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Les Provinces de L'Empire, des états voisin et description des peuples

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Message  Svenn Mer 17 Aoû - 20:34

Les grandes provinces de l’Empire et leur Habitants.

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Source des extraits : Les héritiers  de Sigmar, Chapitres traits provinciaux ,Copyright Games Workshop Ltd 2006.

L’Averland

EN BREF
Nom officiel: grand comté d'Averland
Souverain : aucun ; succession incertaine
Gouvernement: autocratie royale soutenue par des propriétairesterriens féodaux
Capitale : Averheim
Villes franches : aucune
Exportations principales : bétail, articles en cuir, porcelaine, vin

La région

L'Averland, dénué des grandes forêts qui couvrent le reste de l'Empire, est une suite de plaines et de vallons s'étendant sur un axe nord-ouest/sud-est, entre les cours d'eau que sont le Reik supérieur, l'Aver et le bief Bleu. À l'ouest, on trouve le Wissenland et Nuln, tandis que les plaines prennent de l'altitude vers l'est pour atteindre les Montagnes Noires et les Montagnes du Bord du Monde. C'est dans ces massifs que siègent les royaumes des nains, entre l'Averland et les
Principautés Frontalières.

L'Averland est une contrée fertile aux plaines irriguées par les flots annuels des grands fleuves qui la bordent. Certaines années, les eaux montent bien plus haut que la normale et inondent nombre de cités et bourgs dressés sur leurs berges. Les Averlanders y voient le prix à payer pour les récoltes abondantes dont ils bénéficient. Au cours des dernières années, les Comtes Électeurs d'Averland ont commencé à discuter avec les nains de Karak Angazhar, dans les Montagnes Noires, de la possibilité de construire une série de barrages et de digues sur la rive nord du Reik supérieur, de manière à en contrôler les flots au cours de la saison des crues. Mais le Wissenland et la guilde des ingénieurs de Nuln s'y sont opposés. LeWissenland parce qu'il estime que les terres en pâtiront plus encore, tandis que la guilde revendique ce genre de travaux, qui devraient, selon elle, revenir aux humains.

Quand on s'écarte des cours d'eau, les plaines s'élèvent  progressivement vers le centre géographique de la province où la vielle route des nains rencontre celle d'Agbeiten, à Heideck. Les terres intérieures de l'Averland sont faites de petits villages de fermiers éparpillés à travers les vastes fiefs de la noblesse rurale. Dans les terres occidentales et centrales de la province, les nobles se consacrent essentiellement à l'élevage du célèbre bétail à longues cornes de l'Averland. Ils mènent chaque année leurs troupeaux jusqu'aux parcs et abattoirs d'Averheim et de Longingbruck avant d'en exporter la viande. Si certains barons, en particulier du côté de Nuln, adoptent un comportement guindé et ne s'abaissent pas à mener leurs bêtes au marché, les familles conservatrices mettent un point d'honneur à conduire personnellement leur troupeau pour en faire l'étalage devant leurs rivaux. Les habitants de ces deux villes ont appris à rester à l'écart des tavernes locales quand les propriétaires fermiers sont en ville, leurs serviteurs étant connus pour aimer la castagne.

Dans la partie centre-sud et les terres orientales de la province, l'élevage laisse en partie place à la viticulture, le sol y étant plus propice à la vigne de qualité que dans la plupart des régions fertiles de l'Averland occidental. On y presse les vendanges, pour faire le vin sur place, à moins de les transporter jusqu'aux villes voisines où des courtiers les vendent aux vinificateurs de la région. Parmi les vins les plus célèbres de l'Averland, on compte le Grenzstadter, cru blanc qui s'arrache à prix d'or à Marienburg, où il est très en vogue, mais aussi, pour des raisons tout autres, le « rubis » de Longingbruck, produit peu élaboré qui fait la joie des mendiants distingués, de Nuln à Carroburg.

Tout à l'est, on trouve les courtiers en pierres précieuses, ressources minières et fourrures. De nombreux humains travaillent à la mine dans les contreforts des Montagnes Noires et des Montagnes du Bord du Monde. En échange du droit d'exploitation, ils reversent une partie du fruit de leur travail au seigneur des lieux. Néanmoins, rares sont ceux qui s'aventurent bien loin sous les montagnes car ils risqueraient d'empiéter sur les concessions des nains, qui n'hésitent pas à traîner les contrevenants devant les tribunaux humains pour y exiger des dommages et intérêts. Les Comtes Électeurs d'Averland font leur possible pour satisfaire les nains et ont discrètement demandé à leurs vassaux de se prononcer en leur faveur, du moins dans la mesure du possible.

Les fourrures issues des montagnes se répartissent principalement entre le castor, la loutre et, plus rarement, le vison bleu, nommé ainsi en raison des reflets qu'il présente. Les fourrures de qualité atteignent des prix élevés sur les marchés des grandes villes, où les trappeurs doivent prendre garde à ne pas se faire voler leur marchandise durement acquise.

Les habitants
Les Averlanders avancent que leurs ancêtres investirent la province au cours des grandes migrations qui se déroulèrent aux alentours de 1000 CI. Maîtrisant parfaitement les chevaux et les chars de guerre, les Brigondiens s'imposèrent sur les tribus existantes et devinrent les seigneurs de toutes les terres sur lesquelles leur regard se portait. Depuis leur grand campement et leur fort, sur le site de ce qui allait devenir Averheim, les rois brigondiens guerroyaient contre les humains des tribus Unberogen, Asobornes et Merogen, mais également contre les bandes d'envahisseurs orques et gobelins. Ils entretenaient de bonnes relations avec les nains, auxquels ils assurèrent souvent la cavalerie sur le champ de bataille. Les Brigondiens se firent une réputation de guerriers féroces qui aimaient frapper vite et fort, et ils jouissaient du respect des plus acerbes de leurs rivaux. Pour preuve, Siggurd, leur chef, reçut l'honneur d'accompagner Sigmar en personne lors de la charge
finale de la bataille du col du Feu Noir.

Si le temps et les migrations ont apporté un sang nouveau en Averland, les traditions brigondiennes restent tenaces. Bien qu'ils ne prennent plus leurs voisins d'assaut (en dehors des rares guerres civiles) et qu'ils ne montent plus leurs chars au combat, les Averlanders constituent aujourd'hui encore des troupes solides qui savent conserver leur sang-froid et ne rompent pas facilement. Les nobles combattent en formation montée, armés de lances et d'épées, tandis que les fantassins, piquiers et arbalétriers assurent le soutien. Bien qu'aucun Comte Électeur n'assure la coordination militaire, la noblesse de la province a formé plusieurs régiments d'infanterie pour affronter la Tempête du Chaos, les rescapés revenant par petites groupes dans cette province disputée.

