La Légion Celte
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La maison Brochet de roc Fleuri

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La maison Brochet de roc Fleuri - Page 2 Empty Re: La maison Brochet de roc Fleuri

Message  edgar pied leger Jeu 26 Déc - 11:09

Gyles se promenait le long de la rive sud, en compagnie de son frère, Mestre Jehan, Ser William et Ser Rodrick. Ils inspectaient les premières défenses. Au loin, ils n'entendaient que le grondement presque continue des troupes ennemies qui se mettaient en place. La fumée des incendies de ses trois hameaux du sud étaient encore visible. Les derniers réfugiés étaient rentrés hier. En passant près d'un rosier, Gyles se piqua avec une épine qui lui fit, malgré lui, échappé un petit cri de douleur. Il enleva l'épine profondément enfoncée dans le dos de sa main et suça un instant le sang qui s'en écoulait.
"Manchester?" demanda Gyles.
"Il est retranché dans son château avec son armée et les restes de l'armée de Francis qui ont rejoint ses terres. il a décidé de tenir notre flanc gauche depuis son château." expliqua Branden.
"Pas de nouvelles de Lord Firefly?"
"Non il est bien décidé à attendre dans le château de vieux-chênes avec son armée malgré les injonctions de Lord Tomàs. Il semble suivre la ligne directive édictée par Lord Ormes."
"Le pire c'est que stratégiquement ça se discute, l'ost ennemie va avoir fort à faire pour nous écraser, nous et Manchester. Les pertes que l'on va leur causer vont peser quand ils traverseront et ils pourront tenir aisément jusqu'à ce que l'ost Tyrell soit là. De plus on est déjà les uns sur les autres ici."
"Au moins ils assureront notre ravitaillement pendant le siège." dit Gyles fataliste.
"On devrait évacuer les femmes et les enfants de la ville, cela fera autant de bouches à nourrir en moins." dit Ser Rodrick.
"D'autant que l'on a recruté tout ceux que l'on pouvait." ajouta Ser William.
Gyles regarda l'eau et vit un aigle pêcheur, oiseau rare ici, plonger dans l'eau et repartir quelques instants après avec un petit brochet.
"Des nouvelles de ma femme et de mes enfants?"
Mestre Jehan sembla gêné, comme lorsque l'on doit répondre à une question que l'on ne va pas entendre.
"Votre Dame n'est pas passé à Vertville et l'escorte envoyé par Lord Tomàs ne l'a pas trouvée."
"Qu'est-ce que cela veut dire?" Gyles connaissait déjà la réponse mais voulait entendre quelqu'un d'autre la formuler.
"Que Dame Gentiane a pris la route de Port-Réal et avance au travers des troupes ennemies." dit Ser William.
***
Lord Jaran Ormes était assis avec son frère à côté de la cheminée, buvant un verre de vin.
"Quand est-il Alon de notre petite affaire?"
"Le Septon a bien travaillé, ces années à brouiller le cerveau de la septa de Brochet, a porté ses fruits. Elle a réussi à convaincre Gentiane à propos de cette histoire de malédiction. Elle est partie faire bénir ses enfants à Port-Réal. Elle est persuadée que tous ce qui arrive est une vengeance de la Mère."
"Bien! Tu sais où elle est?"
"Elle a passé Bourg le duc il y a une semaine. Elle est quelque part sur la route royale. Elle est maline, elle voyage incognito avec un escorte vraiment réduite. Elle se fait passer pour une petite caravane marchande."
"Notre homme a été prévenu?"
"Bien sûr, il est sur leurs traces."
***
Les deux chariots à bœuf avançaient lentement sur le chemin boueux, 4 hommes marchaient à côté. Gentiane se trouvait avec ses filles dans le dernier chariot, assise à côté du conducteur.
"Dame Gentiane, nous devrions rouler de nuit, la région grouille de soldats ennemies." expliqua le conducteur.
"Hors de question de perdre du temps, nous devons avancer le plus vite possible au contraire pour quitter la zone. Le guerrier nous protègera."
"Si vous le dites Dame Gentiane, si vous le dites."
Dans le chariot de tête Jonelle était avec Tyrion et ses deux fils Ned et Mérin dans la cabine du chariot. Les trois garçons étant exceptionnellement calme.
Soudain le conducteur du chariot de Tyrion reçut une flèche dans la gorge et s'effondra sous les yeux de Tyrion et Jonelle. Celle-ci ne pu s'empêcher de hurler tandis qu'à l'extérieur le fracas des armes retentissait.
Les hommes en protection n'eurent pas le temps de lutter très longtemps et furent vite massacrés.
Jonelle reprit vite ses esprits et pris Tyrion dans ses bras et dit 
"Venez avec moi les enfants et courez aussi vite que vous pouvez."
Jonelle sortie du chariot avec les enfants le plus discrètement possible. Les assaillants ayant l'air d'être en train de combattre du côté du chariot de Dame Gentiane. Jonelle se mit à courir en portant Tyrion, l'adrenaline semblait lui conférer une force peu commune, à côté d'elle ses fils couraient et commençaient à la distancer.
Tyrion avait son regard planter dans celui de Jonelle lorsque soudain elle ralentissait. Bientôt ses jambes ne semblaient plus la porter. Elle tomba à genou et relâcha son étreinte pour que Tyrion puisse fuir.
"Cours Tyrion, cours…" dit-elle dans son dernier souffle avant de s'effondrer une flèche dans le dos.
Tyrion regarda encore Jonelle et la vie qui la quittait.
"Jonelle…" dit-il d'une voix remplie de larmes.
Il entendit Ned et Mérin hurler et quelques instants plus tard le rejoindre et s'agenouiller auprès de leur mère.
Ils entendirent le pas d'un lourd cheval.
Tyrion leva la tête et vit un chevalier approcher, le visage caché derrière son heaume. Son seul signe distinctif était son blason, un Aigle-pêcheur en piqué or sur fond sable.

_________________
"Un bataille  équitable c'est quoi? C'est à dix contre un avec une intense préparation d'artillerie. Si tu veux de la finesse demande à ces tapettes de Space Marines." dixit un lieutenant de la garde Impériale.
"Ah! l'odeur de l'ork brûlé au petit matin, putain que c'est bon!" Le même lieutenant après la bataille.
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Message  Galish Tora Jeu 26 Déc - 18:35

Assis sur les remparts, observant les feux de camp de l'armée qui ne tarderai plus a déferler sur le château, Ser William songeai mélancoliquement a son protégé et aux incroyables progrès qu'il avait fait au cours des huit années précédentes.
Trois années avaient étés nécessaires pour redresser les jambes et le dos du petit héritier, trois années de souffrance quotidienne au cours desquelles le maitre d'arme avait forgé le corps et l’âme de l'enfant avec amour et patience.
Le lien créé entre eux s’était par la suite encore renforcé quant le petit lui avais confié sa frustration face a la froideur de sa mère qu'il aimai pourtant de tout son être et a la terreur que lui inspirai son bourru de père qui lui portait pourtant bien plus d’intérêt.
Ensuite les quatre ans d'enseignement des bases du combat classique et Bravien, les exercices d'agilité des danseurs d'eau, le tout adapté a ses capacités et son gabarit.
William avais au cours de ses années découvert la discipline, la force de caractère et surtout le génie instinctif de son élève. Celui ci semblai tirer enseignement de chaque erreur sur l'instant, anticipant l'explication de chaque botte, voir inventant son propre style.
Si Tyrion n'avait pas été nain, il aurai surpassé son maitre depuis deux années et il avais fallut beaucoup d'abnégation a Ser William, "l'orgueilleux" comme on le surnommait dans son dos, pour l'admettre et chercher un moyen de faire passer le cap a son disciple.

Il y a un an il était venu le réveiller en pleine nuit pour l’emmener au bas des remparts près du bassin des brochets, endroit si dangereux qu'aucun garde ne s'en approchai le soir tombé.
"Cette nuit mon garçon nous allons nous attaquer a un nouveau stade de ton entrainement. Sache que tu a d'ors et déjà accédé au premier niveau de maitre Bravien et que par ta future pratique tu passera les autres étapes par toi même. Je n'ai plus rien a t'enseigner parmi les multiples compétences que je possède, et ce a quoi nous allons nous atteler maintenant, c'est le gommage de tes défauts naturels."
L’adolescent soufflé par ces révélations répondit dans un murmure "mais je ne suis pas prêt. J'ai encore tant a apprendre..."
"Surement, mais pas de moi. Si tu doit apprendre de quelqu’un maintenant, c'est de toi même. Et tu doit apprendre a faire croire a tes ennemis que tu est un nain."
Encore plus interdit le garçon plissa les yeux "mais je suis un nain!"
Un sourire se dessina sur les traits du maitre.
"Ca non gamin, a l’intérieur tu est aussi grand que le Mur, aussi dangereux qu'un brochet-dragon et plus tranchant que la meilleure lame Valeriene! Et tu ne doit laisser le voir a tes ennemis qu'une fois que leurs tête sera entre tes crocs.
Tu sais ce que m'a dit mon maitre lorsque je fut au même point que te voila ici, mais a un age bien plus avancé? il me dit que mon plus grand défaut était mon arrogance, et que je pouvait soit essayer de la faire disparaitre avec difficulté, soit la cultiver afin de troubler mes ennemis.
Voit tu quant on ne me connait pas, soit l'on pense que je ne suis pas aussi bon que je l'affirme et l'on est mort de m'avoir sous-estimé, soit l'on me sur-estime et l'on meure d'avoir cru que mes failles était des feintes et de ne pas les avoir exploitées.
Et même si l'on me connait, il faut encore savoir quelle faille exploiter car certaines sont réellement des feintes.
Ainsi lorsque que l'on sait faire de ses faiblesses visibles des forces invisibles, plus rien ne peut nous vaincre. Du moins dans les combats que l'on choisi."
"Et dans ceux que l'on ne choisi pas?"
"Ceux là tu peut essayer de les fuir ou de les affronter en laissant ta vie au mains du destin. On ne peut pas toujours choisir ses combats et personne n'est immortel. Mais trêve de philosophie, tu a remarqué que ta taille t'handicapait dans tes combat pour une seule raison, ton allonge plus courte qui te force a entrer dans la zone de frappe de ton adversaire. Et bien j'ai fait commande d'une arme spécialement fabriquée pour toi a la cité libre de Qohor, prend en grand soin, elle m'a coutée 8 ans de gages."
Les larmes aux yeux et les mains tremblantes, Tyrion saisi l’étui de cuir cylindrique.
"8 ans de gages! Mais c'est trop maitre, je ne peut accepter!"
"Il faut bien ça pour de l'acier Valerien d'une arme si particulière! Ne crois pas que je me soit privé pour autant, ton père est généreux et mes dépenses modestes.
Mais ouvre donc que je te montre comment la prendre en main."
Les sangles promptement débouclés le cylindre de cuir se déroula, dévoilant une brillante lame de trente-cinq pouces montée sur une garde ouvragée autour d'une poignée longue comme deux mains d'homme. Les rayons de la lune se reflétaient puis disparaissaient sur les écailles sombres et moirés du métal lui donnant l'aspect d'un poisson fantomatique.
"Mais c'est une épée bâtarde?"
"C'est ce que tu devra laisser croire en effet. Vois tu, la lame est légère et parfaitement équilibrée pour les techniques Braviennes car son cœur est alvéolé comme un nid d’abeilles et elle est suffisamment résistante pour parer les coups d'un adversaire de deux fois ta taille..
On peut frapper d'estoc ou de taille a une allonge supérieure a celle d'une épée longue et sa pointe est plus aiguë que celle d'une rapière classique.
Son seul défaut c'est sa rigidité qui fait perdre en capacité défensive, c'est pourquoi elle a une si longue poignée. Tire sur la deuxième partie de celle ci."
Comme Tyrion s’exécutait, le manche et une partie du panier de la garde glissèrent vers le bas et une fine lame sorti de la poignée de l'épée comme d'un fourreau.
"Voila, tu a maintenant une lame longue aussi légère et équilibrée qu'une épée Bravienne classique, et une main-gauche spécialement étudiée pour la parade.
"C'est...c'est une splendeur. j'ai hâte de l'essayer!"
"Alors attend que je passe une côte et un plastron, même mouchée je ne tient pas a la recevoir dans le buste avant que tu ne l'a maitrise parfaitement."
Deux mois plus tard la maitrise minimale était éteinte pour commencer les duels.

