de vendeur de pommes!" pesta t-il tout en fustigeant la poisse qui semblait le suivre ces temps-ci.

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Message  edgar pied leger Ven 17 Déc - 16:43

Aldo marchait d'un pas hésitant vers la belle demeure situé dans le quartier du port. Cela faisait maintenant 10 ans qu'il n'avait pas vu son ancien compagnon du crime. Chacun avait changé de vie et plutôt réussi dans la vie mais lui plus que moi pensa Aldo.
Il arriva enfin devant la lourde porte en chêne et frappa sur le loquet après quelques secondes de réflexion.
Aldo déglutit, les nerfs en pelotes et une sueur froide coulant dans sa nuque. Il n'était pas un lâche, mais ce qui s'apprêtait à faire était très tendu. Il marchait sur le fil du rasoir au dessus d'un lac d'acide et sous le feu d'archers elfes. Bref je suis dans la merde! pensa t-il.
Après quelques minutes, un valet ouvrit la porte et après avoir regardé vers le haut, baissa le regard. Le valet paraissait bizarre comme dépourvu de tout sentiment voir d'humanité.
"Monsieur?" dit le valet.
"Je désire voir Maître Verrochio. Je n'ai pas rendez-vous mais dites lui que son vieil ami Albert a une clé pour lui." répondit Aldo avec une voix d'un calme absolu.
Le valet le regarda et dit avant de refermer la porte.
"Attendez je vous pris."
Aldo fit un geste plein de grâce pour signifier son accord et attendit.
"Pourquoi faut-il que tu gâches tout!" dit Lorcan Verrochio à Eadwyn Edgerton qui était encore saoul et vaseux.
Le jeune noble se tenait la tête à cause de la gueule de bois.
'J'a j'a j'avais juste envie de rigoler et de baiser des catains." bégaya t-il
"Je t'ai déjà dit, tant que le vieux et ta soeur sont en vie il faut faire attention. Tu dois être prudent sur tes petits vices. J'en ai marre de nettoyer derrière toi."
"Fallait que je fête le coup que j'ai réalisé avec ma soeur."
"Quel coup?"
"J'ai orienté les doutes sur mon oncle Quentin à propos de nos petits trafics." expliqua Eadwyn.
"Tu n"as pas une potion pour mon mal de tête?"
"Pardon?" la surprise de Lorcan était pour une fois visible, il en avait perdu son flegme habituel.
"Un médicament, as tu..."
Lorcan l'interrompit d'une voix cassante.
"Avant! Qu'as tu dit avant? Que tu as mis ca sur le dos de Quentin? Tu as mis ça sur le dos d'un champion de Sarenrae? j'ai bien compris." Lorcan était complètement abasourdi.
"Ben oui!" répondit Eadwyn comme si c'était évident.
"Tu as réflêchi longtemps à ça ou ca t'est venu comme ça?" dit Lorcan avec un ton faussement badin.
"J'ai improvisé sur le moment, malin non?" répondit Eadwyn rempli de fierté.
Une aura noire explosa autour de Verrochio et terrifia le jeune noble qui se jeta au sol rempli de terreur et s'urinant dessus.
"Espèce de crétin, tu as définitivement amené les doutes de ta soeur sur nous!" dit Lorcan d'une voix semblant sortir d'outre tombe.
C'est à ce moment que le valet entra et ne préta aucune attention au noble allongé sur le tapis qui pleurait, roulé en boule dans une flaque d'urine.
"Maître, un gnome prénommé Albert prétend avoir une clé pour vous." expliqua le valet.
Lorcan reprit contenance et sortit du bureau en jetant un regard plein de mépris à l'héritier Edgerton.
"Toi tu attends là et tu pries pour ma magnanimité."
Le valet ferma la porte du bureau derrière Lorcan et se dirigea vers la porte d'entrée tandis que Lorcan attendait dans le hall.
Le valet ouvrit la porte et indiqua à Aldo d'entrer.
Celui-ci s'avança et aperçu Lorcan Verrochio.
"Bonjour Merkomon cela fait un bail." dit Aldo d'une voix assuré malgré tout.
"Certainement pas assez Albert ou devrai-je dire Aldo le magnifique."
"Que veux-tu on se refait pas! Et toi toujours tes petits plaisirs?" La voix d'Aldo était presque moqueuse pour qui ne connaîtrait pas le gnome. Pour ceux, comme Lorcan qui le connaissait on pouvait lire la peur.
"Rien ne change somme toute!" dit simplement Lorcan avec un petit sourire.
"Tu as quelques choses pour moi?"
"Oui, ceci." Alod sortit la clé ouvragée de sa poche.
Lorcan murmura une incantation et fit deux trois gestes et la clé flotta vers lui.
"Tu espères une récompense pour me l'avoir volée puis restituée?" dit Lorcan d'une voix remplie d'hélium.
"Non je viens te la restituer et te prévenir."
"De quoi?"
"Que la compagnie engagée par Alysee Edgerton va arriver ici sous peu, quelqu'un a prévenu l'elfe. Le père est au courant et est en train de regrouper ces troupes."
"Pourquoi me la voler et venir me la restituer?" demanda Lorcan sincèrement curieux.
"Une erreur, simplement une putain d'erreur. Un contact m'a dit que Pelletier avait engagé Bardasano pour lui ramener un coffre qui correspondait à une clé. J'ai fait voler la clé pour la revendre à Pelletier et c'est une fois que l'on m'a ramené cette clé que j'ai vu ton sceau dessus."
"Ca tombe bien pour toi, J'allais m'occuper de ça après mon affaire en cours." Dit Lorcan en empochant la clé.
"Cela veut sans doute dire que nous sommes quittes, et en souvenir du bon vieux temps. Par contre si je te revois..."
Aldo salua Lorcan et sortit à reculons sans ajouter un mot, ni même un geste de trop. Il connaissait Merkomon et savait qu'il était tiraillé par son sadisme.
Une fois dehors il s'empressa de fuir vers son cirque.
"Je crois qu'il est temps de partir en tournée avec la troupe." murmura Aldo.


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