Le peuple d'Averland est assez étrange. On murmure que le fier sang des Brigondiens aurait figé avec le temps, la consanguinité et l'influence sinistre des Montagnes Noires. Le reste de l'Empire considérait déjà les Averlanders comme des individus «lunaires», mais l'avènement du Comte Électeur Marius Leitdorf, dit le Fou, ne fit rien pour limiter les railleries. Sous leur meilleur jour, on peut dire des Averlanders qu'ils sont ouverts, passionnés et honnêtes. Quand ils trouvent quelque chose d'amusant à un enterrement, ils rient à gorge déployée. Quand quelqu'un les dérange, ils lui font savoir. Les Averlanders sont connus pour leur générosité, en particulier dès que cela touche aux divertissements et à l'art du récit, détail qui n'aura pas échappé aux baladins. Les nains sont également les bienvenus en Averland, leur franc-parler étant très apprécié.

Au chapitre des travers, on peut facilement trouver les Averlanders contradictoires, frivoles et lunatiques. L'astrologie et autres superstitions sont très populaires dans la région, et les marchands préfèrent parfois abandonner une affaire conclue à « une heure défavorable » ou un «jour de malchance». Marius Leitdorf, dont les déprimes sinistres et les rages incompréhensibles sont restées célèbres, était considéré comme l'exemple type du tempérament averlander. On a même entendu des tueurs de trolls raconter que les Averlanders étaient «un peu bizarres dans leur tête». Leur nature versatile a suscité de nombreuses plaisanteries sur les régiments d'Averlanders qui battent en retraite à la moindre frayeur, ce qui a le don d'irriter les intéressés au plus haut point. Ces derniers prennent très mal tout ce qui pourrait suggérer que leurs prouesses martiales sont inférieures à celles des citoyens des autres nations. Les Averlanders sont également connus pour leur intolérance à l'égard des hommes de loi et des contrats, car après tout un homme peut changer d'avis. Ceux qui traitent avec les Averlanders sont constamment soumis à l'insistance de ces derniers à tout faire «sur l'honneur», ce qui est pénible quand on connaît le manque de fiabilité dont ce peuple fait preuve. On murmure que cette «lubie de fer» serait en réalité une astuce des marchands du pays.

Actuellement, il n'y a pas de souverain établi en Averland. Leur Électeur, Marius Leitdorf, fut assassiné en 2250 CI et aucun prétendant au titre ne s'est pour l'instant démarqué. Les autres provinces voient là une attitude typique des Averlanders : alors que partout ailleurs, cela se serait décidé par une bonne guerre, aussi brève que franche, les Averlanders préfèrent recourir au jeu des manigances, de la surenchère et des manoeuvres politiques. Les Leitdorf sont de relatifs débutants en matière de pouvoir. Ils ont évincé la famille Alptraum, qui régnait alors, et pris le pouvoir par un coup d'État aussi brillant qu'inhabituel. Mais cette emprise ne semble pas être vouée à durer. Pendant que les enfants et les parents du Comte Électeur s'affrontent, les Alptraum rebâtissent tranquillement leur fortune et leur influence. Pour compliquer les choses, les faveurs de la noblesse semblent changer avec chaque phase lunaire. A un moment, les aristocrates montrent une préférence pour un candidat, pour porter leur dévolu sur vin autre le lendemain. Il n'est pas un prétendant au titre qui puisse compter sur vin quelconque soutien contre ses rivaux. Selon certains érudits, cette situation serait profitable à la noblesse fortunée du pays, car tant que les affaires électorales sont menées au nom d'vin défunt, on ne peut établir de nouvelles taxes ni intenter de nouveaux procès. Il est vrai que de nombreux marchands ont des raisons de se réjouir de ce sursis et ne sont nullement pressés d'assister au retour à la «normale».

Les Averlanders ont un accent assez étrange, presque chantonnant. Ils ont tendance à adoucir les syllabes dures et à allonger les voyelles. Nombreux sont les artistes et les jeunes aristocrates aux prétentions poétiques qui cherchent à imiter cet accent, croyant que tous les grands génies sont un peu fous.

Hochland

EN BREF
Nom officiel : grande baronnie du Hochland
Souverain : Comte Électeur Aldebrand Ludenhof, grand baron duHochland, maréchal du bief de laTalabec, défenseur des Sanctuaires,baron de Hergig
Gouvernement: féodal, entouré d'une assemblée de barons, decitoyens et d'ecclésiastiques. Actuellement sous loi martiale
Capitale: Hergig
Villes franches: aucune
Exportations principales: bois, marchandises en bois

La région

Le Hochland, qui comprend l'extrémité orientale de la forêt de la Drakwald, est une province très boisée, bordée par les Monts du Milieu au nord-est, ainsi que par le Drakwasser, laTalabec et la Louve, respectivement à l'ouest, au sud et à l'est. À l'ouest, au-delà d'une bande de terre hochlander située sur la rive gauche de la Dralsvasser, s'étend le Middenland, tandis que leTalabecland se trouve au sud et que l'Ostland ceinture le Hochland par le nord et l'est. Bien à l'intérieur des terres de cette province, on trouve les collines deWeiss,une contrée dangereuse qui mêle coteaux et marécages, et que seul Fort Schippel surveille.

Bien qu'elles soient principalement recouvertes de forêt, les propriétés agricoles qui longent les cours d'eau et encadrent les villages sont fertiles grâce à l'irrigation importante que l'on trouve au sud des hauteurs des Monts du Milieu. C'est ainsi que le Hochland assure son autosubsistance, même si les victuailles de luxe doivent être importées de Middenheim et de Talabheim. Les importantes chutes de neige hivernales et les pluies diluviennes du printemps rendent les villes du Hochland vulnérables aux inondations, malgré les nombreuses digues dans lesquelles a investi la maison Tussen-Hochen, qui dirigeait précédemment la province, pour contrôler les crues. N'ayant pas résisté à l'invasion d'Archaon, beaucoup de ces structures sont désormais en ruine, et on prévoit famine et inondations pour l'année à venir.

Si l'on quitte laTalabec pour aller au nord, les terres s'élèvent progressivement jusqu'aux massifs des Monts du Milieu, pics menaçants revendiqués par beaucoup, mais en réalité contrôlés par personne. Trois routes principales serpentent à travers la province. La route de la Vieille Forêt relie Middenheim à Talabheim et se prolonge au-delà, la portion qui traverse le Hochland partant de Krudenwald pour s'approcher de la ville-sanctuaire de Gruyden, avant de terminer au niveau du bac de laTalabec .Alors que cette route était très empruntée, le trafic en provenance du nord est désormais presque nul si l'on exclut les messagers impériaux et les troupes de soldats que génère la guerre. La route du Nord assure la communication entre Wolfenburg (Ostland) et Krudenwald, tandis que la route Nouvelle ouvre la voie entre l'Ostland méridional, mais aussi Delberz et Altdorf. Ces deux voies furent construites par des comtes d'une autre époque, dans le cadre d'un plan de développement de l'économie du Hochland, par le commerce, les droits de passage et le tourisme, même si la guerre a brisé ces ambitions. Les voies principales apparaissent comme des zones dangereuses, certains tronçons étant entièrement contrôles par des hors-la-loi. Les forces armées du comte n'en reprennent que très progressivement la maîtrise. Les propositions d'aide du Comte Électeur du Talabecland, sous forme de troupes importantes visant à «restaurer l'ordre», ont jusqu'ici été systématiquement déclinées.