Soupirant en descendant des remparts Ser william murmura:"Brochet-fantome t’attendra dans sa cachette petit maitre, puisse tu la retrouver vite."

_________________
J’ai vu tant de choses, que vous, humains, ne pourriez pas croire... De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion, j’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l’ombre de la Porte de Tannhaüser. Tous ces moments se perdront dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie. Il est temps de mourir.
Blade Runner, Roy Batty.
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Message  edgar pied leger Lun 30 Déc - 18:04

La petite troupe de Tyrion entra dans l'auberge alors que la nuit tombait. Les souvenirs de Jonothor et Adrian n'était pas aussi bon que prévu et l'auberge était bien plus loin que prévu et de toute façon, au rythme de marche des petits, ils ne pouvait guère avancer vite.
La taverne enfumé et bruyante sembla s'arrêter de vivre alors que les jeunes nobles dépenaillés entraient. Tout le monde avait le regard fixé sur eux. Après un moment qui sembla une éternité, plusieurs hommes se levèrent avec fracas et sous l'impulsion d'un jeune chevalier en côte de maille rutilante, sortirent leurs armes.
"Sale rat puant tu commets ta première erreur aigle de malheur!" rugit le jeune chevalier.
Aussitôt et alors que Jonothor, Adrian, Tyrion et Merin sortaient leurs armes Bella se rua et se mis entre les combattants.
"Non!!! je vous en pris monseigneur ne faites pas ça." hurla Bella avec une voix chevrotante, elle semblait retenir ses larmes et en même temps une voix perchés comme si elle était paniquée.
"Attendez!" hurla le chevalier arborant un blason deux cygnes face à face en noir et blanc: La maison Swann, une grande maison des terres de l'orage.
Bella l'avait identifié et ajouta, toujours avec cette voix limite hystérique.
"Messer Swann, nous venons de nous échapper d'un horrible camp, mon frère, ma sœur, mes amis et moi avons été capturé par un horrible chevalier."
"Précisément et c'est cet homme!" dit le chevalier en montrant Jonothor.
"Le criminel arbore un blason d'Aigle."
"Non lui c'est Jonothor Brune de Patybulayre qui était comme nous prisonnier de cette brute."
"Mais comment peut-il port…"
"Parce que je l'ai occis hier soir." dit Jonothor
"Bin ça alors! C'est pas banal." s'exclama le chevalier.
"Rengainez les amis et venez à ma table! Je serai ravi de vous entendre me parler de cette aventure Ma Dame. mais je manque à toute bienséance, ma dame je suis Ser Balon Swann de la Maison Swann."
Il écarta une chaise.
"Puis-je m'enquérir de votre nom ma dame et de ceux de votre famille?"
"Je suis Bella Brochet de Roc-fleuri, fille de Lord Gyles et voici mon frère Tyrion l'héritier de notre maison, Nyssa ma sœur et Gwenn mon cousin et héritier de notre maison vassale. Voici Mérin et Ned les frères de lait de mon frère, Jonothor et Adrian nos amis de captivité."
"Bella, quel prénom évocateur mais point assez fort. Superbe serait plus évocateur." dit Ser Balon.
Bella rougit de plaisir et murmura un remerciement avec le timbre de voix qu'il convenait. Le jeune Balon ne l'a lâcha pas du regard de la soirée.
Leur mécène d'un soir paya l'intégralité de leurs besoins immédiat et de quoi choisir des montures décentes.
Ils apprirent que Ser Balon avait décidé d'occire Ser Aigle pour avoir tué un bon ami à lui et faire cesser les exactions de ce criminel. Il ne lui restait plus qu'à repartir vers les terres de l'orage.
***
Gyles et son conseil regardait du haut du donjon, les troupes de Lord Tollison attaquer au loin le château de Manchester. Il n'y avait plus qu'un petit millier d'hommes retranchées devant eux pour empêcher une éventuelle contre-attaque pour soutenir Manchester.
"Il va tenir?"
"Plusieurs semaines, je pense." dit Branden.
"Lord Manchester est un bon stratège et a certainement bien préparé sa défense. Il n'a pas nos avantages stratégiques mais il est solidement installé." expliqua le Mestre Basil.
"C'est bien ce que je pense mais je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'ils espèrent réussir. Une rébellion contre les Tyrell? Sérieusement? Tyrell va lever 10 fois leurs nombres d'hommes."
"Non mon seigneur, je viens d'apprendre par corbeau que les Dorniens attaquent dans le Sud. L'essentiel de l'Ost va devoir se diriger vers le Sud. je crains que l'on est pas plus de 5000 hommes en renforts." expliqua Mestre Jehan.
"Voilà l'explication alors, cette attaque est une diversion."
"Des nouvelles de nos éclaireurs?"
"Les troupes de Wandermann sont à 10 lieues d'ici, il devrait arriver demain."
"Des nouvelles de ma femme et mes enfants?"
"La dernière fois que l'on a vu votre femme c'est il y a 2 mois environ à Petibon. Loren est parti suivre la piste." expliqua Léona.
"Ta femme a pris mon héritier aussi, je ne me satisferais pas d'une remontrance." gronda Branden.
"Tu ne l'aimes guère." répondit Gyles.
"Non je ne l'aime pas mais c'est mon seul héritier mâle. Tu crois aimer mieux le tien? je te rappelle que l'on se ressemble. Quoiqu'il en soit elle devra être châtié!"
Gyles ne répondit pas.
***
"Crétin de Francis! Aussi nul que lubrique! S'exclama Lord Jaran.
"Je pensais qu'ils seraient plus résilient. Massacré en moins de 24h cela doit constituer un exploit." dit Alon d'un ton blasé.
"Brochet va devenir le Lord en charge de la guerre et il va encore prendre en influence."
"Il va surtout mourir dans le siège."
"Ils ont de quoi tenir longtemps."
"j'ai ma petite idée là dessus. je ne te dis rien c'est une surprise." Alon fit son sourire malicieux.
"Sinon notre homme a réussi, il détient Gentiane et ses enfants. Tyrion est mort à l'heure qu'il est, et le reste prisonnier."
"Parfait! Maintenant comment le faire savoir à Brochet? Sans qu'il sache que cela vient de nous?"
***
Ser Adler essuya le sang de l'homme qu'il venait d'occire et monta dans le chariot.
"Si vous voulez vous soulager, soulagez vous sur la septa et sur le cadavre de la bonne!" rugit le chevalier.
Il écarta la toile de la main et dévisagea Gentiane et ses enfants blottit contre elle. Gentiane tenait un couteau d'une main tremblante.
"Dame Gentiane vous ne me ferez pas grand mal avec ça." D'un revers de la main il désarma Gentiane.
"Bien! Où est votre fils? Dans l'autre chariot c'est ça? c'est lui que la nourrice protégeait? Bien sûr un nain! quelle honte!" il ricana d'un rire gras.
"C'est Ormes c'est ça?" arriva à dire Gentiane. Elle retrouvait progressivement son calme. Bella à côté d'elle, ne faisait que fixer la brute.
"Si c'est le nom de votre ennemi, certainement! moi j'en sais rien, c'est juste un contrat."
"Quel est-il se contrat?"
"Tuer le mâle et vous garder prisonnier."
"Je double le prix pour nous relâcher moi et mes filles." Bella regarda sa mère horrifiée.
"Rien pour le fils? Que c'est touchant."
"Ok je vous renvois avec plusieurs de mes hommes pour que vous négociez le prix de votre liberté et en attendant je garde vos petites chéries pures et indemnes."
***
L'homme se leva silencieusement dans la nuit et s'approcha de son ami qui montait la garde. d'un geste brusque il planta son couteau dans la gorge. Puis il se dirigea vers Gentiane et la reveilla.
"Ca y est c'est fait! ma récompense?"
"Là voilà!" Gentiane planta son couteau dans le ventre de l'homme qu'elle avait entrepris de séduire il y a déjà plusieurs jours de cela.
L'homme se releva brusquement et abattit son épée sur Gentiane qui encaissa le coup. les deux s'effondrèrent dans l'inconscience.
Gentiane se réveilla bien plus tard alité dans une civière tiré par un cheval, elle souffrait le martyr et commença à délirer.
"Ne vous en faites pas madame je suis là" expliqua Loren l'euneuque.
"Loren… les enfants…"
Loren ramenait Gentiane au plus vite vers Roc-fleuri. Il aurait dû y aller doucement en profitant de la nuit, des couverts pour avancer sans se faire repérer mais l'état de gentiane ne le permettait pas. c'était déjà un miracle qu'elle soit encore en vie.
"Merde!" dit Loren lorsqu'il vit sortir d'un bois plusieurs hommes. 
Dans l'impossibilité de fuir ou de galoper, Loren descendit de cheval et cacha sa dague dans sa main.
Alors que les hommes s'approchait dans le soleil couchant, il ne pu s'empêcher de remarquer les blasons de Wade. Des soldats en patrouille.
"Quand on a pas de chance." marmonna-t-il.
Le combat n'eut pas le loisir de commencer, plusieurs gardes tirèrent avec leurs arbalètes, Loren mourra quelques secondes plus tard, touché par un carreau dans le cœur. Les gardes s'approchèrent et le Ser à leurs têtes Ser Rollos reconnut Gentiane.
"Que la Mère me suce! La Brochet! Dépêchez-vous de l'emmener à Bourg-le-Duc."
***
Lord Wade regarda les septa qui s'affairaient autour du lit de Gentiane. Le mestre se retourna et le regarda d'un air entendu.
"Elle va mourir je le crains mon seigneur. La blessure est très infectée. Dans ses délires elle a dit que ses enfants ont été kidnappé par un certain Ser Adler Aigle."
"Comme c'est cocasse! Dites à Ser Rollos d'aller les chercher."
"Mestre, prévenez Lord Brochet que l'on a quelqu'un qui lui est cher. Il peut venir la chercher s'il le désire."
***
Gyles déchira le message de Wade de fureur et hurla de rage.

