La Légion Celte
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Flashback saison 2

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Message  edgar pied leger Dim 27 Jan - 7:40

Flashback Dante :
New York Mars 1875
La porte de la petite chambre de bonne s’ouvre violemment et deux hommes de mains braquant des flingues. Il sursaute ainsi que la très séduisante jeune femme à côté de lui mais tente un geste envers son arme sur la table de chevet mais l’un des hommes décharge l’un des canons d’un coachgun au-dessus de sa tête.
« Touches pas ! »
Un vieil homme entre ensuite, il s’agissait de Lloyd Paterson III, le mari de la femme à ses côtés.
« Patty, tu me déçois énormément. » dira-t-il d’une voix lasse.
« Lloyd… »
« Tais-toi sale putain ! Tu ne feras qu’aggraver ton cas. Tu m’as trompé, je vais devoir prendre les choses en main et sévir. »
Il fait un signe et l’un des hommes assène un violent coup de crosse sur la tête de Dante qui l’assomme pour le compte.
Il se réveille, nu, suspendu à un croc de boucher au milieu des quartiers de viande. Un rapide coup d’œil lui permet de voir qu'il est seul et que ses vêtements sont à côté. En se soulevant pour se décrocher, il rompt ses liens qui devait être trop usé. Dante se rhabille en vitesse et entend soudain la porte qui s'ouvre. Il se cache alors au milieu des quartiers de viande pour apercevoir un homme armé d'un couteau de boucher et d'un colt .36 Navy.
Prudent le jeune italien préfère sortir discrètement de la pièce pendant que l'homme le cherche.
Au moment où il allait sortir du bâtiment, il entend un hurlement de femme horrible qui lui glace le sang. Il a reconnu la voix de son amante, il n'a pas peur mais il ne peut s’empêcher de descendre les escaliers sombres d’où viennent les cris horribles…
***
Dante descendit les escaliers, les hurlements se faisait entendre une fois encore. Après une dizaine de marche il arriva devant une porte fermée, celle-ci coulissait dans le mur. Il entra dans la pièce sans hésiter.
Il s'agissait d'une pièce où l'on découpait la viande pour la conditionner (fumée, séchée, salée). Il vit 3 hommes dans la pièce en plus de Patty. Lloyd Paterson et ses deux hommes, le vieux tailladait sa femme qui ne ressemblait plus à grand chose, ces gémissements se faisaient moins intense, la pauvre allait bientôt mourir. Ils lui tournaient le dos. Dante observa autour de lui et aperçut les deux canon sciés des hommes de Paterson ainsi que ses armes posées sur une table. Silencieusement Dante se déplaça discrètement jusqu'à la table et récupéra les armes, ils ne l'avaient pas vu...
Dante arma le fusil à canon scié et le cliquetis attira l'attention de l'un des deux hommes du vieil homme. Avant qu'il ne puisse réagir, le tir de l'italien fit disparaître la poitrine du garde du corps. Sans un regard pour le cadavre sanguinolent, Dante avait déjà tourné son arme sur le second et appuya sur la détente. Lloyd Paterson venait à peine de réagir quand des morceaux du crane de son second homme de main lui éclaboussa le visage. Il hurla de peur, le visage rouge du sang et de morceau de cerveau, il bafouilla un semblant de grâce alors que Dante rechargeait son arme avec une lenteur calculée.
"Je vous en prie, ne me tuez pas... Je suis riche et puissant...Vous serez riche...Ne faites pas ça, je vous en supplie."
"C'est ce qu'elle a dit?"
"Hein?"
"Ne fait pas ça, je t'en supplie!"
"..."