Le bois d'œuvre et les objets en bois constituent l'essentiel du commerce du Hochland. D'épais chênes et platanes poussent au sud, tandis que le nord est plus propice aux pins et aux cèdres. Les guildes de bûcherons s'occupent de la coupe des arbres et de l'élagage, ainsi que de l'acheminement des troncs par la rivière jusqu'aux moulins d'Esk, de Bergendorf, de Krudenwald et de Hergig. Le bois est ensuite acheté par des courtiers, chargé sur des chalands et expédié. Les forestiers du sud attendaient que le comte Ludenhof fasse construire un moulin sur la Talabec pour ne plus avoir à envoyer leur bois jusqu'à Ahlenhof dans le Middenland, mais ce projet a été repoussé. Le moulin de Hergig est récent. Sa construction fut d'ailleurs un sujet polémique avant la guerre, car l'Électeur d'Ostland estimait que cela encourageait l'exploitation illégale des forêts sur ses terres et exigea la mise en place de droits de passage pour le bois acheminé par la Louve. Cette question aurait bien pu dégénérer en conflit violent si Archaon n'était pas venu chambouler les plans des uns et des autres.

Au coeur de la forêt, s'étendent les collines de Weiss, lande marécageuse très peu peuplée de coteaux essentiellement empruntés par des braconniers, et des chasseurs et trappeurs agissant dans la légalité. L'essentiel de cette contrée est le domaine royal des comtes du Hochland, que surveille la garde de Fort Schippel. Lors de l'invasion des forces d'Archaon, certaines peaux-vertes trouvèrent les collines de Weiss à leur goût, si bien que la zone et les bois environnants sont désormais infestés de gobelins et d'orques de trois tribus différentes, en plus des hors-la-loi humains.

Les habitants

La plupart des Hochlanders descendent de la fière tribu Chérusen. Après s'être mêlée quelque temps avec lesTaléutes du Talabecland, la tribu finit par quitter les terres de la Grande Forêt et migra vers une petite région proche des Monts du Milieu. Ce fut dans ces bois verdoyants regorgeant de gibier que ce peuple trouva l'endroit rêvé. Moins guerroyeurs que leurs voisins, ils se  contentaient de chasse, de pêche et de chants à la gloire de Taal et de Rhya. Quand d'autres tribus ou des bandes orques les assaillaient, les premiers Hochlanders allaient se fondre dans leurs forêts et se défaisaient de leurs ennemis par la ruse. À l'époque de Sigmar, les Hochlanders (appelés ainsi parce qu'ils étaient en amont de leurs cousins du sud) étaient devenus d'habiles éclaireurs et francs-tireurs. En outre, ils jouèrent un rôle non négligeable lors des guerres de Sigmar. En retour, ce dernier nomma leur chef Aloysis comte de l'Empire, ce qui ne fut pas du goût du comte du Talabecland, qui estimait alors que les liens de sang lui octroyaient le droit de diriger le Hochland.

Le Hochland est une petite province très fière, célèbre pour ses chasseurs et ses traqueurs. Les plats traditionnels de venaison cuite sont exportés à travers l'Empire, mais les fins gastronomes affirment qu'ils restent meilleurs quand ils sont cuisinés sous la nuit étoilée du Hochland. Les Hochlanders les plus estimables le sont pour leur loyauté, leur vaillance et leurs facultés d'adaptation. Les Hochlanders modernes font partie des gens les plus ouverts et affables de l'Empire. Leur pays se trouvant à la croisée des chemins de beaucoup de voies du nord et de l'est de l'Empire, ils ont acquis une tolérance qu'on ne retrouve pas souvent ailleurs. Bien qu'on trouve surtout des fidèles de Taal et de Rhya, ainsi que de Sigmar, les contacts fréquents avec les voyageurs et les marchands qui empruntent ces voies ont accru la popularité d'Ulric dans le nord-est, tandis que le culte de Shallya est aussi bien représenté. À force de côtoyer des étrangers instruits, vin respect pour les intellectuels s'est installé, si bien que les dirigeants de Hergig ont encouragé la création d'académies privées et même d'une école de magie, dont les professeurs se sont montrés décisifs pour rompre le siège d'Archaon.

Se rendant bien compte que leur terre n'était pas adaptée à la culture ou l'élevage à grande échelle, les gens du Hochland ont fait leur possible pour encourager les étrangers à leur rendre visite et laisser un peu de leur argent derrière eux. On peut trouver des temples et sanctuaires de plusieurs fois dans presque tous les villages et villes. Chaque site de ce type est présenté comme le théâtre d'un miracle passé, des reliques bénies étant proposées à la vente. Des relais de coche fortifiés sont apparus le long des voies pour le confort des voyageurs, plusieurs ayant été achetés par les compagnies rivales que sont le Tunnel et le Loup Véloce. Au cours de la guerre, plusieurs de ces relais ont servi de points de ralliement cruciaux pour la résistance.

Passionnés de chasse sous toutes ses formes, de récits d'amitié inébranlable et de ballades légères, les Hochlanders sont également connus pour se laisser distraire facilement. Certaines personnes murmurent également que leur courage naturel est davantage la conséquence d'une grande naïveté que d'une réelle loyauté. On plaisante beaucoup sur le fait que les Hochlanders attachent davantage d'importance à leur arc qu'à leur femme, mais la plupart de ces traits d'humour sont un peu trop grivois pour être rapportés ici. Cette passion pour le tir d'élite a donné naissance aux excellents régiments de longs fusils du Hochland, qui se sont montrés si utiles récemment. On dit que l'esprit du Hochland résiste à toutes les formes de défaitisme, même «au-delà du trépas». Au cours de ces dernières années, de nombreux événements se sont cependant succédé, qui ont pu altérer la personnalité traditionnellement optimiste et ouverte des Hochlanders.

Au cours de la Tempête du Chaos, de nombreux villages et plusieurs villes du Hochland furent pillés et brûlés, leur population massacrée ou enlevée pour en faire des esclaves ou quelque sinistre offrande. Si quelques communautés ont résisté, la plus grande partie du Hochland est désormais une terre ravagée, sans foi ni loi. Des agitateurs religieux apparaissent régulièrement pour mettre les gens en garde contre la fin imminente qui viendra les punir pour leurs péchés. Meurtris par les récents événements et endeuillés de nombreux parents et amis, beaucoup de Hochlanders commencent à se faire à cette idée.

Les gens du Hochland sont connus pour leur façon de parler, chaude et optimiste, plus que pour leur accent, qvii est peu marqué. Leurs paroles sont généralement empreintes de nombreuses références animalières.