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Message  gueute Lun 30 Déc - 20:16

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Message  edgar pied leger Lun 20 Jan - 13:15

Lord Wandermann ne décolérai pas!
4 semaines! cela faisait 4 semaines que ses armées bloquaient devant le château de Manchester sans succès. le reste de ses armées avait commencé à assiéger Roc-fleuri, ses ingénieurs construisaient sans relâche des catapultes, trébuchet et autre engins de sièges. il allait commencer à bombarder Roc fleuri sous huitaine mais selon son plan d'invasion, il devrait déjà avoir passé le fleuve.
"Aucun plan si bon soit-il ne résiste à l'épreuve du feu." dit-il d'un ton laconique.
"Mon seigneur, le château de Manchester devrait tomber demain, les sapes sont terminées et les assiégés sont exangues." dit d'un ton assuré Lord Wade.
"il vaudrait mieux pour votre tête Lord Wade, vous m'aviez assuré que tout cela n'était qu'une affaire mineure."
"On ne capture pas un château en si peu de temps et les renforts qu'il a reçu des Francis n'ont pas aidé. Francis a eu un énorme coup de chance lors du repli stratégique de ses troupes. Il est mort mais avant de mourir il a cédé ses troupes à Manchester qui n'est pas mauvais comme stratège."
"Certes! Et comment il est Brochet? Chanceux comme Francis ou stratège comme Manchester."
"L'histoire récente a montré qu'il avait les deux et son frère qui est avec lui est un fin stratège également. Ils sont nuls comme diplomates mais sont de rudes adversaires sur le champ de bataille."
"Cela nous promets encore de longues journées de siège." dit Lord Wandermann.
"Pas certain, car comme je vous l'ai dit ils sont nuls comme diplomates et ils sont ennemis des Ormes de vieux chênes. l'inactivité des troupes de Firefly qui reste tranquille de son côté le prouve bien. Mes espions m'indiquent que Ormes fait tout pour empêcher Firefly de se porter sur Roc-fleuri. Je ne serai même pas surpris qu'il nous aide à battre Brochet."
"Et pourquoi donc?"
"Oui je vois, il va nous laisser nous affaiblir suffisamment longtemps sur Brochet puis nous aider à l'écraser juste avant l'arrivée des renforts Tyrell. Certainement en empoissonnant les vivres ou en assassinant Lord Brochet et son frère."
"C'est cela mon seigneur."
"Comment va sa femme au fait."
"c'est un pur miracle d'après les septas. Elle va recouvrer la santé. Elle était beaucoup plus forte que nous le pensions."
"C'est une belle monnaie d'échange."
"Je ne crois pas, Brochet a renvoyé le cheval de mon messager avec sa tête dans un sac et un message m'avertissant que le chemin entre Petitbon et roc fleuri sera pavé par les cadavres de mes hommes et que ma tête trônera au milieu de sa place."
"C'est un peu rude." Lord Wandermann leva un sourcil d'étonnement.
"Le pire c'est que connaissant le bonhomme, il s'agit d'une punition légère pour lui. Il pense avoir fait preuve de magnanimité. Certainement pour avoir soigné sa femme."
"Il porte bien son nom."
"C'est faire injure aux poissons."
*** 
Gentiane réfléchissait beaucoup ces derniers temps. Sur son comportement, sur ses croyances et surtout sur sa stupidité. Elle, qui se pensait plus intelligente que tout le monde, s'était fait avoir par les Ormes, elle en était certaine à présent. Septa Bethany parlait beaucoup au Septon de Vieux-chênes. Comment n'a-t-elle pas compris plus vite?
Il fallait maintenant qu'elle retrouve ses enfants.
Coûte que coûte!

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Message  gueute Lun 20 Jan - 13:32

edgar pied leger a écrit:"Je ne crois pas, Brochet a renvoyé le cheval de mon messager avec sa tête dans un sac et un message m'avertissant que le chemin entre Petitbon et roc fleuri sera pavé par les cadavres de mes hommes et que ma tête trônera au milieu de sa place."
"C'est un peu rude." Lord Wandermann leva un sourcil d'étonnement.
"Le pire c'est que connaissant le bonhomme, il s'agit d'une punition légère pour lui. Il pense avoir fait preuve de magnanimité.

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Message  edgar pied leger Sam 25 Jan - 12:48

"Mon seigneur, les  dernières défenses viennent de céder."
Manchester soupira et prit son épée bâtarde.
"Faites donner les dernières réserves. Envoyez un corbeau à Roc-fleuri et battons-nous. Nous allons montrer à ces traîtres comment se battent des Manchester."
Quelques minutes plus tard, Lord Alvin Manchester chargeait en tête de ses derniers hommes, pour la plupart des chevaliers. Ils furent bientôt totalement submergés par les troupes de Lord Wade.
Lord Wade entra dans la salle principale où Lord Manchester et son fils était retenu prisonniers ainsi que plusieurs chevaliers. Il marcha jusqu'à son ennemi et s'arrêta devant lui.
"Bonjour Alvin, tu t'es bien battu, je n'en attendais pas moins de toi. Accepte de prêter allégeance à Lord Wanderman et tu garderas la jouissance de tes terres." Le ton de Wade était presque humble et non celui d'un grand vainqueur. Après tout les deux seigneurs étaient d'excellents amis, un mois auparavant.
"Je ne suis pas un traître, je ne renierai jamais ma parole pour rien au monde. Je reste fidèle aux Tyrell. Va au diable!"
"Je t'en conjure Alvin ne soit pas si obtus. Lord Wanderman m'a dit de t'occire si tu refusais la vassalité."
"Tues-moi! Jamais je ne céderai."
"Prends au moins le noir? Part vers le mur avec les honneurs." Wade s'était agenouillé pour regarder son ancien ami dans les yeux.
En guise de réponse Lord Manchester lui cracha du sang sur son visage.
Wade s'essuya du revers de la main et eu un regard triste.
"Soit! Qu'il en soit ainsi." Il fit un geste de la main et le bourreau emmena Manchester un peu plus loin où il le décapita.
"Alvin, mon petit tu es maintenant le nouveau Lord Manchester, ne commet pas l'erreur de ton père."
Alvin Manchester 3ème du nom regarda celui qui était son oncle.
"Jamais!"
"Prends le noir au moins."
"Tu vivras avec nos morts sur la conscience sale traître!"
Wade fit un signe et se dirigea vers le chevalier juste à côté
***
"Mon seigneur, Bois-vert est tombé" annonça le Mestre Basil.
"Demain ils vont se présenter devant nous et dans deux jours à peine commencer à bombarder." Indiqua Branden.
"J'espère que Lord Manchester n'a pas eu le temps de les construire." marmonna Mestre Basil.
"Construire quoi?" demanda Gyles soudainement inquiet.
"Des barques mon seigneur, qu'il comptait assembler en une sorte de pont flottant." expliqua Mestre Basil.
"Comment se fait-il que je sois au courant que maintenant?" demanda Gyles d'un ton laissant paraître son exaspération.
"Parce que moi-même je ne suis au courant que depuis quelques jours grâce à un charpentier qui est arrivée chez nous." expliqua le vieux mestre.
"Cela explique pas mal de chose" dit Branden.
"Oui moi aussi je me demandai pourquoi il n'avait pas foncé directement sur nous et maintenue une force de blocage devant Bois-vert." répondit Gyles.
"Les forces de Wade vont nous tourner par le fleuve, attaquer vieux-chênes et nous couper de notre ravitaillement." continua Branden.
"Si quelqu'un à une idée? C'est le moment." demanda Gyles.
***
"Lord Firefly, je vous conjure laissez-moi me porter à l'aide de Brochet." suppliait presque Lord Jaran Rose.
"Non Rose, je ne veux pas séparer mes troupes."
"Vous allez le laisser crever alors que l'on a presque 3000 hommes?"
"Brochet va résister assez longtemps pour que les troupes de Wanderman soit diminuée et laissez le temps aux renforts de Lord Tyrell d'arriver. Une ost de 3000 hommes selon les derniers renseignements."
"De qui tenez-vous ses renseignements? Selon mon ami Ser Lancel Tyrell, qui se trouve être le fils du frère du seigneur Tyrell. Ils n'ont quasiment aucun renforts à nous donner, la guerre contre Dorn nécessite toutes leurs armées. Si on reçoit 300 hommes se sera bien." Rose ne se rendait pas compte qu'il avait haussé le ton jusqu'à presque hurler.
"Je vous prierai de tenir votre rang et de me parler avec respect Lord Rose. Lord Ormes m'a montré les missives de Lord Tyrell en personne. Les renforts arriveront sous environ un mois, deux au maximum. Lord Brochet tiendra facilement le double surtout si nous le ravitaillons en vivre."
"C'est vous qui pensez cela ou Lord Ormes mon seigneur."
"Hors de ma vue Rose! HORS DE MA VUE!" Lord FIREFLY était furieux, tout comme Rose qui quittait la pièce sans saluer.
***
"Ils sont bien là, il n'a pas eu le temps de les détruire." éclata de joie Lord Wade en regardant les morceaux du ponton mobile.
Il regarda son chef ingénieur.
"Vous m'assemblez ça le plus vite possible Ernest. dans deux nuits au maximum, je veux pouvoir passer." puis regardant son fils.
"Tu regroupes les hommes, tu les comptes et tu les prépares au passage. Aucun homme ne doit quitter le camp et interdiction de parler jusqu'à nouvel ordre."
"De mon côté je vais demander à Lord Wanderman quelques unités supplémentaires."
La victoire finale lui aura coûté très chère avec la perte de son plus cher ami mais il lui fallait payer le prix.