Dante fit basculé les canons et ajusta le vieil homme.
Paterson tentit de s'enfuir mais la première décharge lui arracha quasiment la jambe, il s'écroula quelques mètres plus loin à peine.
Le jeune italien regarda un instant sa pauvre amante et avança lentement vers Paterson. Il visa la tête du riche homme d'affaire
"Va en enfer, vieil homme."
Son tir fit voler en éclat la tête de Paterson.
Il se dirigea vers sa tendre amie et posa un baiser sur son front, une larme coulait sur son visage. Il sentait à peine la respiration de la jeune femme. Il posa son derringer sur la tempe de sa belle.
"Adieu ma chérie."
***
Flashback Priscilla :
New York 1864
« Johanna, ne touches pas à ça tu veux bien ? »
Elle repose le papier sur le bureau de son père, celui-ci prépare ses bagages.
« Tu es trop curieuse, tu feras une excellente journaliste ! » dit-il en riant.
Elle se rappelle le contenu du papier, un télégramme:
“J.B vu à Boston. Reste deux semaines Stop. Dépêchez-vous si vous voulez rencontrer stop.”
Elle voit que son père emmène un dossier marqué juste Dossier Canis.
« Prends soin de ta mère et de tes frères. »
Sur le bureau elle repère également un billet de train pour Boston et une lettre manuscrite qu’il s’empresse de mettre dans sa poche. Elle arrive à voir le nom de la personne signataire Abraham Parson III et un curieux sceau ressemblant à un triangle avec un œil dedans.
Son père prend ses affaires et l’embrasse avant de se diriger vers la porte. Sa mère le rejoint et ils parlent doucement avant de s’embrasser.
Elle n'entend pas ce que sa mère dit à son père mais elle voit nettement l'inquiétude et la tristesse sur le visage de sa mère.
Son père embrasse sa femme avant de partir et de ne plus jamais revenir.
***
«Un télégramme pour vous madame. » dit le messager.
Sa mère prit le message et le lu avant de s'effondrer. Priscilla arrive rapidement pour la soutenir.
« Ton...Ton père a disparu. » Ne peut-elle que dire avant de s'effondrer en larmes.
Le message laconique ne dit juste que « John Beckett disparu Stop Ne répond plus Stop Dernière fois vu à Chicago Stop en partance pour ouest Stop J R RUSSO Fin. »
Russo est le patron de son père. Son père est parti depuis quatre mois et donnait des nouvelles régulièrement jusqu'à peu (le dernier message date de trois semaines.)
Johanna attendit la nuit pour fouiller le secrétaire de son père, elle y trouve quelques papiers intéressants. Il semble avoir fait une recherche dans des journaux de New York, de Washington et de Richmond. A chaque fois les faits divers, malheureusement les articles intéressants ont été découpés.
Quelques semaines plus tard, Russo arrive et demande à parler avec sa mère.
« John a été retrouvé mort à Dodge City, on l'a égorgé. Je suis navré Ann. Il était mon ami, alors si je peux faire quelques choses pour toi et les enfants, dis-le moi. Il m'avait demandé d'engager Johanna lorsqu'elle sera en âge. Elle peut commencer demain à l'imprimerie, je lui apprendrai ce que je sais. »
Lorsque Johanna lui demande sur quoi son père enquêtait, Russo lui dit :
« je ne sais pas malheureusement il ne m'a rien dit à part qu'il enquêtait sur des meurtres. Dans sa dernière lettre il me disait être certain du coupable mais que vu sa position il avait besoin de preuves concrètes. Une chose est certaine c'était un énorme coup. »
***
Flashback Antoine :
France, 1870 Quelques part près de Paris
« LES PRUSSIENS CONTRE ATTAQUENT, ILS VONT NOUS MASSACRER ! »
Le soldat qui avait crié cela commence à fuir bientôt suivi par des dizaines d’hommes. La ligne cède.
Louis-Henri, alors jeune lieutenant de la garde, est debout derrière le mur de pierre, il peut voir sans mal la charge des casques à pointes. S’il ne fait rien les hommes vont tous fuir et faire céder la ligne de feu. Le jeune lieutenant hurle alors pour rallier ses hommes.
« Vous êtes la garde impériale, vous ne céderez pas ! »
Des balles fusent autour de lui et l’homme à sa droite à la tête qui explose par l’impact d’une balle, Louis-Henri ne bronche pas.
Il prend le temps de commander un tir de riposte. Il est calme et veut le montrer pour rassurer ses hommes.
"Attendez...Attendez...Encore... FEU A VOLONTE"
Bientôt les prussiens ne sont plus qu'à quelques mètres de lui.
"Baïonnette au canon, chargez!"
La grande mêlée commence et le fougueux Lieutenant se bat comme un lion, le combat fait rage et il voit que ses hommes flanchent alors il hurle au coeur du combat:
"Nous sommes le dernier rempart, vous ne céderez pas!"
Soudain il reçoit un violent coup dans le dos qui le projette à terre, en se retournant il voit un officier prussien qui le surplombe.
« Guten Tag Leutnant bin ich der Kapitän Otto von shaft, rendez-vous Herr Leutnant, vous vous êtes bien battu. »