LE MIDDENLAND

EN BREF
Nom officiel : grands-duchés de Middenheim et du Middenland
Souverain : Comte Électeur Boris Todbringer, graf de Middenheim,grand-duc du Middenland, prince de Carroburg, protecteur du Drakwald, gardien des Monts du Milieu, élu d'Ulric
Gouvernement: Middenheim: féodal, accompagné d'une bureaucratie puissante ; Middenland : féodal, avec une assemblée de nobles,de citoyens et d'ecclésiastiques à Carroburg (qui ne s'est pas réunie depuis 170 ans)
Capitale: Middenheim
Villes franches : Carroburg, Delberz
Exportations principales : vin, fer, laine et articles en laine, argentextrait dans les Monts du Milieu

La région

Fondé par les antiques Teutogen, qui constituaient peut-être la tribu la plus féroce de la confédération de Sigmar, le grand-duché de Middenheim et du Middenland (que l'on appelle plus communément le «Middenland») assure la vitalité de tout le nord de l'Empire. Par sa puissance militaire et économique, cette province domine tous ses voisins du nord et de l'est, que ce soit le Hochland, l'Ostland ou le Nordland. Son influence rivalise avec celle du Reikland et du Talabecland, et sa grande cité de Middenheim se considère comme  l'égale de Nuln et d'Altdorf. Le Middenland a donné naissance à plusieurs empereurs par le passé et compte bien perpétuer cette tradition. Quand une crise régionale menace l'Empire, le Middenland est considéré (et se considère) comme la voix du Nord.

Le Middenland est constitué d'une longue bande de terre qui s'étend du Reik et de la Grande route du Nord du Pays perdu à l'ouest et au sud-ouest, pour atteindre le Hochland et les Monts du Milieu à l'est. Au sud, de l'autre côté de la Talabec, se trouve le Talabecland, qui rivalisait autrefois avec le Middenland pour diriger le culte d'LIlric.Au nord, se tient son allié le Nordland et la forêt de Laurelorn, qui abrite les mystérieux elfes sylvains, parfois hostiles. La méfiance des elfes à l'égard du Middenland n'est pas vraiment fondée, ceux-ci lui reprochant de vouloir conquérir la forêt, alors que ces ambitions datent de l'époque antique des empereurs du Drakwald.
La Drakwald est une vaste et ancienne forêt qui s'étend de la frontière  Pays Perdu aux confins du Hochland. Si l'espèce humaine a établi quelques communautés dans ces bois, en particulier dans les profondeurs, la forêt regorge de secrets, qu'elle ne divulgue pas  gracieusement  Des dragons y résidant terrorisaient les tribus d'antan et l'Empire naissant, jusqu'à ce qu'un empereur tue le dernier représentant de l'espèce. Cela ne saurait empêcher les chasseurs de trésor les plus téméraires de braver le cœur de la Drakwald pour retrouver quelque amas de fortune au fond d'un antre perdu de dragon, à moins qu'ils ne soient intéressés par les œufs, dont on dit qu'ils restent éternellement fertiles, n'attendant qu'une grande chaleur pour éclore.

Sous les voûtes profondes de cette forêt se cachent également les hommes-bêtes, descendants de pillards d'une autre ère, qui se multiplient et attendent, n'attaquant qu'à l'occasion une ferme isolée ou un petit groupe de voyageurs, jusqu'au moment où le Chaos jettera son dévolu sur le nord. Les nobles et les citoyens de la province montent parfois des expéditions visant à éradiquer cette menace, mais les hommes-bêtes survivants ne font à chaque fois que s'enfoncer encore plus dans la forêt, pour reconstituer patiemment leur meute.

Dans la partie la plus occidentale de la province, on trouve les marais du Midden, une vaste étendue de collines et de marécages stériles, sources de plusieurs affluents du Reik. On raconte que les grands plans d'eau qui les composent sont aussi figés que la glace, même quand le vent souffle fort, si étales qu'ils reflètent parfaitement le ciel nocturne. Des aristocrates et autres individus privilégiés s'y rendent  parfois lors d'expéditions de pêche, les truites étant réputées pour être les plus savoureuses de tout l'Empire. Mais on dit également que les marais sont hantés. On peut distinguer d'étranges lueurs noctvirnes dans la brume et on dit que les fantômes des soldats du Drakwald tués autrefois hantent désormais les marais les plus reculés.

Dans la partie située la plus au sud-est se trouvent les collines Hurlantes, où les vents se lamentent à travers les terres argileuses désolées tels les esprits des morts. Le château de Middenstag protège la route qui relie Delberz à Hergig des hors-la-loi qui se cachent dans les collines et les gorges. Au nord, près de Middenheim, le sol se  transforme progressivement en bourbier pour donner ce qu'on appelle le «Schadensumpf». Bien que quelques villages modestes subsistent en récoltant de la limonite, il n'y a pas grand-chose d'intéressant en ces lieux. Le Schadensumpf sert également de refuge pour les criminels qui fuient la justice du graf. On remarquera la concentration de grues noires qui migrent chaque automne depuis le Schadensumpf pour rejoindre le climat chaud deTilée, avant de revenir au printemps. Les aigrettes fournies par ces oiseaux sont très élégantes sur les chapeaux, ce qui, l'an dernier, a amené le graf à imposer une taxe sur chaque oiseau attrapé. D'un autre côté, cette décision a engendré une recrudescence du braconnage et de la contrebande.

Les habitants
Les Middenlanders descendent des belliqueuses tribus teutogens. Féroces et implacables, ils façonnèrent rapidement un royaume dans les terres cruelles que sont les collines Hurlantes, n'hésitant pas à repousser la tribu des Jutones, alors autochtone, dans les profondeurs brumeuses du Pays Perdu. Quand Sigmar se présenta à eux, il découvrit une tribu au caractère inflexible et au sens aigu de l'honneur. Bien que d'autres tribus se soient ralliées sous sa bannière, les Teutogens refusèrent de se soumettre au futur dieu. Sigmar fut finalement obligé de tuer Artur, leur chef, en combat singulier, pour prouver sa valeur et sa force à ce peuple obstiné.

Comme tous les habitants du Nord, Les Middenlanders sont connus pour leur opiniâtreté. Ceci, ainsi que leur sang teutogen et leur tempérament enflammé, leur a donné cette réputation de  raditionalistes incontrôlables. Ils détestent toute forme de changement et défendent sans répit tout ce qu'ils considèrent comme la «tradition». Ils sont toujours les derniers à admettre qu'ils ont tort et les premiers à défier les chefs indignes. Si ceux du Middenland du sud sont moins véhéments que leurs cousins du Drakwald, ils sont tout de même considérés comme grossiers, arrogants et dominateurs par le reste de l'Empire.  

Sous leur meilleur jour, on doit admettre que les Middenlanders sont d'ardents défenseurs concepts tels que la fierté, la propriété et les traditions. Quand une taxe injuste est imposée, les Middenlanders protestent dans la rue, torche et fourche en mains. Il leur arrive de se mobiliser pour une personne précise, en particulier quand il s'agit de veuves de guerre destituées, d'orphelins ou de membres de guilde exploités. C'est ainsi que la politique du Middenland est animée par une composante brute et populaire que l'on ne retrouve pas beaucoup dans les autres provinces.