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Message  edgar pied leger Mar 14 Avr - 16:38

"Nous sommes prêt à partir sur vos ordres mon seigneur." Le soldat se tenait là, au garde à vous devant son seigneur assis devant le feu d'un feu de camp.
Assis là Lord Jehan Francis de Bourg-le-Duc réfléchissait aux derniers événements. En l'espace de quelques jours lui, le troisième fils, bâtard de surcroît, de Feu Lord Francis était passé de simple chevalier au rang de seigneur Francis. Quelle ironie! pensait-il.
Sa puissante armée avait été dissoute, la majorité de ses troupes avaient débandées. Les plus aguerris, sous l'impulsion des capitaines les plus fidèles avaient rejoint Roc-Fleuri et Bois-vert pour continuer la lutte, les plus vénales avaient rejoints l'armée ennemie et les plus lâches avaient fui.
En attendant il se terrait dans la forêt depuis plusieurs semaines et arpentaient la région pour regrouper des troupes, en vain la plupart du temps.
Il avait fini par constituer une petite troupe de cavalier et de fantassins totalement sous armés et novice. Il avait passé une grande partie de son temps à les formés au combat mais c'était encore loin d'être une réussite. Il allait les laisser au bon soin de son sergent le vieux Pomme pendant qu'il descendrait la route royale pour chercher d'autres renforts et de l'appui auprès d'autres seigneurs.
Il partait demain avec sa troupe de cavalerie sur la route royale et si besoin jusqu'à Longuetable.
***
"...et voici que conclut la grande bataille de Gibraltar." finit de déclamer Théo le baladin.
Il alla s'asseoir à la table juste à côté et commença à compter ses maigres gains de la journée.
Un chevalier s'approcha de lui, portant un Tabard sans blason mais une armure de bonne qualité quoique usée, Théo le regarda un instant et le salua d'un geste gracieux.
"Messer bienvenue à ma table." dit Théo de son accent chantant de courtisan et en désignant d'un geste le banc en face de lui.
L'homme s'installa sans plus de façon. Il était de taille normale, le visage buriné et avec quelques cicatrices. Théo pensait qu'il avait dans les 30ans environ et devait être un combattant expérimenté.
"Comment avez-vous deviné?" demanda l'homme puis en regardant autour de Théo les tables vides, il dit.
"Non laissez tomber."
Théo le fit un petit sourire en guise de réponse.
"Que puis-je pour vous messer? Une balade? un chant? une histoire?"
"Tu as parlé dans ton histoire d'un nain du nom de Tyrion Brochet de Roc-fleuri, la fine lame du bief. Est-ce vrai ou est-ce une faribole?"
"Je ne racontes que la vérité messer. J'ai eu l'honneur de le rencontrer et surtout d'être sauvé par lui et ses amis non loin de Gibraltar."
"C'est loin d'ici?" demanda le chevalier
"A environ 50 lieues sur la route royale." répondit Théo.
L'homme fit un signe au tavernier et celui-ci apporta un pichet de vin quelques instants plus tard.
"Amènes-nous à manger aussi." dit le mystérieux chevalier.
Il servit une généreuse rasade à Théo avant de servir. Ils trinquèrent et burent d'un trait la piquette que l'on servait ici avant de se resservir.
"Il y a combien de temps?" demanda le chevalier.
"Combien de temps quoi messer?" demanda innocemment Théo.
"A ton avis? Ta rencontre avec le sieur Brochet, pardi!"
"Puis-je savoir pourquoi?" demanda Théo soudain inquiet.
"Disons que j'ai des affaires à régler avec lui." répondit le chevalier.
"Ce n'est pas très précis, c'est un mien ami!"
"Et tu parles trop, saltimbanque! je sais déjà où il était et tu ne m'a même pas demandé mon nom." fit le chevalier en souriant.
"C'est un fait, A qui ai-je l'honneur de devoir ces bontés?"
"Lord Francis de Bourg-le-duc un voisin de ton ami le petit Brochet. Je veux l'aider à sauver sa région. Alors maintenant dis-moi c'était quand?"
"Il y a environ 2 mois, il allait resté encore un peu pour soigner ses blessures et celles de ses amis. La région n'étaient pas sûrs et ils allaient sans doute rester quelques semaines encore pour aider à sécuriser la région de Gibraltar."
"Merci Baladin."
Le tavernier arriva et posa de bol d'un brouet sans odeur. Devant le regard de Théo et de Lord Francis, celui-ci dit d'un ton désolé
"Nos approvisionnements sont attaqués par des Dorniens et le blocage de Roc-fleuri n'aide pas non plus.
"Les Dorniens attaquent les convois?" demanda Lord Francis.
"Oui il y a une troupe en maraude dans la région de la Nouë, Herbeval a été razzié m'as-t-on dit. Et il remontait vers le Nord dis-t-on."
A cette dernière phrase, Théo retint son souffle et Lord Francis le remarqua.
"Qui y-a-t-il?"
"Gibraltar est au Nord d'Herbeval. Ils foncent droit sur eux."
"Voilà qui est facheux."

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Message  edgar pied leger Jeu 16 Avr - 17:43

"Voilà! Ils lancent l'assaut" dit simplement Gyles en contemplant les trébuchets ennemi qui commencaient le bombardement des murailles tandis que des fantassins s'élançaient à l'attaque des barricades du pont.
"Ne t'inquiètes pas nous sommes bien préparés, nous allons les repousser." dit son frère Branden.
Gyles, son frère et ses proches conseillers étaient positionner en haut du donjon du château Brochet. Ils avaient une vue dominante sur la plaine environnante.
"Je ne vois que des bannières des vassaux de Wanderman." dit le mestre Basil.
"Aucun hommes de Wade." continua-t-il.
"Et pour cause!" fit Ser William.
Tout le monde se retourna vers lui, interloqués. Avant même que quelqu'un ne demande pourquoi, William pointa du doigt une direction le long du fleuve.
"Des troupes ont traversés la mander, je suis prêt à parier que c'est Wade et son ost."
"Envoyé un messager à vieux-chênes monseigneur." fit le mestre.
"Pourquoi faire? Que fera-t-il de mieux que les 3 autres que nous avons envoyé pour les prévenir?" dit Gyles désabusé.
"Ils ne nous ont pas cru, ils seront cuits!" dit Branden.
Tous se regardèrent un instant, interdit, avant d'éclater de rire.
"Bon trêve de balivernes et de boutades vaseuses. Allons nous montrer sur les remparts avec nos hommes." dit Gyles.
Ils descendirent tous d'un pas alerte, laissant derrière eux Mestre Basil qui continuait à regarder le mouvement des troupes ennemis.
Ils rejoignirent Ser Rodrick qui tirait déjà sur l'assaillant avec son arbalète. Autour de lui il y avait beaucoup de monde mais pour la plupart des paysans, des forestiers, ou bien encore des braconniers. Bref tous sauf de vrais combattants. Gyles et Branden avaient préférés garnir la premier ligne de défense, la plus faible, de troupes inexpérimentées et sacrifiables. Avec Rodrick, à ses côtés sur les remparts des archers de feu lord Francis. les seules troupes avec un peu d'expérience.
Non loin de lui un projectile de baliste détruisit la porte qui bloquait le pont. Les assaillants se ruèrent sur le pont en hurlant des cris de guerres. Chevaliers en caparaçonnés en-tête.
Rodrick se tourna vers sa gauche et regardant le sergent des archers, il hurla aux archers.
"ARCHERS! CONTINUEZ DE TIRER!" puis regardant vers le bas il hurla aux miliciens qui attendaient en retrait, semblant terrorisés.
"SOLDATS A LA PORTE VITE!"
Rodrick lâcha son arbalète et descendit les escaliers. En bas il récupéra son bouclier et dégaina son épée et vit que la milice de roc-fleuri étaient effectivement terrorisés et prêt à débander. Il aperçut Gyles, Branden et William qui accouraient dans sa direction.
"HOMMES DE ROC FLEURI! VOYEZ VOTRE SEIGNEUR EST AVEC NOUS, NE LUI FAITES PAS HONTE!"
Rodrick, comme pour montrer l'exemple, bien qu'il soit lui-même effrayé, fut le premier à atteindre ce qui restait de la porte. Il se positionna en réception de charge et entendit Gyles qui hurlait.
"ALLEZ TOUS AUX PORTES BANDES DE TROUILLARDS! J'ECORCHERAI VIF TOUS CEUX QUI NE SE BATTRONT PAS!"
Les miliciens arrivèrent quelques instants après, encore plus terrorisés par leurs seigneur et maître.
Quelques instants plus tard le choc violent des chevaliers en charge projeta en arrière une grande partie d'entre eux, tandis que Rodrick se plaqua sur le côté pour éviter la charge avant de se mettre à combattre le plus proche.
La première mêlée venait de commencer.
***
"Je vous l'avais dit que ce n'était pas des fariboles." dit Lord Rose à Lord Firefly d'un ton exaspéré.
Le conseil des Lord étaient réuni au complet, Lord Firefly présidait, avec à sa droite Lord Ormes, à sa gauche Lord Cole et en face de Firefly Lord Rose. Ils y avaient également avec eux les principaux chevaliers.
"Taisez-vous Lord Rose et ne parlez que quand je vous le demanderai." dit Lord Firefly d'un ton cassant.
"Il semblerai que Lord Wade a déjà passé la Mander avec près de 1000 hommes." dit Lord Ormes
"Il termine de se regrouper et va se diriger vers nous je pense." continua-t-il en regardant Rose avec un petit sourire.
Rose lui lança un regard qui aurait pu le foudroyé sur place mais ne pipa mot.
"Lord Rose, j'ai l'intention de vous envoyer avec votre ost en contre attaque immédiate. Vous allez attaquer Wade alors qu'il n'est pas encore prêt et détruire ce pont ou ces barques."
Jaran Rose allait objecter et crier à l'absurdité, ce n'est pas ses 400 hommes qui allaient gagner seul, mais il se retint de parler. en guise de réponse il opina du chef.
"Avez-vous compris?" dit Lord Ormes, comme pour retourner le couteau dans la plaie.
"Bien my Lord , je les prendrai d'assaut." répondit-il d'une voix plate, sans émotion.
"N'ayez crainte, vous serez soutenu par Lord Cole sur votre flanc gauche pendant que Lord Ormes et moi-même nous mettons nos troupes en ordres de marche."
Rose leva les yeux au ciel. Cela fait 6 mois que l'ennemi est de l'autre côté de la rive et leurs troupes ne sont toujours pas prêtes.
"Lord Cole, avec vos hommes vous allez prendre de flanc l'ennemi lorsqu'il sera au prise avec Lord Rose, il compte et je compte sur votre appui pour les repousser. est-ce bien clair?"
"On ne plus clair my lord.' dit simplement Lord Cole.
Jaran réfléchit un instant, avec les 300 hommes de Cole, ça pouvait le faire. mais Cole est le vassal de Ormes.
Finalement Rose pris une inspiration et dit:
"Je me mets en route immédiatement my lords." Sans attendre la réponse il quitta la pièce en faisant signe à ses deux chevaliers présents de le suivre.
***
Dans une auberge, ser Alon Ormes était assis et semblait boir avec des convives. Il sortit une bourse et la donna à l'un des hommes et dit:
"Allez-y maintenant et ne ratez pas votre coup, cela doit avoir l'air d'une blessure de guerre."
L'homme qui avait prit la bourse ne dit pas un mot mais en guise de réponse hocha la tête. Il se leva, ainsi que ses hommes et sortirent de l'auberge.
Alon termina son gobelet et se leva peu après. Il sortit de la taverne alors que les mystérieux hommes embarquaient dans un chariot de ravitaillement pour Roc-fleuri.

