La maison Brochet de roc Fleuri

La Maison Brochet de Roc Fleuri est une maison ancienne du Bief, fondée suite au déclin de la maison Hogg de Roc fleuri. Ser Gyles Brochet, un banneret de la maison Hogg profita de l'occasion pour prendre le contrôle de la maison, tuant au passage tous les héritiers, prétendants et rivaux qui se présentèrent par la suite. Sous sa coupe la Maison Brochet progressa mais ne pris réellement son essor que sous le règne de Gwen le noir qui agrandi encore les terres et l'influence de la maison. C'est lors de son règne que la réputation de cruauté de la famille commença à coller à la peau des différents seigneurs brochet.
Une série de catastrophe et de traîtrise failli faire chuter la maison mais Gwen le borgne, l'actuel Seigneur de la maison réussi à maintenir à flot la maison et pense au futur et à redorer le blason de sa famille. Grâce à des manigances de cours et en jouant de son influence, il gagna les faveurs de Lord Gerold Tyrell, frère de Harlen Tyrell le seigneur du Bief et leur suzerain.

Lord Gwen a 2 fils: Gyles son ainé et Héritier, Branden son cadet et 1 fille Nyssa (âgée de 25ans). Il est marié à Lady Bella Prédeau de la maison Prédeau de Port réal. Nyssa a été mariée à Lord Roswin Firefly de Vendoeuvre.

Il peut compter sur le soutien de son mestre Basil Greenwood et de son assistant Jayce, de son maitre espion Enrico Ferano, et de Dame Léona Lopin la camériste de sa femme et une espionne de qualité.

Il a également Ser Daman Taler le maitre d'armes, Petit-Auster le maitre du chenil et Ser Garrat Stane le capitaine de la garde seigneuriale.
les terres de Gwen subissent encore les déprédations de bandits, dirigés par un énigmatique chevalier.

Salutations Légionnaires,
quelques propositions de blason :







Tchuss, Gueute.

j'aime bien le premier blason.

La situation géopolitique de la région:
Lors du la chute de la maison Hogg de Roc Fleuri (causé par les manigances de Ser Gyles Brochet), les terres du seigneur Hogg furent partagés par ses bannerets tel des hyènes se disputant une carcasse.
3 maisons en sortirent:
La maison Brochet de Roc fleuri qui se tailla la part du lion en prenant le contrôle de l'île du fleuve et du pont,
La maison Orme de Vieux-chêne qui prit le contrôle des terres du Nord du fleuve,
La maison Manchester de Bois-vert qui prit le contrôle des terres de l'Est,
La maison Beri de Clairteaux qui prit le contrôle des hameaux du sud (Belroux, clernin et Clairteaux)

Gyles ne s'arrêta pas de manigancer pour prendre le contrôle du reste de ses terres mais ses anciens amis le connaissaient bien. le statu quo dura plusieurs années. Il y a 100 ans sous le règne de Branden le terrible, sous l'impulsion de Roose Orme, les maisons Orme, Manchester et Beri s'allièrent pour se débarrasser de ce voisin gênant et attaquèrent de toute part. La maison s'en sortit mais ils perdirent les terres de l'Ouest et la belle ville de Roc Fleuri et son château n'était plus qu'un champ de ruine.
Les années qui suivirent, la Maison Roc fleuri s'attacha à empêcher les alliances entre ses rivales. Les plus simples furent les Beri qui se scindèrent en 3 maisons rivales et des terres hors de contrôles et ravagés par les bandits de grand chemin.
Les Manchester, malgré toutes les intrigues de Branden restèrent uni mais une trahison du vieux Roose Orme leurs mis à dos définitivement les Manchester.
Pendant ce temps, les Orme renforcèrent leur influence en mariant le jeune Lannis avec Dame Olenna Tyrell, issue d'une branche cadette des seigneurs du Bief. 
Concernant la Maison Orme, Branden tenta la corruption de plusieurs des fidèles chevaliers pour qu'ils tentent la révolte mais se solda par un échec grâce à l'intervention d'un jeune chevalier errant Ser Brice COLE. En remerciement, Cole reçut pour ordre de nettoyer les terres Orme du Nord et les reçus à l'issue en tant que Vassal de la maison Orme. Brice fut assassiné par Enrico Serrano en marge d'un tournoi organisé par les Tyrell.
Au grand dam de Lord Gwen Brochet, son fils, Edam ne se rua pas vers lui pour se venger, mais retourna dans ses terres pour devenir à son tour le seigneur Cole et dans la foulée se marier avec la fille de Lannis Orme le chef de la famille Orme. Ce mariage renforça encore un peu plus les liens entre les familles Orme et Cole et la dot enrichit un peu plus Lord Edam Cole. Ce dernier s'empressa de lever des troupes et de les entraîner.

Les forces en présences:
Les maisons Orme et Cole: Lannis Orme et son vassal peuvent aligner sans mal une armée d'une dizaine de chevaliers, d'une vingtaine de cavaliers, environ 300 soldats, 100 archers et une centaine d'éclaireurs mais ils peuvent en outre grâce à leurs fortunes respectives espérer lever des mercenaires de qualité. De plus Lannis et Edam sont des commandants de qualités et expérimentés.
Les Manchester de Bois-vert ne peuvent compter que sur la garde seigneuriale, une garnison et des archers mais ils sont tous vétérans, de plus Lord Alvin est un fin tacticien et un commandant charismatique.
Les Beri ne peuvent lever que quelques hommes de garnisons et payent une troupe de mercenaires expérimentés de plus des beri (Rufus, Lothar et Randyll) sont tous des combattants d'expérience. Si la victoire sur chacun d'entre eux ne semble pas difficile, le chaos qui règne sur leurs terres, nécessitera de mobiliser des troupes pour stabiliser la région. Ces troupes manqueront si la maison Orme venait à frapper.