Le duel est de courte durée car le jeune français d'une botte éclair tranche la gorge de son ennemi. Soudain il entend les obus qui siffle autour de lui.
Instinctivement il se jette à terre non sans hurler: "A TERRE"
Les obus ne font pas de distinction et tuent aussi bien les ennemis que ses hommes. Malgré tout le courage du jeune officier de la garde, la peur se saisie de lui…
***
« Vous avez eu une veine de pendu, Lieutenant ! » dit le Colonel de Saint-Germain.
Il est au garde à vous devant son chef de bataillon. Il est l’un des très rares survivants de sa compagnie. Il a été blessé au bras et à la jambe assez sérieusement et doit rester à l’arrière en repos.
« Lorsque j’ai demandé le soutien de l’artillerie, mon ordre était de bombarder la position allemande à 100m de votre position. Cela avait pour but de soutenir la contre-attaque de la 2ème Compagnie sur votre position. L’ordre a tardé à venir et les artilleurs ont commis une erreur de tir. En tout cas je vous obtiendrai une citation à l’ordre de l’armée pour ce fait d’armes. »
Il a perdu la quasi-totalité de ses hommes pour une erreur de tir…
« Rompez ! Et aller vous reposer un peu à l’arrière en attendant votre nouvelle affectation. »
Il rejoint le petit hôtel qui a été réquisitionné pour l’occasion pas son bataillon. Après s’être lavé, rasé et changé. Il part boire un verre au seul bar du village, l’ambiance bat son plein, c’est l’ambiance type d’un bar de l’arrière où les hommes se reposent. Il boit tranquillement sa bière parlant avec un Lieutenant des chasseurs à cheval de la garde lorsqu’il entend (détection SD7) un homme rire avec ses amis.
« Vous savez ce qui est plus malin qu’un fantassin ? »
« Non mon Colonel. »
« Deux fantassins ! Et plus malin qu’un régiment de fantassin. »
« Un artilleur ! »
Ses hommes rient de bon cœur.
L’homme est un colonel d’artillerie du 2ème Régiment d’Artillerie de la Garde ; le Colonel Armand Napoléon Farcy de PontFarcy. Il n’appréciera pas être déranger par un simple Lieutenant.
"Colonel?" demanda Louis-Henri.
"Que voulez-vous Lieutenant?" le ton du colonel était glacial.
"Je voulais vous dire que vous faisiez des progrès."
"Quoi?!"
"Vous avez tué plus de boche que de français cette fois-ci!"
le ton de Louis-Henri était plus acéré que sa lame de sabre.
"Que dites-vous?!?" La fureur du Colonel devenait de plus en plus visible.
"Vous n'avez pas tué tous mes hommes cette fois-ci, il m'en reste cinq."
"Qui êtes-vous pour me parler aussi?!"
Le colonel tremblait de colère, il suait de rage.
"Lieutenant Louis-Henri Gouvion de Saint-Cyr, l'homme qui va vous tué sur le pré."
Louis-Henri lui jeta son gant d'un geste théâtrale.
[i]"Et bien soit! Jeune insolent je vais vous faire une belle entaille à la gorge pour vous faire cracher votre insolence.

***




Dernière édition par edgar pied leger le Lun 4 Mar - 19:22, édité 8 fois

_________________
"Un bataille  équitable c'est quoi? C'est à dix contre un avec une intense préparation d'artillerie. Si tu veux de la finesse demande à ces tapettes de Space Marines." dixit un lieutenant de la garde Impériale.
"Ah! l'odeur de l'ork brûlé au petit matin, putain que c'est bon!" Le même lieutenant après la bataille.
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Message  edgar pied leger Lun 4 Fév - 19:53