Au chapitre des travers, les Middenlanders apparaissent comme des individus colériques et intolérants. Non seulement, ils sont prompts à ridiculiser (et parfois rosser) les personnes qu'ils trouvent un peu trop affectées et élégantes, mais ils se montrent aussi extrêmement méfiants à l'égard de toute influence étrangère à leur province. Ils refusent d'utiliser les quelques mots bretonniens, tiléens ou estaliens qui sont entrés dans le reikspiel. Commander du cognac bretonnien dans une taverne du Middenland se traduit invariablement par un silence béant, tous les clients regardant avec des yeux ronds  l'inconscient qui vient de signer son arrêt de mort. Curieusement, si un étranger ne se laisse pas démonter et démontre au contraire la fierté de son pays,les Middenlanders l'acceptent souvent comme une «âme plus digne que les autres», qui a sûrement «du sang teutogen; Ulric seul sait où nos ancêtres ont voyagé, pas vrai ? »

Les Middenlanders sont divisés en ce qui constituait autrefois des lignées claniques, mais qui correspond aujourd'hui à des distinctions géographiques. À une époque, la région du Drakwald présentait une identité différente du reste du Middenland et produisit une dynastie d'empereurs connus pour leur corruption galopante. Mais avec l'effondrement de cette lignée et la dévastation de la Grande peste de 1111, la puissance du Drakwald fut anéantie. La région cessa d'exister en tant qu'entité distincte quand l'Empereur Mandred la céda à Middenheim, pour créer la province telle que nous la connaissons aujourd'hui. Ses gens sont toujours considérés comme mesquins et cupides («Drakwalder dans l'âme», comme on dit), mais cette attitude semble s'atténuer avec le temps. Seule la forêt de la Drakwald porte encore ce nom.

Ceux qui viennent du sud du Middenland, plus proches de l'influence d'Altdorf et de Marienburg, sont «cosmopolites» selon les critères middenlanders. Pour le reste de l'Empire, cela doit probablement vouloir dire qu'ils se lavent un peu plus souvent et sont moins enclins à crier sur les autres dans la rue. Les Middenlanders des
régions plus nordiques, en particulier ceux de Middenheim, sont plus laconiques et abrupts ; ils n'aiment pas abuser de la parole, pas plus qu'ils n'apprécient ceux qui le font. De vieilles histoires douteuses racontent que le grand-père maternel du graf Boris aurait fait couper la langue d'un halfling qui s'éternisait dans son discours d'après dîner. Plus on va au sud (et plus on se rapproche de ces Reiklanders décadents, comme disent certains Middenlanders), plus les gens se montrent communicatifs et expressifs. C'est ainsi que Carroburg dispose de la seule école de rhétorique de tout l'Empire, vestige de l'époque où elle était capitale impériale.

Les rapports entre le Middenland et sa capitale, Middenheim, sont également assez complexes. La cité du Loup Blanc n'a pas toujours fait partie de la province, ses fortunes allant et venant au gré des maisons dirigeantes. Le Middenland ayant assiégé Middenheim à plusieurs reprises au cours de l'histoire de l'Empire, les plaisanteries abondent quant à ces «insurrections ridicules», ce qui a le don d'irriter les hommes du Middenland. En réalité, la cité et la province constituent deux entités politiques et sociales bien distinctes qui ne sont rapprochées que parce que Boris Todbringer dirige, et enclines à se diviser dès que l'autorité changera de lignée.

En termes de guerre, les Middenlanders sont généralement considérés comme des «coriaces». La province accueille aussi bien les chevaliers Panthères, garde royale du graf, que les chevaliers du Loup Blanc, templiers farouchement dévoués au service d'Ulric et à la protection de ses fidèles. Ces deux ordres composent les troupes de choc du Middenland, secondées par les solides lances et hallebardes des citoyens et des paysans. Ces forces forment le noyau dur de ce qui empêcha Archaon de prendre Middenheim et de pénétrer au coeur de l'Empire. Mais maintenant qu'Archaon semble vaincu, ceux qui furent appelés à défendre la patrie commencent à s'impatienter de retourner dans leurs familles et leurs fermes ou à leurs affaires. De quoi provoquer l'indignation des officiers, essentiellement issus de l'est de l'Empire, et des dirigeants, qui estiment que les gens du peuple « doivent se taire et remplir leur devoir. »

À l'extérieur de leur province, les Middenlanders sont étroitement associés à leurs plat régional: la saucisse épicée. Bien que chaque village et ville protège sa recette traditionnelle en jurant de ne jamais en manger d'autre, tout le monde sait que, quand la Wurstfest se présente, les Middenlanders sont les premiers à s'asseoir à table

. Les Middenlanders parlent avec des intonations rauques, qui rappellent celles des Nordlanders, même si leur élocution est surtout connue pour ses expressions et sa grammaire archaïques. Ils refusent de reconnaître l'emploi des mots étrangers qui sont entrés dans le reikspiel courant.

NORDLAND

EN BREF
Nom officiel: grande baronnie du Nordland
Souverain: Comte Électeur Theoderic Gausser, grand baron du Nordland, prince de Salzenmund, seigneur de Laurelorn et duc de Marienburg, Terreur des Norses
Gouvernement: féodal
Capitale: Salzenmund
Villes franches : Salzenmund
Exportations principales: agriculture, fromage de brebis et de chèvre, laine et articles en laine, bois d'œuvre

La région

La juridiction du Nordland s'étend de la frontière occidentale de l'Ostland à l'orée du Pays Perdu, et du nord de la Grande route du nord aux côtes de la mer des Griffes. Les Comtes Électeurs du Nordland ont accumulé une impressionnante liste de titres et de droits au cours des millénaires qui, s'ils étaient appliqués, en feraient les souverains de presque tout le nord de l'Empire. Mais la réalité a le don de se jouer des ambitions les plus grandes et l'autorité des comtes ne vaut que sur la moitié des terres qu'ils revendiquent, tout au plus.

Deux vastes forêts recouvrent le Nordland, ce qui ne laisse aux humains que quelques poches creusées au cœur de ces bois denses et les côtes stériles. Le quart oriental de la province comprend la lisière de la forêt des Ombres, qui domine l'Ostland. La région s'étend jusqu'à atteindre la route qui relie Erengrad et Middenheim, et la traverse au nord de Beeckerhoven, avant d'échouer sur la rive du Salz. En Ostland, la forêt des Ombres a une réputation sinistre et terrifiante, réputation également valable auprès du peuple du Nordland. On sait que des araignées géantes se cachent dans les profondeurs de ces bois, tandis qu'on voit des hommes-bêtes, voire pire encore, en nombre croissant depuis le début de la guerre. Les équipes de bûcherons s'y aventurent rarement très loin ces derniers temps, à moins d'être  accompagnées par des soldats armés. Ces nouvelles menaces ont provoqué une baisse de la production sylvicole, ce qui affecte l'économie locale et génère un mécontentement de plus en plus bruyant selon lequel le comte ne ferait pas son travail.