Salutations Légionnaires,
quelques inspi pour le château de Roc Fleuri





Tchuss, Gueute.

Pour le premier blason, on peut en interpréter le symbolisme comme suit:

Les trois roses gueule sur champ d'or: la grâce et la beauté méritées
Le brochet argent sur bande sable: la cruauté héritée/non assumée
La balance de la justice or sur or: La justice sans tache

Donc beauté et justice sont entachées/entravés par les actes de cruauté de cette maison.

C'est une des interprétations en tout cas.

maj de la carte de la région

Les grandes maisons de la région:
Maison FIREFLY DE BOURG-BLEU
Maison FRANCIS DE BOURG LE DUC
Maison BROCHET DE ROC-FLEURI
Maison BROCHET DE PETIBON
Maison WADE DE PETITBON


Les maisons secondaires:
Maison BROCHET DE ROC-FLEURI
Maison ORME DE VIEUX-CHENE
Maison MANCHESTER DE BOIS-VERT
Maison ROSE DE VERTVILLE
Maison COLE DE FALL

Les maisons vassales:
Maison COLE DE FALL
Maison BERI DE CLERNIN
Maison BERI DE CLAIRTEAUX
Maison BERI DE BELROUX
Maison BROCHET DE CLAIRTEAUX

A noter que la Maison HOGG DE ROC-FLEURI, qui était la maison la plus puissante auparavant, possédait avant les terres des Brochets, des Ormes, des Coles, des Manchester et des Beri.

L'arrivée de Dame Gentiane Rose de vertville
Dame Gentiane n'est pas arrivée seule pour son mariage avec Ser Gyles Brochet de Roc fleuri. Accompagnant Dame gentiane, il y a Jonelle sa servante, Septa Bethany sa prêtresse personnelle, Joren son valet et Ser Rodrick charron son chevalier servant, chargé de sa protection. sans oublier "les hommes de gentiane", une unité de Mercenaire commandé par le capitaine Rhys le borgne, arborant tous un tabar ornée d'une gentiane.


Les hommes de Gentiane sont une unité de vétéran mercenaire très bien armé et très bien armuré.

"Sacrebleu! Comment est-ce possible!" Lord Lannis Orme jeta violemment son verre à la figure de sa servante qui s'écroula. Puis posant les mains sur la cheminée, il contempla le portrait de son père qui trônait au-dessus de la cheminée.
Bowen Snow attendit que son Lord se calme, il jeta un regard à la servante et lui fit signe de se retirer. Celle-ci s’exécuta sans demander son reste.
"Tu en es certain au moins?"
"Oui my lord, ser Lancel a annoncé au vieux rose que son père donnait sa fille Yllia en mariage à son fils. De plus le second fils du poiscaille va être mariée à une fille Tarly. Une nièce du Lord Tarly."
Lord Lannis Orme se servit un autre verre de vin.
"Le tournoi leur a vraiment profité à ces enfoirés de poisson, Or, influence, ils ont tout eu!"
"Il va falloir passer la vitesse supérieure my lord." Expliqua son conseiller.
"j'espère que ça va mieux se passer qu'avec leur mestre." répondit le lord d'un ton acide.
"je me permets de faire remarquer qu'ils croient que cela vient de Port Réal. Ils n'ont rien découvert."
"Tu en es certain?"
"C'est ce que me dise mes contacts chez eux, et connaissant le penchant de Gyles pour les exécutions spectaculaires, ils n'ont rien découvert."
"On est prêt au moins pour passer à la vitesse supérieure?"
"Ordonnez et ce sera fait."

L'arrivée de Martha Tarly de Hautjardin, nièce du Lord Samwell Tarly de Corcolline et fille de Rickon Tarly conseiller du seigneur Tyrell se passa avec pas moins de faste que celle de Dame Gentiane. Certes, la suite de la dame de Hautjardin était moins spectaculaire mais la puissante maison Tarly avait donnée une suite de plusieurs chevalier commandé par Ser Loras Redwyne, ami de Rickon, membre de la garde personnelle du seigneur de Hautjardin et héritier des terres Redwyne.
Martha est la plus jeune fille de Rickon (elle est âgée de 15ans) et semble heureuse de ce mariage. Elle est accompagnée de sa septa: soeur Germinia et d'une femme de chambre Rhonda. On dit d'elle à Hautjardin qu'elle est le trésor de son père.