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Message  edgar pied leger Lun 20 Avr - 11:01

"Seigneur, Ser Charron me charge de vous informer qu'il se replie avec ce qu'il reste des hommes sur la seconde ligne de défense." dit le soldat mal à l'aise devant son seigneur.
"Bien, disposez!" répondit simplement Gyles.
Branden, qui avait entendu, dit d'un air maussade.
"Ils ont tenu deux jours c'est déjà cela. On savait que l'on ne tiendrait pas et c'est pour cela que l'on a mis ce second rideau de défense."
"Cette fois-ci c'est nos meilleures troupes." dit Gyles amèrement.
Un fracas assourdissant retentit alors qu'un rocher, projeté par les trébuchets ennemis, s'écrasait contre la muraille du château.
"S'il perce la seconde défense l'accès à l'autre côté de la rivière leur est offert." dit Ser William.
Mestre Basil arriva juste avant que Gyles ne disent quelques choses, il entra lentement, traînant son vieux corps arthritique.
"Mon seigneur, Lord Cole et Lord Rose ont attaqué les troupes Wade sur l'autre berge. Leurs forces ont été décimés. Ils sont tombés sur trop fort partie."
Gyles ne put s'empêcher de lâcher une bordée d'injures, tellement il enrageait. Des servants quittèrent précipitamment la pièce de peur de représailles.
"Et ce fils de catain de Firefly? Où sont ses troupes?" finit-il par demander les yeux chargés de rage.
"Lui et Lord Ormes préparent leurs armées." dit simplement le vieux mestre.
"Salopard de Ormes!" dit simplement Branden.
"Oh! je te fais le serment qu'il ne perd rien pour attendre celui-là!" dit Gyles d'une voix étonnamment calme et posée.
"Mon seigneur, j'ai une reçu un corbeau avec un message on ne peut plus curieux."
"Quel est-il?"
"Je ne peux le vérifier et il est juste insensé."
"Vas-tu parler Mestre!" la fureur de Gyles ne faisait que grandir.
"Votre fils arriverai avec une ost d'un millier d'hommes pour tenter de prendre à revers les troupes de Wandermann."
"C'est impossible!"
"Précisément pour cela que je le trouve curieux."
"L'ennemi essaie de nous retourner le cerveau." dit Branden.
"C'est ce que je pense mais alors pourquoi Lord Wandermann retire des troupes de ses arrières?" dit simplement Basil.
***
Lord Wandermann n'en revenait toujours pas.
"Vous êtes certain?"
"Mes éclaireurs ont vu l'armée à environ 10 lieues. Demain ils seront sur nous." répondit Lord Jakobus Ram
"Qui est à leurs têtes?"
"C'est une ost composée de différentes maison: De la Nouë, Carner, Beesbury, York et...Brochet mon seigneur."
"Vous dites Brochet?!" Lord Wandermann ne cachait pas sa surprise.
"Au moins 3 unités portent leurs couleurs."
"Mon seigneur, un homme de Ser Rollos Steele est revenu avant hier et a raconté des choses étranges à ce sujet." dit Lord Gary Grocer.
"Qui est ce Ser Rollos?" demanda Wandermann.
"L'homme chargé de ramené les enfants Brochet, un guerrier de très grande valeur. Je l'ai vu de mes yeux."
"Quel sont ces choses étranges qu'il a raconté?"
"Le nabot et quelques amis ont attaqués leurs camps où il détenait les filles Brochet. Ils se sont fait massacrés. Brochet aurait tué en combat singulier Ser Rollos. Ils auraient également détruit l'armée Dornienne chargé de razzier cette région."
"Quoi!! C'est une histoire à dormir debout."
"Certes mais parait-il que du côté de Longuetable un baladin raconte les exploits d'un jeune nain bretteur et de ses amis guerriers invincibles."
"Vivant ou mort mon seigneur, là n'est pas le problème, nous avons une armée d'environ 1000 hommes qui foncent sur nos arrières." dit Lord Ram.
"On en est où de la prise de Roc-fleuri?" demanda Wandermann.
"La première ligne est tombée mais désormais nous butons sur la seconde ligne de défense."
"Et Lord Wade?"
"Il avait raison Firefly n'a envoyé que quelques troupes contre lui, qu'il a facilement vaincu. Il fonce sur vieux chênes dès que le reste de ses troupes aura terminé de traverser."
"Bien! Ram, Wheaton, Grocer vous allez joindre vos forces aux miennes, nous allons écraser cette petite force qui tente de nous prendre à revers."
"cela va dégarnir nos arrières."
"Je sais mais il vaut mieux s'assurer qu'aucun renfort n'arrive."
***

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Message  gueute Lun 20 Avr - 13:16

edgar pied leger a écrit:Brochet aurait tué en combat singulier Ser Rollos. Ils auraient également détruit l'armée Dornienne chargé de razzier cette région."
ou comment se crée la Légende Wink
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Message  edgar pied leger Mer 22 Avr - 12:19

Lord Firefly n'en revenait toujours pas.
"Comment est-ce possible? se demandait-il encore alors que Lord Ormes entrait en compagnie de Lord Cole et des capitaines de l'armée.
Lord Ormes voyant l'air soucieux de Lord Firefly dit d'un ton acide.
"La pusillanimité de Lord Rose va nous coûter la victoire. Comment n'a-t-il pu repousser les forces de Wade de l'autre côté de la rive!"
Lord Cole sursauta de surprise et regardant son suzerain ne pu s'empêcher de dire à haute voix.
"Foutaise! Lord Rose a combattu comme un lion et a sacrifié ses troupes pour que je puisse sauver le peu de troupes qui me restait. Il s'est sacrifié et a été fait prisonnier pour moi. Si vous aviez écoutez Lord..."
"Silence Cole, je ne vous ai pas demandé votre avis!" hurla Ormes de rage. Il était furieux de se voir mis à mal par son propre vassal.
"Non continuez Lord Cole, je suis intéressé par ce que vous avez à dire." dit Lord Firefly.
"Si vous aviez écouté Lord Rose au lieu de Lord Ormes et assemblé vos forces bien avant. Nous aurions pu bouter Wade de l'autre côté de la Mander et prendre à revers les troupes ennemi en passant de l'autre côté. Si vous voulez mon avis c'est vous qui avait été pusillanime." dit Lord Cole sans la moindre hésitation.
"Ne soyez pas insolent envers Lord Firefly!" dit Ormes pour essayer de reprendre un semblant de contrôle.
"Non! Il a raison Ormes. j'ai manqué de jugement." dit simplement Lord Firefly.
Cole tourna des talons et s'apprêta à sortir quand Ormes le rattrapa par l'épaule.
"RESTEZ!" hurla Lord Ormes.
"Non je prends ce qui reste de mes hommes et je vais allez mourir à Roc-fleuri pour sauver ce qui reste de mon honneur." dit Cole juste avant de frapper son suzerain de toute ses forces qui s'étala de tout son long.
Ormes regarda éberlué  son vassal quitter la pièce.
"Lord Firefly, arrêtez cet homme!" dit Ormes d'un ton qui ressemblait plus à un ordre qu'autre chose.
"Non. Qu'il sauve son honneur." dit Firefly.
Lord Firefly réfléchissait et commença à mettre les pièces du puzzle en place.
"Comment ai-je pu être aussi stupide." se dit-il.
Il regarda son frère, Roswyn, qui était resté là silencieux depuis de trop longue minute. Il lu dans son regard la désapprobation.
"Roswyn tu as quelques choses à dire."
"Rien que tu ne saches pas vraiment. Je vois à ton regard que tu viens de réaliser que cette larve te manipule depuis le début. Ton inimitié avec la maison Brochet t'as fait te voiler la face. Ormes ne veut que la mort de Brochet et je suis certain qu'il manigance en sous main depuis le début avec Lord Wandermann pour nous retarder." dit Roswyn.
"C'est faux!" hurla presque Ormes.
Lord Robert Firefly soupira tandis que Ormes se relevait, aidé par l'un de ses capitaines.
"Pourquoi ne m'as tu rien dit?" finit-il par dire.
"Parce que tu ne m'aurais pas écouté et que cela t'arrangeai de voir Brochet se faire laminer et que sa maison perde de sa superbe."
"Tu n'as pas tort. Et maintenant que fais-t-on?"
"A-t'on le choix? On attaque les troupes de Lord Wade avec tout ce que l'on a. On passe la Mander et on prends ces bâtards par le flanc."
Un héraut arriva sur l'entrefait et donna un pli à Lord Firefly. Celui-ci le lu rapidement et écarquilla les yeux.
"Une armée arrive en renfort par la route royale et va prendre Wandermann a revers. Il envoie ses troupes de réserve pour les contrer."
"Parfait! Qui commande ces renforts inespéré?"
"Il semblerai que ce soit le fils Brochet."
Ormes se figea de surprise et senti une sueur froide lui couler le long du dos.
"C'est impossible..."murmura-t-il.
Roswyn qui avait entendu répondit d'un ton acide.
"Pourquoi? Parce que vous avez tenté de le tuer lui, sa mère et ses sœurs?"
"Non!" le ton de Ormes n'était plus aussi assuré.
"Vous n'êtes pas le seul à avoir des espions, Lord Ormes." répondit Robert.
"Nous sommes au courant de vos petites manigances. J'ai laissé faire car comme m'a dit mon frère cela m'arrangeait mais maintenant c'est une toute autre affaire. Gardes! Mettez Lord Ormes au fer."
***
La bataille sur les murailles de Roc fleuri faisait rage depuis que l'une des paroi avait cédé et qu'un flot presque ininterrompu d'ennemi se déversait par des échelles et dans la brêche. Gyles se trouvait avec William sur l'une de ses murailles à batailler avec rage. Ils ne savaient plus combien de personnes ils avaient occis, ni si leurs troupes allaient céder.
Régulièrement Gyles hurlait à ses hommes de ne pas céder.
"REPOUSSEZ-LES! TENEZ VOS RANGS! ROC FLEURI MAIS NE FANE PAS!"
A ses côté William tourbillonnait comme un derviche tourneur, luttant contre 4 à 5 ennemis d'avance. Il avait été blessé légèrement plusieurs fois mais rien qui ne l'handicapait trop. Soudain son attention fut attiré derrière lui, il vit trois hommes tirer leurs carreaux d'arbalètes sur lui et Gyles. C'était impossible ces hommes portaient leurs couleurs. Les réflexes hors du commun de Ser William lui permirent d'éviter l'un des carreaux et de dévier le second mais pas de parer l'attaque de l'un des ennemis. Il fut blessé et le choc du coup le propulsa en bas des murailles.
Pendant ce temps Gyles venait d'occire un autre ennemi lorsqu'il ressentit une violent douleur dans le dos. Il passa la main et senti le carreau d'arbalète profondément enfoncé dans ses reins. Il se tourna sur sa droite pour voir Ser William tombé de la muraille.
Heureusement pour Gyles, Ser Daman Taler, son vieux maître d'armes arriva et le dégagea de la muraille avant qu'il ne soit tué par les forces de l'assaillant. Taler, aidés de Ser Ondrew commencèrent à extraire Gyles.
Un peu plus loin, au niveau de la muraille effondré Rodrick et Branden tenaient la ligne repoussant les assauts les uns après les autres. Rodrick était complètement épuisé, ses coups ne portaient presque plus. Cela faisait presque 36 heures qu'il combattait sans interruption. Il avait plusieurs blessures mais il ne pensait qu'à une seule chose: Tenir. Il devait tenir pour se venger, venger Dame Jonelle et surtout venger ses enfants.
A côté de lui il entendit un bruit sourd, il se tourna un instant pour apercevoir Branden effondré par terre, 3 carreaux d'arbalètes fichés dans le dos.
Il ne perdit pas de temps à réflêchir, il ne pouvait plus.
"TENEZ LA LIGNE REPOUSSEZ-LES!" hurla-t-il.
Il prit un violent coup de masse sur le casque, Rodrick s'effondra et tomba dans l'inconscience. Il ne vit pas les hommes de Cole qui venaient d'arriver et d'attaquer l'ennemi à revers.