Flashback Legall:
Québec City Avril 1875
Eric est dans une petite chambre d’un bordel sordide de la petite rue Champlain dans la basse ville de Québec. Il regarde le corps massacré de la prostituée, les tripes à l’air. Il réprime difficilement un haut le cœur. A côté de lui André Marec (son cousin), l’autre assistant du prévôt municipal, contemplait l’horreur de la scène.
« Tabernacle ! En voilà un, qui a une drôle de façon de prendre son pied ! »
« Alors Jacques ? T’en penses-quoi ? »

Il regarde la scène de crime à la recherche du moindre indice et finit par trouver un morceau de mouchoir dans la main de la fille. Le mouchoir est en dentelle fine avec un petit écusson RC brodé en or. Il est légèrement parfumé avec un parfum qu’il ne peut déterminer.
En prenant le morceau, il est frappé par une vision :
« Un lapin se fait massacrer par un gros chien qui semble entouré d’une aura maléfique (noire) et qui a les yeux rouges. »
« Eh Jacques ? Ça va ? »
Demande André.
André qui venait de se remettre avait fouillé la petite malle :
« Il est marrant le vrai nom de la pute ! » dira-t-il.
On lui avait juste dit qu’on l’appelait « Marie la goulue »
Il tenait les papiers de la pute.
« Elle s’appelait Odette Lapin, marrant non ? »
L’humour d’André avait toujours été très curieux.
Le prévôt principal entre dans la pièce juste après et demande :
« Alors LEGALL Qu’est-ce qu’on a ? »
Il écouta le rapport de son adjoint avant de lâcher d'un ton sarcastique
« Bref c’est juste une putain qui s’est fait tailladée ? Pas de quoi perdre votre temps la dessus Emballez-ça et laissez la place au croquemort. »…
« Néanmoins je voudrais faire une enquête de proximité et une autopsie du corps. »
« Une quoi !!! Amusez-vous autant que vous voudrez mais en dehors de vos heures de service. Concentrez-vous sur les affaires plus importantes Legall. »
« Bien monsieur. »