Ce mariage avec Branden va rapporter beaucoup d'Or et d'Influence à la maison Brochet (5 de chaque)
"Cette péronnelle me semble un peu trop tendre pour mon frère, mon tendre amour" murmura Gyles aux oreilles de Dame Gentiane.
"Mon cher amour, décidément vous ne vous y entendez pas pour décrypter l'âme des gens. Laissez-moi faire pour vous. Cette péronnelle va le mener par le bout du nez, pour rester polie. Il va falloir que vous trouviez très vite une seigneurie à votre frère où son ambition va grandement exploser. A ce propos, savez-vous qu'il passe de plus en plus de temps avec Karl le prudent le chef des mercenaires et que plusieurs des nouveaux chevaliers le courtisent? comme Ser Bronte, Ser Daemon ou Ser Lanceton"
"C'est prévu pour quand Bowen?" demanda Lannis alors qu'il contemplait au loin la reconstruction du Château de Roc-fleuri.
"Ce soir, au banquet je crois? Ils ne m'ont pas dit explicitement leurs projets mais mes espions m'ont indiqués que ce serait pour ce soir.
Le banquet se passait à merveille lorsqu'entrèrent les saltimbanques. Ils avaient été engagé par Dame Gentiane et alors que le spectacle battait son plein, l'enfer s'ouvrit dans la salle. 5 danseurs saltimbanques sortirent chacun deux petites arbalètes et tirèrent sur les maîtres de maison, par chance pour Gyles le premier tir le manqua, Gentiane fut sauvée in extremis par une servante qui se penchait au même moment. Brandon esquiva les carreaux qui lui était destiné à lui et sa femme en se jetant à terre en emmenant Martha avec lui. Enrico se jeta sur Lord Gwenn pour le protéger mais en vain, le seigneur Brochet fut atteint par trois carreaux dans la poitrine et Enrico par deux autres.
Les tueurs tentèrent de fuir mais très vite Ser Rodrick, Loren, Ondrew et Ser Daman se jetèrent sur eux. Gyles hurla "j'en veux un vivant!" mais les tueurs vendirent trop chèrement leurs peaux et le dernier fut abattu par ser Bronte alors qu'il allait s'enfuir.
"Alors Mestre Basil?" demanda Gyles quelques heures plus tard. Branden, à ses côtés, regardait, impassible, son père sur sa couche. Quelqu'un d'empathique aurait pu voir une lueur furtive de plaisir dans ses yeux.
"C'est un homme fort mais âgé, les carreaux étaient imprégné de venin de basilic, nous en saurons plus dans les prochaines 24 heures."
"Pour Enrico?" demanda Gyles.
"Il n'en a plus pour longtemps, un des carreaux l'a atteint en plein poumon et un autre dans le foie. Il sera mort d'ici deux jours."
Gyles quitta la chambre de son père avec son frêre sur ses talons, ils rejoignirent la grande salle où attendait Dame Gentiane et Dame Martha qui devisaient tranquillement. Lorsqu'elle vit Gyles rentrer, Gentiane lui fit un sourire triste et lui dit.
"Loren est partie enquêter sur ces tueurs."
"Ce sont des tueurs de Essos." indiqua Martha.
Tout le monde la regardèrent surprise.
"Comment savez-vous cela ma chère?" demanda Gyles.
"Les tatouages, bien entendu. Père a recruté des hommes comme eux il y a trois ans, j'avais nettement vu ces tatouages. C'est une confrérie de Yunkaï, je crois, ils sont très cher, mais très efficace." expliqua-t-elle.
Gyles regarda sa belle-soeur, puis son frère, puis sa femme et ces deux derniers échangèrent un regard assez soutenu.
"Les vieux glands?" demanda Branden.
"Je pense."
"Ils ont échoués! Pour le prix qu'on a payé c'est un scandale."
"Premièrement, permets-moi de te rappeler que l'argent n'était pas le nôtre, deuxièmement, que le vieux va mourir ainsi que son espion favori. Enfin! troisièmement c'est Gyles qui va devenir seigneur et son frère va vouloir le tuer. Ils vont tranquillement s'entretuer, au final c'est même mieux pour nous." expliqua la femme.
"Tu es certaine que cela va se passer comme cela?" demanda l'homme.
"Absolument!"
"Branden chéri, vous savez que les saltimbanques ont été engagés par Dame Gentiane." murmura Martha alors qu'ils étaient allongés dans le lit.
"Mouais! mais je doute que ce soit elle."
"Elle est très ambitieuse et conseille un peu trop votre frère je trouve. Elle ne sait pas où est sa place! Pas comme moi, je ne suis que votre humble suivante, toute à vous."
"Quoiqu'il en soit c'est trop tôt! Beaucoup, beaucoup, trop tôt!" grogna Branden.

Ser Lancel arriva avec sa petite troupe au chateau des Roses de Vertville.
"Mon cher ami Tomàs, j'ai l'honneur, au nom de mon père Lord Harlan de vous donner la main de ma soeur Lysia."
une jeune et belle femme descendit du chariot avec grâce.

"vous êtes fait l'un pour l'autre."
Gyles et Gentiane regardait la scène sans aucune émotion. La tête prise aux événements de la semaine dernière. Le mariage noir était dans toutes leurs pensées.
Enrico a été enterré il y a déjà trois jours, Lord Gwenn le sera demain, et lui demain deviendra Lord Gyles Brochet de roc-fleuri.
En attendant Branden dirigeait Roc-fleuri, ce qui n'était pas pour rassurer Gyles.
Avec un peu de chance Loren en saura plus d'ici peu. mais bon depuis quelques temps la chance n'était pas avec lui.
"Enrico me manque." murmura Gyles.
"Je sais mon tendre amour."