À l'ouest de Salzenmund et des collines d'Argent qui dominent la ville s'étend la forêt de Laurelorn, qui se poursuit vers l'ouest jusqu'à atteindre la lisière du Pays Perdu. Si la Laurelorn fait partie du domaine du comte d'un point de vue purement technique, il s'agit en réalité d'un royaume indépendant. Ce sont les elfes sylvains qui la gouvernent, peuple reclus descendant des hauts elfes qui décidèrent de ne pas abandonner le Vieux Monde à l'issue de la guerre contre les nains. Par un accord avec le Comte Électeur du Nordland, les elfes permettent aux habitants de l'Empire de s'installer dans la région qui s'étend entre les fleuves Salz et Demst, ce dernier se jetant dans la mer des Griffes à Hargendorf. L'accord limite strictement leur nombre et les elfes doivent donner leur aval pour qu'une communauté puisse s'établir. Ils donnent d'ailleurs leur approbation avec réticence et imposent de nombreuses restrictions sur ce que chaque communauté peut tirer de la forêt. Ces limitations irritent les humains, si bien que les nobles insistent auprès du grand baron Gausser pour qu'il exige une renégociation. Impatients comme toujours, certains humains se sont installés illégalement dans la région et les elfes ont menacé de les expulser, par la force si nécessaire. Certains observateurs craignent un conflit armé entre les chevaliers du Comte Électeur et les guerriers de Laurelorn, mais jusqu'ici, la guerre retenait la main de Salzenmund. On craint en revanche que les elfes considèrent le moment comme opportun pour revendiquer leurs droits

. Au-delà du Demst, se trouve le cœur de la Laurelorn, un lieu que les  Nordlanders appellent le «bois de la Sorcière», appellation inspirée par leur crainte superstitieuse de la reine des elfes. Les Impériaux n'ont pas le droit de traverser ce site, sous peine de mort. Même les Comtes Electeurs du Nordland sont soumis à ces règles. On ne sait pas ce qui se trouve au-delà du bois de la Sorcière. Certains pensent que les elfes n'ont pas de capitale et mènent une existence nomade parmi les arbres. De vieux ouvrages, en revanche, font état d'une cité de verre dans les profondeurs de la forêt, un lieu illuminé par sa propre lumière. Quelle que soit la vérité, il est certain que ni les créatures du Chaos ni les peaux-vertes ne survivent très longtemps quand ils pénètrent la Laurelorn, car les elfes défendent  Farouchement leur terre contre tous les intrus.

La côte du Nordland est un lieu désolé, où des gens austères gagnent péniblement leur vie avec le fruit de la mer. Toute  la côte est souvent recouverte d'un brouillard dense et fouettée par les orages d'hiver et d'automne. Les rivages du Nordland constituent ainsi une base peu accueillante pour la flotte impériale, mais dans la mesure où Marienburg a quitté l'Empire, la marine n'a pas eu d'autre choix que de s'établir ici. L'ancrage principal de la flotte est assuré par la ville en pleine expansion de Dietershafen, qui profite des vastes réserves en bois de la province pour alimenter son programme de construction navale en plein développement.

De Hargendorf, située tout à l'ouest, à Neues Emskrank, la côte se compose de plaines sablonneuses souvent coupées de marais et de bourbiers. En allant vers l'ouest et Norden, le rivage devient plus rocailleux et se couvre de galets au fur et à mesure qu'on se rapproche des collines côtières de l'Ostland. C'est dans la baie de Drosselspule que les pêcheurs moissonnent de grandes quantités de harengs et de morues, qu'ils conservent au moyen de sel et exportent vers le sud. Les naufrageurs restent assez courants sur les côtes du Nordland, certaines personnes ayant remarqué qu'elles pouvaient accroître leurs maigres revenus avec ce qu'elles trouvent sur les embarcations qu'elles poussent sous les flots. Cela engendre parfois des relations conflictuelles avec les autorités de Marienburg, ville dont la prospérité dépend grandement de la libre circulation du commerce.

Les habitants

Les gens du Nordland descendent de l'antique tribu Was Jutone. Proches frères des Was Jutone d'Ostland, ceux du Nordland ont fini par se détacher de leurs cousins des communautés orientales. Au bout du compte, les premiers Nordlanders tombèrent au combat, finirent vassaux des belliqueux Teutogens et subirent les assauts répétés des Norses. Dans l'anarchie qui régna dans le sillage de la Grande peste, L'essentiel du littoral des vallées fluviales du Nordland fut envahi et colonisé par les Norses, ce qui mêla inexorablement les lignées. L'Empereur Mandred le Tueur de Rats, lui-même accablé par des menaces plus graves, eut peu de temps à consacrer aux requêtes des Nordlanders, à leur plus grand malheur.

Au fil du temps et du mélange des populations, les Nordlanders adoptèrent de nombreuses coutumes de leurs cousins norses. Les procès se résolvaient souvent par un combat, l'affrontement ayant lieu sur un drap blanc tendu au sol par des piquets. La première personne qui tachait le drap de son sang était déclarée perdante et coupable. Les maisons les plus anciennes présentent des runes gravées sur les portes et les encadrements des fenêtres pour attirer la chance et se protéger contre les esprits, tandis que le style d'habitations tout en longueur est encore très courant sur le littoral. Durant les fêtes et les réunions, les surenchères de vantardises norses ont laissé place à des récits plus raffinés, chaque intervenant s'efforçant tout de même de surpasser son prédécesseur. L'amour des Nordlanders pour les récits est si grand qu'ils sont connus à travers tout l'Empire comme de fantastiques conteurs. Les histoires les plus appréciées sont aussi bien des épopées historiques que des comédies populaires, des légendes et des récits d'épouvantes.

Les gens de cette province sont réputés pour être les plus bruyants et directs de tout l'Empire. Il semble qu'ils n'aient pas la subtilité, le tact et le bon sens de leurs voisins. De nombreuses légendes locales content le parcours de héros qui révèlent la vérité au moment crucial, pour finalement sauver la mise. Les autres provinces aiment se focaliser sur cet aspect qui illustre l'incapacité flagrante des Nordlanders à mentir. Sous leur meilleur jour, les Nordlanders constituent un peuple franc, honnête et fiable, incapable de faire preuve de fourberie et méprisant la langue poudrée des politiciens, des poètes et de ces faibles de Reiklanders.
Au chapitre des travers, en revanche, on peut dire que les Nordlanders sont rustres, grossiers et peu prévenants. Même les marchands du Nordland adoptent cette approche brusque, même s'ils font de bons escrocs. Ceux-ci ont par exemple découvert que le fait de crier un prix fixe à répétition semblait avoir un effet manifeste sur les négociants habitués aux subtilités des affaires et du négoce. De nombreuses provinces sont persuadées que cette attitude est issue de leur mélange de sangs Was Jutone, Teutogen et Norse. Cet héritage métissé est à la source du complexe nordlander. Les Impériaux modernes regardent les Norses avec une admiration mâtinée de crainte, les considèrent aussi bien comme de puissants guerriers que comme des barbares sauvages, qu'il n'est pas conseillé de laisser en compagne de sa fille ou de sa brebis. Un dicton de l'Empire affirme que «Le caractère est dans le sang», ce qui signifie que notre personnalité serait dictée par celle de nos ancêtres. C'est ainsi que les Nordlanders, bien qu'ils soient de l'Empire, sont souvent considérés «pas vraiment comme nous» par les autres Impériaux, plus rudes et frustes, y compris selon les critères des Middenlanders les plus sauvages et les plus hirsutes.