***
« Alors Legall quoi de neuf en ce qui concerne le meurtre de la putain ? » demande le prévôt principal François de Saint-Chamond.
L’enquête de proximité n’avait rien donné jusque-ici, la plupart des gens disaient n’avoir rien vu ni entendu mais il lui restait une putain à voir, une certaine Janique Lesueur dit « la girafe » qui était la meilleure amie de la morte. Elle était partie depuis plus d’un mois.
L’autopsie avait révélé que l’arme du tueur devait être une lame très effilée, une lame large comme un bowie knife. Il doit être gaucher et d’assez bonne constitution et doit avoir une grosse bague à la main droite qu’il avait pu remarquer grâce à la marque sur la peau de la victime (bleu) la marque a été faite alors qu’il serrait le cou de la victime de sa main droite et l’éventrait de la gauche. Il devait la chevaucher et la regarder dans les yeux.
Le bout de mouchoir en dentelle est d’une excellente qualité et ne se trouve que dans peu d’endroit (en fait un seul à Québec) et est parfumé d’une eau de toilette parfumée à la violette.
Il s’est passé un mois depuis le meurtre de la prostituée. Legall s’était occupé de vol de notables et de petits crimes basiques mais avait eu le temps de travailler sur son affaire. D’ailleurs le prévôt principal lui en avait laissé du temps pour le faire contrairement à ce qu’il avait dit au début de l’enquête. A la question pourquoi ce changement d’avis, il a répondu de façon assez clair :
« Moi vivant il n’y aura pas de boucher qui massacre les putains. »
Jacques profita d'une ronde pour passer voir la mercerie de la rue royale qui vendait des mouchoirs et ensuite filer au bordel pour voir si la putain était de retour.
Le mercier, un vieil homme, lui dit qu’il s’agissait d’une étoffe de Paris, sans doute de la dentellerie impériale. En tout cas, c'était un mouchoir de qualité qui n’était disponible que pour les riches bourgeois et autres nobles.
"Je ne connait personnes ayant comme initiale RC par contre."
"Je ne connais pas ce parfum mais Joseph de la parfumerie de la rue royale doit certainement le savoir."
"Merci bien monsieur."
A la parfumerie, Joseph lui dit
"C'est un mélange spécifique, qui n'est fait que sur commande par le grand parfumeur, le célèbre Yves-Marie Cardin de Montmirail."
"Cher?"
"Tabernacle! Ce n’est pas à la portée de toute les bourses. Disponible uniquement à Paris."
Alors qu’il sort de la parfumerie, André MAREC le retrouve et lui dit :
« Ah ! Jacques je te cherchais. On a retrouvé une autre putain éventrée dans le même quartier. Une certaine Janique la girafe. Marrant ça ! la pauvre bête ! »
***
Flashback Connor:
KENYA région de Tsavo, Juillet 1840
Il s’avance prudemment dans la brousse. Les sens aux aguets (détection contre furtivité Lions 6d12+4), avec lui il y a trois Hutus, des guerriers qui l’aide à traquer les deux monstres qui terrorisent la région. Ici les locaux les appellent GHOST et DARKNESS. Deux lions mangeurs d’hommes que l’on dit invincible. Ils ont déjà massacré tous les chasseurs qui ont tenté de les traquer. Un autre groupe doit les rabattre vers lui. Il fait très chaud, au moins 55°C et il marche lentement, par prudence et pour économiser ses forces.
Soudain un hurlement horrible brise le silence, il le repère sans mal : il est énorme ! Bientôt les rabatteurs fuient à toute jambe et un double rugissement terrible s’en suit, effrayant les guerriers qui l’accompagnent avant de s'enfuir.
Il continue à avancer et arrive bientôt devant un arbre mort. Son ombre lui apporte un peu de fraîcheur et il en profite pour porter sa gourde à sa bouche pour boire une gorgée d’eau.
Un autre rugissement, proche celui-ci retentit alors, il localise sans mal la provenance et voit un énorme lion se diriger vers lui.
Bien à l'abri derrière le tronc d'arbre, il ajuste le fauve. Son regard semble maléfique, il n'a jamais vu un lion pareil. Le fauve possède le plus effroyable regard de lion qu’il est jamais vu. Alors qu'il ajuste le Lion qui s’approche de lui lentement, un terrible rugissement sur sa droite, Connor se retourne juste à temps pour voir le second lion qui s’approche de lui, lui aussi est immense et paraît avoir une aura autour de lui.
[i]« Ils chassent en meute. »
lâche-t-il dans sa surprise.
L'écossais pointe son fusil sur le nouveau venu et entend le second qui se jette sur lui.
« Je suis fait ! »
***
Flashback Terry
Boston, 21 Juillet 1876
«  Tu passes par derrière, moi je passe par devant. Siffle quand tu es près. T’as compris ? » lui explique Tim Mc Laury son coéquipier.
« Et fais gaffe, paraît qu’ils ne plaisantent pas. »
Ils sont à la recherche d’un faussaire du nom d’Andrew Willard dit « le magicien » chef d’un réseau de contrefaçon assez important. Un indic leur a indiqué cette maison comme une planque possible de l’organisation.
Pistolet en main, il faisait le tour de la maison le plus discrètement possible mais sa jambe accrocha une pelle qui tomba sans faire trop de bruit. Peu après, enfin en position. Terry siffla.
« POLICE ! PERSONNE NE BOUGE » hurle Tim en entrant dans la maison. Il arrive quelques instants après. La pièce est vide. Un escalier monte vers les étages qui s’avèrent aussi vide que le reste de la maison. En fouillant il découvre une trappe habilement camouflé dans le plancher. Une échelle descend sur une dizaine de mètre semble-t-il. Ils arrivent devant une porte en chaine et entendent des gens parler derrière.
« Dépêchez-vous de virer ces caisses ! »
ordonne une voix
« T’inquiètes ! Ils ne trouveront jamais le passage. » dit une autre voix.
« C’est pas pour cela, le patron a dit qu’il voulait qu’on vide cet entrepôt. » répond la première voix.
« T’es prêt ? » demande Tim dans un murmure.
« J’prends à droite. »
Il ouvre la porte donnant sur un entrepôt avec des caisses et des tonneaux. Au centre il y a trois types autour d’un chariot. Ils ont un flingue à la ceinture. Il y a possibilité de se mettre à couvert derrière les caisses.
« POLICE ! PERSONNE NE BOUGE » hurle Tim à nouveau. Seulement cette fois les trois hommes se jettent derrière le chariot…
***

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