Lothar Beri sortait de sa tour fortifiée au petit matin. Les habitants de Clernin vaquaient à leurs occupations matinales.
Lothar aperçu son fidèle Lanceton, son capitaine de sa garnison et se dirigea vers lui.
"Mon seigneur a-t-il bien dormi?" s'enquit le capitaine.
"Parfaitement! Merci et comment c'est passé cette nuit."
"Sans encombre votre seigneurie. Un lynx a attaqué le poulailler et blessé le manant qui en était chargé. Plusieurs chasseurs sont partis ce matin traqué la bête."
Les deux hommes marchaient dans la rue principale du petit hameau tout en discutant tranquillement. Lothar respirait à plein poumon cet air frais et humide qui permettait aux senteurs de se magnifier. Soudain il s'arrêta et remarqua que plusieurs hommes étaient apparut tout autour de lui et leurs intentions semblaient clair. Un homme en armure de cuir sortit de l'ombre, son épée en main.
"Je vois que Rufus s'est décidé à y mettre le prix." Lothar eut un petit sourire désabusé puis il regarda l'homme en armure, qui était le capitaine de ses mercenaires.
"Adam j'espère que cela en vaut le coup."
"Le prix était trop élevé pour le refuser mon seigneur."
"Je peux le doubler?"
"Votre fortune n'y suffirait pas je suis désolé."
"Soit, il va te falloir mériter ton salaire car je ne suis pas une petite poule face à un Lynx."
"Curieuse métaphore mon seigneur."
"De circonstance ce matin."
Adam fit un signe et ses hommes s'avancèrent et se jetèrent à l'assaut. Lothar était sortit sans son arme comme à l'accoutumé, mais d'un geste vif il frappa le premier et se saisi de son épée, puis plaça le tueur groggy en face d'un autre assaillant.
Faisant de larges moulinets, il recula pour se donner un peu de place, Lanceton dans son dos assurait ses arrières et tenait en respect plusieurs d'entre eux. La deuxième attaque des tueurs n'eut pas plus de succès car Lothar tua deux autres tueurs.
"Adam, finalement tes services ne me vont plus, tes hommes sont minables!" ricana Lothar.
"Si tu veux m'avoir, il va falloir te salir les mains."
"Oh! non, pensez-vous que je n'ai que ces hommes dans ma manche? Vous me décevriez mon seigneur."
A ces mots Lothar sentit une lame s'enfoncer dans son dos, entre ses côtes. il se retourna pour voir Lanceton qui retirait sa dague souillée de son sang.
"Toi aussi!" arriva-t-il à dire alors que ses jambes se dérobaient sous lui et qu'il s'affalait au sol lentement.
"Non, j'ai toujours été pour Rufus, il m'a placé là, il y a des années. Pour tout vous avouer, je suis presque peiné, au fond je vous aimait un peu."
Lothar Beri mourrut quelques instants plus tard et deux heures après le gonfanon des Beri de Clairteaux flottait au sommet de la tour.
Rufus Beri exultait, il hurla de joie plusieurs fois alors que Adam le condottiere lui rapportait la nouvelle de l'annexion des terres de son frère.
"Parfait! tout est parfait! Maintenant je l'attends de pied ferme la poiscaille! je vais récupérer les terres de Bel Roux et après je m'occuperait de son cas.
"Ne vous enflammez pas mon fils! c'est beaucoup trop tôt" cria presque Dame Melleah.
"Pourquoi cela!"
"Primo, Branden a 300 hommes entraînés et ce n'est pas un stratège de salon."
"Secundo ils ont découvert notre espionne, et peut-être notre autre espion."
"Tertio et sans doute le pire, Gyles a peut-être découvert que nous avons payés les tueurs. Que crois-tu qu'il va faire?"
"Rien! Il va vouloir neutraliser son frère d'abord."
"C'est ce que nous espérons, mais rappelle-toi ce que disais toujours ton père."
"N'attends pas avoir ce que tu espères mais ce que tu crains."
"Il n'a pas dit beaucoup de choses sensées dans sa vie mais celle-ci est un bon conseil."
"Merde!" s'exclama Bowen Flowers en roulant le mot qu'il venait de recevoir.
Il se hâta de rejoindre la salle des doléances où siégeait son seigneur. il attendit patiemment la fin des demandes et se dirigea vers Lord Lannis.
"Mauvaise nouvelle mon seigneur, ils ont trouvés notre assassin."
"En effet! Qu'ont-ils trouvé d'autres?"
"Ils ont engagés une fine lame de Port Réal Willam brune de Patybulayre pour les protéger et cela semble efficace. Par chance, ils n'ont pas trouvés mes espions mais ce n'est qu'une question de temps je pense."
"Diantre! Ce n'est pas le moment."
"De plus, le petit euneuque de la rose semble un peu trop efficace à mon goût, il a découvert que Clairteaux est derrière l'assassinat, et qu'ils ont reçu une aide financière."
"Ah! c'est tout!"
"Non il a découvert aussi que nous avons un trou dans la caisse."
"Comment cela a-t-il pu partir en quenouille aussi vite?"
"C'est le problème des plans aussi compliqué, le moindre grain de sable."
"Ajouté au pacte de défense offert par Manchester."
"Ça! j'avoue je ne l'ai pas vue venir. Mais cela ne m'étonne pas de lui en fait."
"Au moins il doute de son frère."
Branden regarda la carte de la région, Karl lui avait fait un rapport clair de la prise de pouvoir des clairteaux.
"La logique veut que Rufus viennent vers nous. il va s'attendre à ce que nous soyons divisés et que Gyles ne m'envoie pas de renfort."
"Que va faire votre frère?"
"Il va me demander d'attaquer Clairteaux, je pense et me renier si je rate mon coup je pense. Du moins c'est que je ferai à sa place."
"Vous n'avez pas peur qu'il prenne au sérieux les rumeurs?"
"Voyons Karl, il va avoir des doutes, je le connais mais il est trop malin pour les croire. Mais l'important c'est que les Beri le croient car lorsque on va attaquer de concert, ils vont se faire laminer. Et je deviendrait le seigneur de Clairteaux."
"J'ai trop passé de temps à faire courir ses rumeurs pour que cela ne servent à rien."
"Et votre femme?"
"Quoi ma femme, elle va faire ce que je dis et la fermer."
"Et si la conquête se passe mal?"
"J'aime trop mon frère pour penser à cette option."

MàJ Carte et liste des maisons.