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Message  edgar pied leger Dim 10 Mai - 16:02

Lord Wandermann n'en revenait toujours pas, depuis deux heures il galopait avec ses hommes et ce qui restait de son armée, poursuivit par les troupes de ce jeune nabot.
"Comment est-ce possible?" se demandait-il.
Il avait tout prévu, il était quasiment à 3 contre 1 même avec les "troupes cachées" de Lord Francis. Certes il n'avait pas prévu la défection des Lollyston mais ce n'était rien.
Il avait amené le jeune de la Nouë là où il voulait. Il allait écraser ces renforts une bonne fois pour toute. Tout avait bien commencé, selon le plan en plus.
Et puis soudain le nabot a hurlé à ses troupes de charger ainsi que celles de Francis et aux vues des gonfanons ennemis qui s'agitaient du côté de de la nouë et de York ce n'était pas le plan initial. Le jeune Brochet a lancé une véritable charge de barbares contre toute logique tactique. Quand au jeune bâtard Francis, où as-t-il vu que l'on charge une cavalerie lourde avec des gueux armés de frondes, de hachettes et de javelots?
De plus il ne s'attendait pas à une telle efficacité, notamment des archers et de leurs cavaleries.
"Je me suis fait massacré!" pesta-t-il dans sa barbe.

Un peu plus tard, alors que Lord Wandermann était retourné à Petitbon, Firmin son chanbellan entra
"Mon seigneur, Lord Cranston désire vous parler et ainsi que Lord Wheaton."
"Faites entrer Firmin" dit Lord Wandermann d'un air maussade.
Deux hommes entrèrent, aussi dissemblable que l'eau et le feu, Lord Harris Wheaton était un géant, charismatique et bravache tandis que Lord Brion CRANSTON était un petit homme replet fin et calculateur. Autant WHeaton était utile sur le champ de bataille pour galvaniser les troupes, d'ailleurs les siennes n'avaient pas fui le champ de bataille au moment critique comme celle de Ram et Grocer, ruinant ses chances de victoire. Autant Cranston n'avait pas son pareil pour planifier des attaques et spécialement des forteresses, il avait un don inné pour la polieurcétique.
Wandermann regarda un instant les têtes de ses généraux et comme il s'y attendait cela ne présageait rien de bon.
"Alors Harris?" demanda Wandermann.
"Ram et Grocer ont fuit la région avec ce qui restait de leurs hommes et rentrent chez eux. Les troupes du nabot ont rattrapé le plus de nos fuyards possibles et les ont passé au fil de l'épée. Ils ont ensuite fait une poussée jusqu'à Bourg Le Duc et ont repris le village. La nouvelle du retour de Lord Francis a fait basculé la populace. Ils font une pause pour se réorganiser et se renseigner je suppose. De notre côté il ne reste que vos hommes et les miens soit environ 400 hommes de troupes et un soixantaine de cavaliers."
"Sauf votre respect on s'est fait torché par un nabot à peine pubère." termina de dire Lord Wheaton d'un ton acide.
"Et vous Brion?"
"Ce n'est guère mieux mon seigneur. Je me suis fait repousser alors que j'étais prêt de passer la muraille par l'arrivée de Lord Cole avec ses hommes. Les hommes du Brochet ont fait une sortie suicidaire. Brochet lui-même menait l'assaut avec un carreau d'arbalète planté dans le dos, accompagné d'un chevalier affreux qui chargeait le crâne ouvert et d'un spadassin à moitié mort. Mes hommes ont fuit devant la férocité de ces types, j'ai été contraint de me retrancher sur bois-vert et j'ai pu constater que mes pertes sont plus terrible que je le croyais de prime abord. J'ai perdu plus de la moitié de mes troupes et le reste est démoralisé. Je ne pense pas compter sur plus de 1000 à 1500 hommes en état de se battre."
"Du côté de Wade?" demanda Wandermann littéralement horrifié par le rapport de son général.
"Il s'est fait bousculer par Firefly et a été acculé contre le fleuve, son armée a été complètement détruite. J'avais prévu ce cas de figure et fait détruire le pont avant que les troupes ennemis ne traversent. Firefly fait passer ses troupes par Roc-fleuri et se regroupe. Il a environ 3000 hommes de troupes et environ 500 cavaliers.
"Combien de troupe dispose encore le nabot?" demanda Wandermann.
"Il a perdu à peine plus de 500 hommes et pour l'essentiel des pégus, il doit disposer d'environ 1500 hommes de troupes et 60 cavaliers je dirais et il recrute déjà parmi nos déserteurs et les anciens soldats de Francis. Je pense qu'il pourra compter sur 2000 hommes de troupes."

Wandermann regarda une nouvelle la carte de la région comme pour analyser bien qu'il connaissait parfaitement la situation. Le temps perdu face à Manchester avait été déterminant, il le savait à l'époque. Il ne pensait pas que ces jeunes maisons allaient refuser de se lier à lui et encore moins offrir une résistance aussi farouche. Son gambit avait échoué, mais la plupart de son armée à lui était encore en état de se battre.
"Combien il nous reste d'hommes en tout?" demanda Wandermann bien qu'il connaissait la réponse.
"Au grand maximum 2000 hommes dont les trois quart à Bois-vert."
Wandermann réfléchit encore un instant. Le château de Petibon ne sera pas facile à prendre, surtout s'il rapatrie le reste de l'armée à Petibon mais ce n'est qu'une question de temps pour qu'elle cède.
"On est fichu!" conclut Wandermann.
"Jusqu'à la moelle." répondit Harris Wheaton d'un ton laconique.
"Envoyez un héraut rencontrer Lord Firefly et lui demander les conditions de notre reddition. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas envie de me rendre à un Brochet." Wandermann fit un petit sourire en haussant légèrement les sourcils.
***
Le geôlier fit entrer l'homme en noir et le laissa passer en lui donnant des clefs, puis il soupesa la bourse pleine que l'homme venait de lui donner en imaginant tout ce qu'il allait s'offrir avec cette petite fortune.
L'homme en noir ouvrit une cellule et ôta sa capuche avant de donner un petit coup de pied sur la chausse de l'homme endormi dans sa paillasse.
"Jaran réveilles-toi bon sang, on n'a pas de temps à perdre." murmura Alon Ormes.
Lord Jaran Ormes se réveilla en sursaut et distingua dans la pénombre son frère.
"Alon, que fais-tu ici?" demanda-t-il perplexe.
"Wandermann s'est rendu à Firefly ce matin même. Tu es foutu si tu restes ici, je suis venu te chercher."
"Hein?" Lord Ormes était toujours à moitié endormi.
Alon saisit alors le bras de son frère et le souleva sans ménagement.
"Hâtes-toi bon sang."
Les deux hommes sortirent de la prison et se dirigèrent vers les écuries où deux chevaux les attendaient.
"Où vas-t-on?" demanda Jaran Ormes.
"Loin, très loin." répondit simplement Alon.
Peu après deux ombres quittaient Vieux-chênes aux grands galops.
***
Bella et Nyssa entrèrent dans la petite chambre dans le donjon de la forteresse de Petibon et virent pour la première fois en plus de 6 mois, leur mère.
Gentiane abasourdie n'en crut pas d'abord ses yeux et leva brièvement les yeux au ciel en murmurant
"Sainte Mère soyez bénie."
Ses deux filles chéries étaient déjà dans ses bras et l'inondaient de leurs larmes de joies qui se mêlèrent bientôt aux siennes.
Tyrion resta à la porte et regarda la joie de ses soeurs. Il était content pour elles mais le concernant sa mère était morte 6 mois auparavant. Il se détourna et partit non sans avoir capté un instant le regard de sa mère qui le vit s'éloigner.