La gêne des Nordlanders vient également de la mode des aristocrates, en particulier dans le nord, qui consiste à établir son arbre généalogique en remontant jusqu'aux tribus fondatrices. Plus l'ascendance est pure, plus le rang est censé être élevé, le summum étant bien sûr de pouvoir se trouver un ancêtre parmi les chefs fondateurs. Parmi toutes les provinces, seul le Nordland fut envahi par des étrangers, ce qui est une source d'embarras pour les nobles qui attachent de l'importance au rang, en particulier ceux qui traitent avec ces arrogants de Middenlanders et ces rustauds du Stirland. Quand un Middenlander se vante de ne s'être «agenouillé que devant Sigmar en personne», le Nordlander a de quoi se sentir insulté.

Pour compenser, la plupart des Nordlanders affichent leur loyauté envers l'Empire et le culte d'Ulric de manière beaucoup plus démonstrative que la plupart des autres habitants des provinces. Cet enthousiasme débordant apparaît comme creux pour certains, tandis que d'autres voient là un exemple en matière de devoir et de patriotisme. Quels que soient leurs motifs, la bravoure des Nordlanders au combat est indéniable. Quand ils se retrouvent au sein d'une armée avec des troupes d'autres provinces, ils se montrent presque téméraires dans leur désir de croiser le fer avec l'ennemi. Lors de la bataille de Frote, en 2421, les piquiers du Nordland étaient à ce point impatients d'en découdre avec les forces du Chaos qu'ils se mirent à charger avant que l'ordre en fût donné, si bien qu'ils se retrouvèrent isolés sur le champ de bataille et que les flancs de leur armée furent à la merci de l'ennemi. Depuis cet incident, on conseille discrètement aux généraux impériaux de traiter les Nordlanders comme des «molosses en laisse», pour garder le contrôle de ces troupes.

Chasseurs et bûcherons renommés, les aptitudes forestières des Nordlanders sont tellement évidentes que même les  Hochlanders et les habitants de la Talabec admettent en serrant les dents qu'ils ne sont «pas trop mauvais». Les Nordlanders sont assurément proches de la terre : la province propose l'une des communautés de fidèles de Rhya les plus importantes du nord de l'Empire, centrée autour des villages tribaux qu'on trouve au sud de Hargendorf. Le culte de la Mère des Moissons sans son conjoint Taal est considéré comme particulièrement dangereux au sein de certains cercles de penseurs. LesTalabeclanders, en particulier, sont très critiques sur ce «culte de femmes». Ils murmurent que les elfes se joignent aux humains lors de rituels religieux qui se déroulent dans d'antiques cromlechs, au fin fond des bois. Si ces conjectures sont nombreuses, personne ne sait vraiment ce qui se passe pendant ces cérémonies mutuelles. Ces rumeurs dérangent le Comte Électeur, qui envisage d'envoyer des hommes pour voir si les habitants de la vallée du Demst fomentent une révolte. L'accent nordlander est l'un des plus aisément identifiables de l'Empire. Les Nordlanders parlent vite et d'une voix rauque, à la limite de l'aboiement. On dit que les chants du Nordland sonnent comme «un tonneau de graviers dévalant une colline».

L'OSTLAND

EN BREF
Nom officiel : grande principauté d'Ostland
Souverain : Comte Électeur Valmir von Raukov, grand prince d'Ostland, margrave de la marche Septentrionale, Marteau de l'Est
Gouvernement : féodal, actuellement soumis à la loi martiale
Capitale :Wolfenburg (mais transférée à Salkalten)
Villes franches : Lubrecht,Vandengart (toutes deux détruites)
Exportations principales : articles en étain, sel, fromages, vodka (et plus rien depuis le début de la guerre)

La région
Prenant la forme d'un bras lové autour des épaules des Monts du Milieu, la quasi-totalité de la province d'Ostland est couverte par l'inquiétante forêt des Ombres. Il y a bien longtemps, durant les conquêtes du premier millénaire, les comtes d'Ostland repoussèrent leurs frontières vers ce qui deviendrait plus tard Kislev, fondant des colonies destinées à tenir les terres qu'ils avaient prises. Ces efforts s'avérèrent finalement vains quand l'Ostland fut forcé de renoncer à ses dernières prétentions sur les territoires kislevites, lors des invasions des Ungols, à cause de la traîtrise des empereurs de Talabheim. Désormais, le seul territoire de l'Ostland qui ne soit pas couvert de forêts est la marche Septentrionale balayée par les vents, depuis Salkalten jusqu'à la frontière de Kislev. L'Ostland est un pays ravagé par la guerre, dont bien des régions sont perverties par le Chaos. Certains font publiquement état de leurs doutes quant à sa capacité à s'en remettre.

La forêt des Ombres, qui s'étend vers le sud-ouest depuis la frontière avec le Nordland jusqu'à laTalabec, est la première chose qui vient à l'esprit quand on pense à l'Ostland. Sombre, morne et envahissante, elle est semblable au grenier de quelque mage dément: bien des secrets bizarres y reposent, certains plus vieux encore que l'Empire, qu'il vaut mieux ne pas exhumer. Elle ne livre pas aisément ses secrets et bien des habitants de l'Ostland sont certains que la forêt ne supporte pas leur présence, que même après des milliers d'années, elle ne s’est jamais faite à l'idée d'abriter sous son feuillage les humains avec leurs haches et leurs flammes. Les bûcherons et les autres individus qui s'y aventurent sont sûrs que parfois, quand ils ne regardent pas, la forêt change ses sentiers pour troubler ceux qui suscitent son courroux et peut même pour causer leur mort.

La forêt des Ombres n'est pas simplement le foyer d'une grande quantité de gibier, comme les cerfs et les sangliers. Elle abrite également de dangereuses créatures comme des araignées géantes, qui attendent que les hommes, les nains et les halflings tombent dans leurs pièges gluants. Même la végétation peut être mortellement dangereuse : parmi les fourrés envahissants rôde le carexsangue, une ronce dotée d'une intelligence animale qui se nourrit du sang des êtres vivants qu'elle arrive à saisir.

Dans la forêt se cachent aussi des créatures du Chaos qui y vivaient bien avant l'invasion actuelle. Des tribus d'hommes-bêtes et de gobelins chevauchant des araignées géantes y livrent bataille pour la nourriture et le butin contre les hors-la-loi qui fuient la justice du comte. Avant la guerre, la plus grande menace venait des bandes dirigées par le terrible minotaure Ragush Cornes-sang, qui suscitait la terreur dans le coeur de tous les habitants de la région située entre Smallhof et Boven. Réputé pour son insatiable appétit de chair, Ragush suspendit les cadavres de la population d'un village tout entier aux arbres des environs pour des collations ultérieures, appelant ce lieu son «garde-manger». Après l'invasion d'Archaon, il disparut cependant. On ignore aujourd'hui s'il a rejoint les rangs de l'envahisseur ou s'il est mort en défendant «son» territoire.