Rufus terminait de se préparer, le jeune Rolf, son écuyer l'aidait à enfiler la cuirasse de son magnifique harnois qu'il avait fait faire pour l'occasion. Sa mère était à côté de lui et le regardait se préparer.
"Demain soir le gonfanon de la maison Beri flottera sur Belroux et les terres des Beri seront à nouveau réuni." déclama Rufus avec le ton seigneural qui sied en pareil occasion.
"Branden ne sera pas d'accord et cela ne sera pas aussi simple que cela semble vous paraître mon chéri." 
"Bien sûr que oui, après que mes assassins auront tué Gyles et sa rose, Branden va se ruer à roc fleuri pour prendre le contrôle et je prendrai Belroux sans coup férir."
"Vous voilà bien optimiste. Qui vous dit qu'ils vont réussir?"
"Le prix pour lequel je les paient pardi! De plus même s'ils échouaient le bordel que cela va mettre va empêcher Brochet de se ruer au secours de son frère et il n'est pas exclu que Branden n'aille à Roc fleuri."
"Oui mais il pourrait découvrir que vous êtes derrière tout ça?"
"Pourquoi tout ce pessimisme? je n'ai pas vraiment besoin que vous sapiez mon moral."
"Navré Rufus mais je me dois d'être la voix négative pour vous préparer à toutes les options. je ne veux que votre bien."
"Dois-je vous rappeler que j'ai envoyé un corbeau à Vieux Chêne pour lui demander de faire des bruits de bottes au Nord pour maintenir les forces de brochet chez lui."
"Non! je tiens juste à vous garder alerte et vous permettre d'envisager toutes les options."
"J'ai pensé à tout et maintenant il suffit!."
"Bien mon seigneur."

"Alors Bowen?" demanda Lord Ormes
"Lord Rufus demande que nous mobilisions nos troupes et celle de Lord Cole."
Une jeune servante arriva et rempli les coupes des seigneurs avant de se remettre à l'écart des deux hommes.
Bowen la regarda d'un air suspect et lui demanda alors qu'elle se retirait.
"Vous êtes nouvelles ici vous?"
"Oui messer je viens d'être engagée pour remplacer Martinette qui est malade."
"votre nom et vous venez d'où?"
"Rosetta et je suis native de Vendoeuvre messer."
Il l'a regarda encore un peu soupçonneux puis d'un geste la congédia.
"Des doutes Bowen?"
"Non la force de l'habitude je crois."
"Je n'aime pas trop l'idée de provoquer Brochet. Mais nous allons quand même le faire, nous réunirons nos armées de façon très ostentatoire."
"je sais de source sûre que Rufus projette de tuer Brochet cette nuit."
"Qu'est-ce qui vous dit que Brochet n'ai pas au courant?"
"Il n'aime pas l'espionnage comme son père et son frère. Il a des excellents espions mais il ne s'en sert qu'en contre espionnage. j'ai découvert des espions de Manchester, de Rose, de chacun des Beri et même de Cole votre allié mais jamais des Brochet."
"C'est stupide! grâce à toi je savais à peu près tout de leurs agissements!"
"Pas tout à fait mon seigneur, comme je vous le dis ses espions sont très bon et la durée de vie de nos agents étaient toujours très courts avant d'être découvert et en ce moment c'est quasiment impossible de placer quelqu'un assez près de lui."
"Et comment Rufus pense tuer le poiscaille?"
"Il a recruté des tueurs de Braavos."
"ils ont des chances de réussite?"
"Je dirai 50/50, Brochet et ses chevaliers ne sont pas des ablettes mais bien des Brochets."
"Oui ça crève difficilement ces saloperies là et c'est même pas bon à manger."
"Quoiqu'il en soit on se tiendra prêt à frapper."
Le valet fit entrer la jeune fille dans une antichambre et lui fit signe d'attendre. Il entra dans la pièce d'à côté et revint peu après. D'un petit geste la fille comprit qu'elle devait entrer.
Elle entra dans une belle chambre où la femme du seigneur Roswyn se préparait. celle-ci la regarda au travers du miroir.
"Hé bien! Qui est-tu et que veux-tu me dire?" demanda Lady Nyssa Firefly née Brochet de Roc Fleuri.
"Je m'appelle Rosetta milady et je viens de vieux-chêne."
La nuit tombait, paisible, sur Roc fleuri. Des hommes sortent de l'eau sans un bruit et s'approchèrent de la demeure fortifiée. Il ne fallut que quelques secondes pour neutraliser les quelques gardes qui patrouillaient à l'extérieur. Un premier groupe de dix hommes s'approcha de la paroi et après que l'un d'eux ai consulté un plan du château, ces hommes en noir entreprennent d'escalader la paroi. Pendant ce temps deux autres groupes se dirigeaient vers les quartiers de la garnison tandis qu'un dernier se dirigeai vers les portes du pont.

Dans quelques heures la maison Brochet de Roc fleuri sera anéantie.