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Message  gueute Dim 10 Mai - 20:46

edgar pied leger a écrit:Le jeune Brochet a lancé une véritable charge de barbares contre toute logique tactique.
ou comment se crée la Légende Wink

edgar pied leger a écrit:Quand au jeune bâtard Francis, où as-t-il vu que l'on charge une cavalerie lourde avec des gueux armés de frondes, de hachettes et de javelots?
ou comment gagner un nom de de guerre, Merrin dit "Brume rose"
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Message  edgar pied leger Sam 16 Mai - 12:26

Tyrion avançait lentement dans la grand-rue de Roc Fleuri, toisant les villageois qui attroupai à la vue de la troupe qui entrait. Il distinguait les murs du Château Roc qui se dressaient devant lui. Une partie du mur était effondré, témoin de la rude bataille qui avait eu lieu quelques jours auparavant.
Tyrion se tourna et regarda Jonothor, Daguet et Lord Jehan FRANCIS qui chevauchait à ses côtés et juste derrière ses frères de lait Mérin et Ned, un peu derrière ses sœurs et sa génitrice Gentiane qu'il avait refusé de voir depuis sa libération malgré les suppliques de celle-ci. Alors qu'il se rapprochait des portes du château, une fierté l'emplie autant pour lui que pour ses amis devant ce qu'ils avaient accomplis. Les gonfanons des FIREFLY, des ROSE, des COLE flottaient aux côtés de celui des Brochets. Preuve que le roc accueillait la fine fleur de la région.
Il avait attendu plusieurs jours pour venir car il avait besoin de nettoyer la région des soldats en déroutes et chassés les pillards et les détrousseurs de cadavre et aussi il devait l'admettre pour se faire désirer.
Il passa devant la grande place où 5 hommes étaient crucifiés, des hommes qui portaient la tunique des Brochets. Il y jeta un bref coup d'oeil avant de continuer vers la forteresse. A la porte du château, il distinguait Ser Rodrick, un bandage sur la tête, qui les attendaient les larmes aux yeux.
Un peu derrière il distinguait sur la place de garde son père qui attendait, avec à ses côtés son vieux maître d'armes Ser William.
Tyrion passa devant Ser Rodrick et lui fit un large sourire mais resta le plus digne possible bien que l'envie de se jeter dans ses bras le tiraillait.
Ser Rodrick lui retourna le sourire et lui fit un signe de tête en disant le plus solennellement possible
"Bienvenue chez vous Lord Tyrion"
retrouvaille Rodrick/Merin/Ned attente Flyingbz et Karadog
Tyrion arrivait enfin sur la place d'armes et regarda son père qui attendait avec à ses côtés Lord FIREFLY, Lord COLE, et Lord ROSE. Tyrion fut choqués par  la vision de son père, il avait le visage pâle et émacié, il paraissait faible mais son regard était toujours affuté et sévère. Sans en être certain Tyrion jurerait que son père avait été empoisonné si ses souvenirs de ses lectures avec le mestre étaient exacts.
Tyrion regarda brièvement son vieux maître et lui sourit. Ser William, lui aussi était marqué par la bataille de ses derniers jours mais moins que son père.
***
Tyrion s’arrêta à quelques quelques pas du comité d'accueil seigneurial.
« Mes Seigneurs, Père, c'est avec un grand soulagement que je constate que vous avez su tenir tête aux mécréants qui faisait face au Roc.
Je n'avais point de doute quant à l'issu de cette entreprise, Père ayant la fâcheuse habitude de ne rien lâcher ! »
Tyrion esquissa un petit sourire en coin, mais le regard de son père restait imperturbablement vissé dans les yeux de son fils.
Lord Rose prie la parole :
« En vous voyant ici devant nous, Lord Tyrion, je crois que c'est la marque des Brochet. »
Lord Rose parti d'un rire franc qui  trouva son terme dans le regard de Lord Firefly, puis il repris la parole :
« Mes seigneurs, je pense qu'il serait bon de laisser à leurs retrouvailles un père et son fils. »
Joignant le geste à la parole, Lord Rose et Lord Cole saluèrent de la tête le jeune seigneur avant de s'effacer.
Tyrion croisa l'espace d'un instant le regard de Lord Firefly, qui semblait l'évaluer froidement...
Tyrion le salua, et Lord Firefly s'éclipsa à son tour.

Malgré l'état dans lequel se trouvait son père, il n'avait rien perdu de son regard acéré.
En un sens, Tyrion avait enfin réussi à attirer son attention ! Pour cela il aura fallu se libérer d'un malandrin, combattre des brigands,
repousser une incursion dornienne, lever une armée, affronter  Lord Wandermann et ses alliés, et enfin ramener saines et sauves ses sœurs
et Gentiane...
Et maintenant il était là, comme un gamin, à attendre... Quoi d'ailleurs ?  
Des remerciements ? De la reconnaissance ? Du respect ? Les mots d'un père qui ne l'avait jamais considéré ?
« Je te croyais mort, et te voilà ici, devant moi, à la tête d'une armée qui a su intervenir à point nommé.
Tu as su manœuvrer en eaux troubles et me ramener tes sœurs et ta mère.
Le Roc t'en ai reconnaissant... (et après un bref instant) Je... je t'en suis reconnaissant. »
Gyles semblait aussi surpris que Tyrion par ces paroles.
« Si la moitié des choses que j'ai entendu sur toi et ton périple s'avère vrai, alors tu mérites de porter le nom des Brochet, Fils. »
Les yeux de Gyles se portèrent sur Nissa, Bella et Gentiane qui attendaient quelques pas en retrait,
puis il aperçu du coin de l’œil la tendre accolade réunissant Ser Rodrik et ses fils.
Gyle se porta au coté de Tyrion et, lui posant la main sur l'épaule, lui glissa :
« Je pourrais même envisagé de faire quelque chose de toi finalement. »
Tyrion cru apercevoir l'espace d'un instant un léger sourire sur le visage acerbe de son père lorsqu'il le dépassa pour rejoindre ses filles.
***
"Tu est partit en avorton et tu revient en myrmidon!" Ser William souri a pleines dents en ouvrant ses bras a Tyrion.
"Vous êtes un vrai tyran cher enseignant!" le jeune homme sauta sur un banc pour que son maître n'ai pas a se mettre a genoux pour l'embrasser.
Une discrète larme perla au coin de l’œil du vieux spadassin pendant qu'ils s’étreignaient.
"As tu fait un peu d'exercice ou t'es-tu contenté de te reposer comme un pacha derrière tes mercenaires? Non, ne me dit rien! Met toi plutôt en garde, que je vois si tes fesses ont quittés les tables de banquet et les lits de bordels!"
Il suffit de trois passes à Tyrion pour faire sauter la rapière des mains de Ser William, qui se massa le poignet avec une grimace.
"Mouai, tu as assez de jus pour battre un pauvre vieillard blessé, mais te voir te battre avec ce couteau de cuisine que tu tient pour épée me privait déjà de toute mes forces." Sortant de dessous la table un coffret couvert de terre, "Mais un seigneur a besoin d'une arme de seigneur, reprend ce qui est tien."
Les reflets grisâtres de Brochet-fantôme jaillirent de la boite.
***
Lord FIREFLY regardait les seigneurs assis autour de la grande table et repensa brièvement à l'arrivée du fils prodigue plus tôt dans la matinée. Ce nabot allait être beaucoup plus dangereux que son père pensa-t-il. Mais bon ce n'était pas à l'ordre du jour. Aujourd'hui ils allaient se séparer les morceaux de la carcasses des déchus. En temps que seigneur du plus haut rang, il lui revenait de faire le partage et à son grand malheur il allait devoir donner une part substantielle aux Brochets, en partie à cause de ce nabot. Cela avait contrecarré ses plans d'autant plus que le bâtard de Francis semblait apprécié le nabot. Mais il se disait que les caractères du vieux Brochet et du jeune nabot pourrai bien lui servir à plus ou moins longue échéance. Le jeune nabot n'allait certainement se suffire d'être le jeune héritier en attente et il allait être en âge d'être marié en plus.
Le partage qu'il avait imaginé, serait impossible à refuser et sera le premier clou dans le cercueil de la maison Brochet.
***
Tyrion attendait comme les autres seigneurs que Lord FIREFLY prennent la parole. Il restait surpris d'avoir été convié par Lord FIREFLY a participer au partage, après tout son père était le véritable seigneur Brochet, surtout depuis que Branden était mort au combat. Au moins son oncle n'aura pas à souffrir de la honte que son fils Gwen lui aurait fait subir. Autour de la table, lord ROSE, Lord COLE, Lord FRANCIS et enfin son père. Il regardait chacun d'entre eux et devina qu'ils n'avaient aucunes idées des plans de Lord FIREFLY. Puis Tyrion lut dans les yeux de celui-ci et sembla y lire comme du plaisir...
Il regarda Lord FIREFLY dérouler une carte de la région et commença
"J'ai décidé que les terres des traîtres Ormes (il regarda ROSE puis Gyles) seraient séparés entre Lord COLE, Lord ROSE et moi-même, le village de Vieux-chênes me revenant. Les terres des WADE aux Nord de la mander me revenant également. Concernant les terres de WADE au sud de la Mander et la ville de Petibon je les attribue au désormais Lord Tyrion. (chacun des seigneurs hoquetèrent de surprise et Tyrion vit comme de la fureur dans les yeux de son père)
Enfin les terres de Manchester seront prise par Lord Gyles à l'exception de Bois-vert qui revient à Lord Tyrion.
La maison Brochet de roc Fleuri - Page 2 Rzogio12
Lord FIREFLY attendit un instant, visiblement satisfait et termina d'un cinglant
"Ceci est ma décision en temps que chancelier Tyrell de la région et elle est irrévocable."
Tyrion regarda tour à tour son père, manifestement furieux puis Jehan Francis qui pour sa part semblait tranquille, Jaran ROSE semblait effaré et Edam COLE amusé. Il réalisa soudain qu'à la mort de son père il serait le seigneur de toutes les terres du sud de la Mander.
attente tyrion qui parle du découpage avec son père par gueute[/i]


Dernière édition par edgar pied leger le Dim 17 Mai - 21:14, édité 3 fois (Raison : ajout teste gueute et texte galish)

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Message  flyingbz Mar 19 Mai - 13:02

Père, après de moult péripéties, nous somme de retours , tes fils. "embrassade, saucisson/vin et filles faciles" Nous ( enfin Merrin) ne resterons pas a roc fleury, notre destin est lié à jamais à tyrion, donc nous continuront à le servir et a l'accompagné dans ses aventures.

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Message  gueute Jeu 11 Juin - 23:59

Depuis l'annonce de Lord Firefly, le sujet du découpage n'avait pas été abordé entre le père et le fils,
Gyles prétextant œuvrer pour la reconstruction du Roc, et Tyrion... appréciant son nouveau statut de Lord.
Le comportement de Gentiane avait changé à l’égard de son fils, suffisamment pour que ça se remarque au Roc. Tyrion n'en avait que faire,
que ce soit par culpabilité ou par intérêt, les attentions de sa génitrice ne pouvaient plus l'atteindre dorénavant.
Un soir cependant, Bella interféra auprès de Tyrion pour qu'il vienne s’asseoir à la table familiale « en souvenir du bon vieux temps »...
Sa sœur avait la mémoire bien courte, le nombre de fois où Tyrion avait eu l'insigne honneur de partager la table des Brochet se comptait sur les doigts
d'une main.
Mais peu importait, il avait une furieuse envie de mettre les pieds dans le plat !