Les Monts du Milieu dominent le sud-ouest de l'Ostland. Revendiqués par tous les pays qui les entourent (Ostland, Hochland, Middenland et même Nordland), ils ne sont en réalité dominés par personne. Ils abritaient autrefois un royaume nain qui s'était séparé des nains de l'empire, Karaz Ankor, durant la guerre contre les elfes.Toutefois, peu après l'assaut des peaux-vertes et des skavens contre l'empire des nains et la chute de ce dernier, les nains de «Karaz Ghumzul»  abandonnèrent leur forteresse et s'enfuirent vers les Monts du Milieu pour retourner à Karaz Ankor. Ils en  cellèrent les portes, les enterrèrent sous la roche et détruisirent les routes qui y menaient. Jusqu'à ce jour, les nains ne veulent pas dire ce qui força leur peuple à fuir Karaz Ghumzul, mais quand ils quittèrent les montagnes près desquelles s'élève aujourd'hui le château Lenkster, les prêtres nains proférèrent une malédiction contre les montagnes et tout ce qu'elles contenaient. Depuis ce jour, bien des prospecteurs et des aventuriers ont recherché les mines perdues des nains, mais nul n'a réussi dans cette entreprise, du moins parmi ceux qui en sont revenus.

Dans l'Ostland septentrional, on trouve les prairies battues par le vent de la marche Septentrionale, la seule étendue de plaines de l'Ostland. La route qui va de Middenheim à Erengrad la traverse, mais le trafic s'y est raréfié ces temps-ci. Bien que les armées d'Archaon se soient tournées vers le sud et aient épargné la marche, la dévastation de Kislev et les combats autour de Middenheim font qu'on voit pour seuls voyageurs des éclaireurs et des messagers. En dehors des villes et villages éparpillés, les habitants y sont rares, mais le comte de Nordland prétend depuis longtemps que la région qui entoure Salkalten est sienne, une revendication récemment remise au goût du jour.

Les habitants
Les Ostlanders ont la réputation d'être obstinés, si bien que les Impériaux se demandent qui d'un nain ou d'un Ostlander l'emporterait après avoir arrêté son opinion sur un sujet donné. Descendants de la vieille tribu des Udoses, les Ostlanders sont renommés pour leur entêtement, et ce depuis les premières heures de l'Empire. Quand Sigmar appela les tribus à prendre les armes lors de la grande assemblée, avant la bataille du col du Feu Noir, on dit qu'il lui fallut argumenter pendant trois jours pour convaincre Wolfila, le chef udosien, de se joindre à lui. Et quand il devint évident pour chacun, lors du second millénaire, qu'il était impossible de conserver les territoires kislevites, les comtes d'Ostland insistèrent pour s'y accrocher en y consacrant du sang et de l'argent, sans se soucier du fait que cela les affaiblissait grandement.

D'un caractère économe notoire, les Ostlanders sont renommés pour leurs talents de survie. Capables selon la rumeur de manger n'importe quoi, on connaît un bon nombre de chants ironiques traitant de la célèbre «soupe aux cailloux d'Ostland». Ils font preuve d'une telle créativité dans leur frugalité qu'une vieille blague de l'Empire raconte même qu'ils n'utilisent qu'un caillou pour leur «soupe aux cailloux», de peur de gaspiller de bonnes pierres. Si la caricature est un peu poussée, il est vrai que les Ostlanders sont doués pour tirer le maximum de ce qu'ils ont sous la main et qu'ils répugnent à jeter ce qui peut encore leur être utile. Ce conservatisme les a parfois desservis, comme lorsque les prédécesseurs de von Raukov ont refusé d'adopter les armes à feu pour éviter de gaspiller des épées et des lances de bonne facture.

Sous leur meilleur jour, les Ostlanders gardent la tête froide et l'esprit pratique en temps de crise, et ils ne sont pas du genre à se donner de grands airs. Ce sont de fiers survivants qui apprennent à leurs enfants à garder la tête haute en toute circonstance. Cette fierté les a soutenus lors de la guerre contre Archaon. Considérés par l'ennemi comme un simple obstacle sur la route de Middenheim, le peuple du comte Von Raukov a défendu férocement le moindre pouce de terrain. Souvent, ces gens ont combattu pour des causes perdues, mais il est arrivé que l'ennemi soit forcé de les contourner pour ne pas perdre un temps précieux, comme ce fut le cas à Bohsenfels. Ces sanglantes victoires sont vite entrées dans la fière légende militaire que les Ostlanders apprécient tant. Bien des verres ont été levés à la mémoire des défunts, et il y en aura bien d'autres encore avant que la province ne se relève.
Quant à leurs travers, les Ostlanders sont de vraies têtes de mule, fière et intolérante. Ils haïssent le gaspillage, quel qu'il soit, ainsi que toute «ostentation inutile». Leur jalousie profonde à l'égard des provinces qualifiées de «greniers» (le Reikland,le Stirland,l'Averland et le Moot) prend parfois la forme d'une véritable ivresse enragée. Les horreurs de la guerre n'ont fait qu'accentuer cette tendance. Plus que jamais, des soldats acharnés boivent des rasades de vodka de Kislev à la gloire du passé, finissant hébétés par l'alcool ou se livrant à de véritables saccages. On expédie aussi sans ménagement ceux qui se plaignent des temps difficiles. Vu le dénuement dans lequel se trouvent certaines familles, une remarque inconsidérée d'un noble concernant le «manque de confort» est susceptible de produire l'étincelle qui met le feu aux poudres et de déclencher une émeute.

Comme la plupart des Impériaux, les Ostlanders honorent tous les dieux et célèbrent leurs fêtes. Toutefois, si un dieu est honoré plus que tout autre, c'est bien Sigmar, vénéré avec un degré d'adoration qu'on ne voit pas souvent dans l'est de l'Empire. Dans une région entourée de pays qui ont plus de penchants pour Ulric ou Taal et Rhya, rares sont ceux qui en connaissent la raison, même si beaucoup tentent de donner quelques explications. Les dévots ostlanders affirment qu'il s'agit de l'héritage d'une l'époque où, peu après la fondation de l'Empire, un grand dragon ravagea l'Ostland. Les autres Electeurs et
leurs armées avaient peur d'affronter la bête, aussi Sigmar vint-il seul et la tua-t-il après un grand combat aux côtés du comte d'Ostland. D'un autre côté, les cyniques prétendent que si les Ostlanders sont si dévots, c'est parce que leurs «pauvres cousins» Électeurs doivent emprunter de l'argent aux riches Reiklanders, et donc s'assurer de leur plaire. Quelle que soit la vérité, c'est un fait : même le plus petit village ostlander abrite divers sanctuaires dédiés à Sigmar.

Les Ostlanders sont connus pour le rythme étrange et les accents Kislevites de leur dialecte. Ils s'arrêtent souvent au beau milieu d'une phrase. L'accent Ostlander est rarement imité car on l'associe à la pauvreté.
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Message  Svenn Mer 17 Aoû - 21:12

Cette section sera destinée à la Bretonnie
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