Le clan Ormes était regroupé autour de la table de la grande salle d’armes du château Ormes.
« C’est une vaste connerie Père ! » éclata soudain Jaran Ormes en regardant la carte de la région.
« Quoi donc Fils ? » demanda Lord Lannis alors qu’autour de la table. Le vieux Ormes tentait de garder son calme mais cela semblait difficile. Derrière Lord Cole et Ser Bowen retenait leur souffle.
« Ce plan absurde de profiter d’un assaut de mercenaire payé par Beri pour prendre Roc fleuri. »
« Et pourquoi donc ? » demanda Lord Lannis.
« Ils vont attaquer mais ils vont prendre une raclée, c’est couru d’avance. On va se retrouver devant la grille comme des cons avec le risque d’être pris en tenaille par l’armée de Rose et il tiendra bien assez longtemps pour que Manchester arrive. Sans parler que Branden va exploser Beri. »
« Tu m’as l’air bien sûr de toi ? »
« J’ai moi aussi mes espions bien placés et il semble que Branden a rencontré en secret le capitaine des mercenaires de Beri et qu’il vient de recevoir une forte somme en provenance de Hautjardin du père de sa femme. »
« Bowen ? » demanda Lannis.
Mais avant que Bowen ne réponde, Jaran répliqua non sans exulter :
« Mais il ne sait pas ton fidèle petit bâtard, comme il n’a pas su que l’une de vos servantes est partie tout raconter vos plans à Vandoeuvre. »
« Quoi ? » explosa Lannis.
« Note que cela n’est une supposition mais qu’il m’explique pourquoi une servante a quitté précipitamment le château hier soir par la route de Vandoeuvre ? Si ce n’est pour raconter tout à la sœur de Brochet. Je ne serai même pas surpris que Brochet réserve une petite surprise à ses assaillants et à nous par la même occasion. »
« Cela remet en cause pas mal de chose cela. Si tu dis vrai on va se mettre en mauvaise posture. Bowen je veux que tu enquêtes la-dessus. Edam tu regrouperas tes troupes au Nord de Vieux-chênes mais Jaran on va attendre pour assembler la nôtre. On ne perdra pas trop de temps de toute manière. »
Beri cria de joie en lisant le message que venait de lui donner l’un de ses éclaireurs.
« Ça y est ! Il est cuit le poiscaille. »
Ses capitaines le regardèrent interloqués et attendirent patiemment qu’il daigne expliquer. La mère de Rufus n’était pas présente mais était resté dans la tour à Clairteaux. Le seigneur ne voulait pas d’elle dans ses pattes.
« Brochet retire ses troupes de Bel Roux. Il n’a plus que ses mercenaires pour sa défense. Messers on attaque à l’aube ! Ce soir je dors à Bel Roux. »
Rufus Beri gisait sur le champ de bataille, une lance plantée dans le ventre. Dans ses derniers instants, il se demandait comment avait-il pu perdre à ce point et surtout ne rien voir de la stratégie. Comment avait-il pu faire confiance en un capitaine mercenaire qu’il avait lui-même acheté quelques semaines auparavant ?
Il en était là de ses interrogations quand il vit Branden Brochet s’approcher de lui avec une grande hache.
« Tu avais raison mon fils. Je viens de signaler au capitaine Grimes d’annuler l’ordre de regroupement. » déclara Lord Lannis.
« N’en faites rien, faites le regroupement et faites un exercice avec Lord Cole pour faire croire à des manœuvres surprises. »
« Bonne idée mon fils. »
« Bowen ? »
« Je peux ? » demanda Jaran avant de se retirer après un geste d’assentiment de son père.
Alors qu’il croisait Bowen, qu’il fusilla du regard, le jeune Ormes réflechissait à toute vitesse, son père devenait vieux et se reposait de plus en plus sur ce batard. Il allait falloir qu’il en touche un mot à son frère après son retour de Bourg le duc.
« Alors ? » demanda Jaran à son frère.
« Le vieux est d’accord, il ne veut pas que les petits penchants de son ainé soient révélés aux septons et à ses sujets. Il est d’accord pour me donner la main de sa petite dernière ainsi qu’une coquette dot. »
« Il a tout accepté ? »
« Tout excepté que vous soyez son héritier présomptif en cas de décès de Lorys. Mais on s’y attendait. »
« Parfait ! Et sinon que faisons-nous pour Père et Bowen ? »
« Le poison me semble le plus efficace, le mestre que j’ai rencontré à Port-Réal m’assure que cela ressemblera à une angine de poitrine. Pour Bowen, vous connaissez ses goûts douteux ? j’ai justement un père en colère sous la main et un excellent vin coupé au lait de pavôt. »
« Parfait ! »
« Madame c’est une malédiction qui pèse sur votre famille. La Mère est en colère. » expliqua la septa Bethany.
Gentiane regardait le petit corps distordu de son fils Tyrion qui gigotait dans son berceau. Malgré elle, elle ne put s’empêcher d’avoir une moue de dégoût.
« Qu’est-ce qui vous fait penser à cela ? »
« Au fait que les deux frères ont eu un fils difforme et que Martha Tarly soit morte en couche. »
« Que pouvons-nous faire alors ? »
« Construire un septuaire et prier la Mère et les Sept de vous donner un fils vigoureux. »
« Je vais en parler à mon cher mari. »
Elle regarda encore Tyrion et celui-ci la regarda avec un regard intense semblant lire son âme. Le bébé lui fit un petit sourire malicieux. Gentiane détourna les yeux et regarda les jumeaux de sa soubrette qui jouaient avec sa fille Bella.
Branden regardait son fils Gwen qui marchait péniblement et jouait avec des cubes en bois. Ce petit être bossu allait lui succéder un jour, il ne pouvait l’accepter. Mais il devait pour cela retrouver une femme et avoir un second fils, en bonne santé, cette fois.
En attendant il laissa son fils avec sa nourrice et retourna superviser la construction de sa demeure fortifiée.
Undvik son fidèle conseiller s’approcha de lui et lui tendit une lettre cachetée.
« La réponse de Lord Tarly My Lord. »
Branden ouvrit la lettre et lue rapidement. Une fois terminée, il sourit. Undvik en voyant cela se permit de dire.
« Bonne nouvelle ? »
« Oui Lord Tarly me donne sa dernière fille, Anna, à marier. Apparemment il a été sensible à ma lettre racontant mon désarroi d’avoir perdu Martha et qu’Anna par sa ressemblance me permettra de garder un souvenir de sa chère fille. Et que son petit-fils allait avoir besoin d’une Tarly comme mère. »
"il est au courant pour votre fils?"
"Je lui ait dit la vérité, que son petit-fils était en excellente santé, j'ai peut-être omis de lui dire qu'il n'était pas tout à fait un enfant parfait." Branden eut un sourire carnassier.

Gyles tenait la main de sa chère Gentiane alors qu'elle poussait pour mettre au monde son nouvel enfant.
"Ô Mère faites que cela soit un fils, donnes-moi un fils en bonne santé" priait silencieusement le Lord de Roc-Fleuri.
Il ne l'entendait pas mais il savait que Gentiane faisait la même chose alors qu'elle hurlait de douleur.
La septa et le mestre s'affairait autour de Lady Brochet pour que cela se passe le mieux possible sous le regard inquiet de Bella et de Tyrion qui regardait leur mère souffrir.

A quelques lieues du château de Roc-fleuri, Branden buvait un verre en compagnie d'une charmante soubrette qui, il le savait, espionnait pour le compte de Ormes. Alors que celle-ci le dévêtait avec une dévotion remarquable, le jeune mestre Rodrick entra silencieusement.
"Seigneur votre femme vient d'accoucher. Elle va bien."
"J'ai un fils?" demanda seulement Branden.
"Non Dame Anna a accouchée de deux belles jeunes filles."
"Pff! L'incapable! C'est bon disposez et toi viens là de suite."
Au château de Tomàs Rose, une scène identique avait eu lieue quelques jours avant Lysia avait accouché de deux jumeaux en pleine santé que le nouveau Lord Rose avait appelé ses fils Jaran et Lancel.

Mestre Basil regardait la Septa Bethany donner le bébé à Gyles. Celui-ci pris la jeune fille emmitouflée dans ses langes.
Celle-ci fit un grand sourire à son seigneur de père.
Les sentiments de Gyles étaient un peu chamboulés, il était heureux d'avoir eu un enfant mais déçu que cela ne soit point un garçon.
"Il lui faut un nom" demanda le mestre
"Nyssa." déclara simplement Gyles.
"Bien seigneur."
Gyles garda encore un peu le bébé dans ses bras, la berçant doucement.
"Comment va ma dame?"
"Dame Gentiane va mieux, elle se remet doucement de l'accouchement. Mais je crains qu'une autre grossesse soit dangereuse pour sa santé."
"D'accord." répondit simplement Gyles.
Il marcha un peu dans la salle avec l'enfant avant de le redonner à la septa.
"Dites à Dame Gentiane que je passerai la voir un peu plus tard dans la journée voulez-vous."
"Bien seigneur" répondit simplement la septa.
Gyles regarda la cour par le balcon et vit son fils Tyrion qui jouait avec les enfants de Ser Rodrick.
"Il a 5 ans maintenant, il va peut-être, être temps de commencer à l'éduquer." dit simplement Gyles
"Laissez-le encore profiter de son enfance."
"Pas trop! la vie sera dure pour lui."
"Il est beaucoup plus malin que des enfants de son âge voir plus vieux que lui."
"En tout cas il est plus verni que le fils de mon frère."
"Mestre soyez franc, vous y croyez à cette malédiction de la Mère"
"Voyons mon seigneur c'est des superstitions de septa et bonnes femmes. C'est génétique malheureusement."
"Vous avez trouvez quelques choses dans ma généalogie?"
"Votre grand-père Gwenn a eu un fils Gyles qui était nabot et qui est mort très jeune. Votre ancêtre Gyles le noir a eu un premier né nain qui selon les écrits était nain mais mort-né. Il n'apparait pas dans votre arbre mais connaissant la réputation de votre ancêtre..."

Maitre Willam sanglait d’étranges jambières d'acier aux jambes torques du jeune Tyrion dans le jardin seigneurial de Roc-fleuri tout en devisant:
"Mon garçon, ton père m'a prié d'être ton Maitre d'arme et il a bien fait, car c'est un défi que seul mon immense talent peut relever."
Le garçonnet grimaçai de douleur au fur et a mesure que les sangles enserraient le matelassage de ses culottes.
"Ça fait horriblement mal! Et ça pèse trop lourd!"
"Oui, je sais. Figure toi qu'a ton age je portai les mêmes ou presque. J'ai fait concevoir celles ci par notre bon Mestre, et il m'a affirmé que même si elles ne parvenaient pas à redresser les os de tes jambes, elle te musclerai suffisamment pour compenser."
L'enfant leva ses grand yeux d'où perlaient les larmes vers le spadassin: "A quoi bon me redresser les os ou me muscler les jambes, je resterai un nabot!"
Ser Willam arqua un sourcil "J'ai vu des nabot faire des cabrioles, sauter au dessus de ma tête et soulever des enclumes grâce a leur muscles, pourtant leur jambes étaient plus tordues que l’esprit d'un Targarien! Un an! Supporte cette souffrance chaque jour pendant un an et je ferrai de toi le nain le plus fort et dangereux des 7 couronnes. Les seigneurs donnerons ton prénom a leur fils dans l'espoir qu'ils te ressemblent!"
Le petit renifla "C'est vrai? Tu promet?" le garde du corps souri "Sur mon honneur! Tu sera mon seul élève, et tu leurs montrera que même une moitié d'homme, si c'est la meilleur partie, peut être redoutable. Maintenant debout."

Dame Jonelle regardait avec des yeux plein d'amour ses fils et Tyrion s’entraîner de façon assidue à leurs exercices du matin. Ser Rodrick entraînait ses fils tandis que Ser William entraînait Tyrion à des exercices plus ou moins absurdes pour elle. Le jeune héritier essayait désespéramment d'attraper un chat en encaissant les méchantes remarques de son maître d'armes.
Jonelle adorait Tyrion et le considérait comme son propre fils, après tout elle avait allaitée, lavée, câlinée quand sa mère était trop méchante et il lui rendait bien. Tyrion éprouvait un respect mêlée de crainte pour sa mère et sœur Bethany mais un amour infinie pour elle. La camériste le savait et le ressentait au fond d'elle-même.
Contrairement à ce que pensait Dame Gentiane, Tyrion n'était pas un rebut de "l'Etranger" mais un digne fils de la Mère. Il y avait bien plus d'amour et de bonté dans le cœur du jeune nain que dans celui de ses parents. A 12 ans il était déjà un jeune garçon très intelligent, ingénieux et charismatique, ses propres fils le suivait plus par amour que par devoir et il en était autant de la plupart des enfants de la ville et même des soldats du château. En fait elle considérait que si la Mère l'avait fait nain c'est pour qu'il ne soit pas parfait.
"Ridicule!" pestait Gentiane en regardant son fils faire ses exercices.
"Quoi donc ma douce?" demanda Lord Gyles.
"Les exercices de Tyrion! ce que fait Ser William ne sert à rien. ce nabot ne fera jamais un combattant. Il faut développer sa cervelle qui, Mère soit louée, à l'air d'être normale."
"Ser William semble savoir ce qu'il fait et de plus notre fils ne semble pas avoir attendu après vous pour s'éduquer. Mestre Basil m'a informée qu'il n'avait jamais vu pareil élève. c'est le plus douée qu'il n'est jamais eu et le plus assidu.
"Je sais très bien!" hurla presque Gentiane. Elle n'arrivait pas à admettre l'inconcevable. Elle et Bethany mis à part, Tyrion avait charmé tout le monde par sa gentillesse et son charisme. Il utilisait déjà des techniques que elle-même avait mis plus de temps à acquérir.
"Je veux l'envoyer à Port Réal pour être béni par le grand Septon." Déclara-t-elle sans ambages.
" Pardon?" demanda Gyles.
"Vous avez parfaitement entendu mon tendre amour."
"Je ne peux pas y aller..."
Gentiane interrompit Gyles avant qu'il finisse sa phrase.
"Je n'ai pas dit que vous deviez y aller, je sais que vous avait fort à faire ici. je vais y aller avec une petite escorte et ma suite. je pense partir avec Soeur Bethany, Jonelle, nos enfants et ceux de Jonelle. Mon Capitaine me fournira une escorte."
"Je vous l'interdit ma chère. Vous n'irez pas si loin, vous pouvez le faire bénir par le Septon de Manchester."
"Mais..."
"Il suffit!"
Le héraut aux couleurs des Rose de Vertville arriva en trombe et entra avec fracas dans la salle du trône de lord Tyrell.
"Monseigneur! Lord Wanderman s'est rebellé et il a fédéré plusieurs autres seigneurs avec lui. Il a déjà levé une ost de plusieurs milliers d'hommes et se dirige vers Hautjardin. Il fédère toujours plus d'hommes."
"Où est-il actuellement?"
"Ses éclaireurs approchent du passage de Roc-fleuri mon seigneur. Le seigneur Wade semble avoir rejoint les forces ennemies."
"Prévenez Roc Fleuri, envoyez lui mes amitiés et dites lui qu'il doit tenir le temps que j'arrive avec les renforts. prévenez aussi tout mes vassaux de la région de lever le ban et l'arrière ban. on doit stopper cette armée." déclara Lord Tyrell.
"Alors?" demanda Gyles.
"Les forces de Wade ont bien rejoint les troupes des insurgés." expliqua Mestre Jehan, le jeune mestre qui secondait Mestre Basil qui devenait plus faible avec son grand âge.
"On a une idée du nombre d'hommes?" demanda Ser Rodrick.
"L'avant garde doit avoir 5000 hommes plus ceux de Wade. L'armée principale est environ 5 jours derrière avec le triple d'hommes et l'arrière garde  doit être composé d'environ 2000 hommes.
"Rose et Ormes?"
"Ils regroupent leurs armées ainsi que Cole, Manchester et FireFly."
"Ils nous rejoindront bientôt?" demanda Branden.
"Non Lord Firefly qui commande l'armée a ordonné de rester sur son côté de la rive pour organiser la défense autour de vieux-chêne."
"Et Francis?"
"Wade l'a attaqué par surprise hier. Ce vieux mou n'a rien vu venir." déclara Branden.
"Ça veut dire que l'on est seul en pointe? à 1 contre 10?"
"Je dirai plutôt 1 contre douze mon seigneur, mais vous avez parfaitement résumé la situation. Néanmoins des troupes en fuite de Francis commence à rejoindre Clernin. On peut espérer en rallier."
Une servante entra en silence et semblait mal à l'aise.
Ser William l'a repéra et fit un signe à Gyles. Celui-ci la regarda et dans un accès de colère hurla.
"Quoi encore!"
"Dame gentiane est partie cette nuit avec sa suite et les enfants. Avec une petite troupe de ses hommes."
"Quoi!!!" Il fusilla William du regard.
"Comment c'est possible, c'est simple mon seigneur j'étais parti en éclaireur pour votre compte et tout le château est dans les préparatifs pour la bataille et Dame Gentiane est aimé de tous."
"Au moins les enfants seront sains et saufs et éviteront la bataille." déclara Mestre Basil.
"C'est juste et j'aurai dû me douter que ma femme n'allait pas lâcher prise si facilement depuis qu'elle m'en a parlé il y a un mois."