Le bon vieux temps... Tyrion regarda distraitement par la fenêtre de sa loge, ces mots résonnaient en lui. Le soleil était déjà au dessus du Bois du Roy,
son regard se porta sur la cours du château et vit Ned et Merrin traversant la grand place. Une idée vint à Tyrion qui ouvrit la fenêtre et lança en leur direction : « Halte là ! »
Ned et Merrin s'arrêtèrent net, cherchant d'un regard interloqué d'où provenait cet ordre,
puis le regard de Merrin accrocha celui de Tyrion qui arborait un sourire malicieux.
D'un coup de coude dans les cotes de Ned, Merrin montra du menton la fenêtre où se tenait Tyrion.
Les deux frères lancèrent un « My Lord » accompagnant la parole d'une courbette parodiquement appuyée, ce petit jeux les amusait fortement.
« Je dois m'entretenir avec vous d'une affaire des plus urgentes, rejoignez moi séance tenante sur les marches. »
Tyrion retrouva ses deux compères sur les marches du Roc, « Suivez-moi » dit-il simplement.
Ned et Merrin s'interrogèrent un instant du regard puis obtempérèrent.  
Le petit groupe marcha le long d'un vieux muret, contourna l'ancien moulin, là Tyrion s’arrêta,
et lança un regard amusé aux deux frères qui ne voyaient toujours pas où il voulait en venir.
Tyrion fouilla un instant et sortie trois gaules de derrière un tas de bois :
« ça vous dirait d'aller taquiner le gardon ? »

Le soleil disparaissait derrière les frondaisons, les trois amis avaient passé la fin d’après-midi à discuter de tout et de rien, surtout de rien,
Tyrion en avait bien besoin. Les boulettes de mie de pain n'avaient pas attirer l'attention des quelques poissons qui avaient élu domicile
dans ce bras mort de la rivière.
Ned rompi le silence :
« et sinon, tu vas t'installer à Petitbon je suppose, administrer tes terres, toussa, toussa ? »
« Toussa, toussa » répondit Tyrion en mâchouillant un brin d'herbe.
Merrin se releva d'un coup, pointant du doigt la ligne de Tyrion.
« T'as une touche My Lord, plus qu'à ferrer ! »
Tyrion pris la gaule et administra avec le poignet un coup sec sur la ligne, le poisson était pris.
Les trois amis regardaient la friture qui s'agitait au bout de la ligne quand un reflet vert surgit des roseaux, la ligne de Tyrion se tendit subitement l'obligeant à poser une seconde main sur la gaule.
Ramenant tant bien que mal le poisson, Merrin tapa sur l'épaule de son jeune seigneur :
« Mais ce serait pas un brocheton que tu nous ramène là, c'est de bon augure ! »
Alors que Tyrion souriait à pleine dents, un remous de l'autre coté de la rive attira l'attention de Ned,
en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, un brochet marbré d'un vert sombre happa le brocheton, et une bonne partie de la ligne, laissant Tyrion, surpris, tombé sur son séant.
Merrin et Ned se regardèrent, un funeste présage ?
Tyrion se releva, puis dépoussiéra son pantalon du plat de la main, puis voyant ses amis inquiets lança :
« Ne faites pas cette tête là, les Brochet mangent leurs petits, c'est bien connu ! »
D'ailleurs, il se fait tard et j'ai une invitation à honorer.

                                                                                                            ***

Une étrange atmosphère pesait sur la table des Brochets ce soir là.
Gyles s'appatientait clairement, la pointe de son couteau jouant avec les nervures du bois de la table.
Gentiane et Bella devisaient tranquillement, le fait de tutoyer la mort les avaient rapproché,
Bella mettant de l'eau dans son vin et Gentiane révisant ses priorités. Mestre Basil ne disait mot, assis en bout de table, il semblait absorbé par les documents qui s'amassaient devant lui.
Lorsque Tyrion dédaigna enfin se présenter à la table des Brochets, il fut accueilli par un sourire sincère de sa sœur, Gentiane essaya tant bien que mal d'imiter Bella, Mestre Basil s'aggrippa aux accoudoirs de sa chaise afin de se lever mais devant les difficultés du viel homme Tyrion le pria de la main de restait assis, le mestre répondit d'un sourir géné ;
son père, quant à lui, posa simplement son couteau et désigna de la main une chaise à sa droite.

Une fois Tyrion installé, Gyle lança sur le ton de la conversation :
«  Lord Tyrion, sachez que la ponctualité est la politesse des Rois. »
sur quoi son fils répondit :
« Certes, mais je préfère être en retard dans ce monde qu'en avance dans l'autre ! »
Ce trait d'humour fit pouffer le Mestre en bout de table, qui fut recadré dans la seconde par un regard sans concession de Gyle. Mestre Basil se replongea promptement dans l'examen des parchemins qui étaient maintenant étalés devant lui.
Tyrion eu un instant l'impression fugace que quelqu'un se tenait dans les ombres non loin de son père, sur le qui vive, il porta la main à sa garde et l'instant d'aprés Tyrion était sur ses jambes prêt bondir. La silhouette avança légèrement et il reconnu le visage de son maitre d'arme avant qu'il ne reprenne sa place dans les ombres.
« Maître William devient vieux, sa discrétion laisse à désirer mais sa lame est toujours bien affutée ! Et puis, il a toute ma confiance...»
A ces mots, Gyle plongea son regard froid dans celui de son fils.
Gentiane interpella alors Mestre Basil quant à l'avancement des travaux du Roc, bien entendu, Gyle pris la parole et palabra avec force détails les avaries et les solutions qui seront mises en œuvres.
Lorsque les serviteurs apportèrent le plat principal, Tyrion n'avait guère dit mot. Il connaissait son père que trop bien et ses dernières paroles résonnées en lui funestement. Qu'avait-il en tête ? Les manœuvres de Lord Firefly avaient porté leurs fruits ?
Levant les yeux sur les mets qui venaient d'être déposés au centre de la table, Tyrion eut un mouvement de recul. Là gisait un magnifique esturgeon bleu roti sur un lit de cresson frais,
le signe était clair... une sentence serait prononcée ce soir, une sentence irrévocable tel en était la coutume.
Gyles observait avec attention les membres de sa famille à tour de rôle avec un petit sourire satisfait, il avait réussi son effet. Même Mestre Basil pourtant habituait aux « surprises » de son Lord en fit tomber sa cuillère.

Gyles aprés de longues minutes prit enfin la parole :
« Lord Tyrion, mes oreilles ont ouï-dire que vous aviez été particulièrement pris ces derniers temps,
sachez que votre nouveau statut vous accorde de nombreux privilèges, mais aussi des devoirs et une loyauté sans faille !
C'est pour cela que j'ai été particulièrement déçu d'apprendre que vous complotiez sur ma personne,
ma mort vous serez profitable n'est-il pas ? Vous controleriez ainsi les terre au sud de la Mander et vous auriez enfin la puissance nécessaire pour reconquérir les anciennes terres des Hogg ?
Mais je vois clair dans votre jeu, fils ! »
Tyrion était estomaqué... paralysé, lui à la verbe si prompte ne savait que dire face à de telles accusations... oui, il y avait pensé l'espace d'un instant, mais jamais il n'aurait pu commettre un tel méfait.
« Mestre Basil, quelle est la sentence pour une telle infamie ? »
Le mestre s'aggrippa aux accoudoirs de sa chaise et eut toutes les peines du monde à se lever,
une fois debout, il se saisi d'un document et l'examina attentivement, puis déclara :
« La punition pour acte de traitrise est la cure par l'eau. »
Mestre Basil se rassit, on voyait clairement le désarois dans ses yeux, lui qui avait fait naitre ce petit bout d'homme venait de prononcer sa mort.
Tyrion était blanc comme un linge. Bella le dévisageait, ouvrit les lèvres pour dire quelques mots, prendre la défense de son frère, mais Tyrion voyant cela l'en défendit d'une légere négation de la tête.
« Vois-tu Tyrion dans quelle position tu me mets ? La cure par l'eau... »  Gyles resta pensif, puis repris.
« Mes hommes me voient comme un seigneur juste, je n'oublie pas que tu as eut par moment des actes d'une grande noblesse, le sang des Brochets coule dans tes veines...
MAIS TU AS CHIE DANS MES BOTTES, et je ne peux laisser passer ça...
En conséquence, Lord Tyrion vous êtes dorénavant déchus de vos titres et de vos propriétés,
vous prendrez le noir, dès ce soir. Un carosse et une escorte vous attend sur la grand place, faites vos adieux. »
Alors que Gyle s'apprétait à sortir de table, Tyrion se ressaisi :
« Père, j'entend vos griefs et ne tenterait pas de discuter votre décision. Pensez simplement que dans cette histoire, c'est Lord Firefly qui sort vainqueur, pas les Brochets. »
Gyles ne dit mot, tourna le talon, sorti de la pièce suivi par Maitre William. Tyrion crut apercevoir un regard compatissant de la part de son ancien maitre d'arme avant qu'il ne disparaisse par l'encolure de la porte.

                                                                                                                    ***

Accompagné de deux gardes, Tyrion se présenta à la demeure de Ser Rodick. Lorsque la lourde porte s'ouvrit, il découvrit ce noble chevalier qui autrefois l'avait aimé comme un fils. Ser Rodick salua sincèrement Tyrion avec toute la révèrence qui lui était due, puis lorque la porte dévoilà les deux gardes, il compris.
« Ne t'embète pas, je n'ai plus droit à la révèrence, je prend le noir dés ce soir.
Puis-je voir Ned et Merrin ? »
Ser Rodrick s'écarta pour laisser passer Tyrion puis s'interposa pour que les gardes restent à l'extérieur.
Tyrion trouva ses comparses attablés, d'abord un peu surpris, Merrin, la bouche pleine, esquissa un large sourrire invitant du plat de la main Tyrion à s'assoir.
« Mes amis... Mes frères, je n'ai pas le temps de partager votre repas. Je viens vous faire mes adieux. Je prend le noir et me dirige vers le Mur dés ce soir.
Je tenais à vous remercier pour avoir été présent à mes cotés les bons comme les mauvais jours.
Je vous libère de votre serment, vivez, riez, pleurez, buvez, forniquez avec toute la fougue que je vous connais ! »
D'un regard entendu avec Ned, Merrin se leva, s'essuya la bouche du revers de la manche et déclara :
« Et commettre un parjure, plutôt creuver ! »

                                                                                                              ***

Gyle se tenait debout devant la fenètre de sa chambre, regardant le carosse prendre la route du Nord simplement éclairé par les reflets bleutés de la lune.
Gentiane entra, s'assit sur le lit, puis aprés quelques minutes de silence pris la parole.
« Ce dont tu accuse notre fils n'est que billevesée. »
Gyle posa un regard dénué de sentiment sur sa femme.
« Bien entendu, il n'aurait jamais eu l'audace de préparer quoique ce soit à mon encontre. »
« Mais alors pourquoi de tels manigances ? Cela ne te ressemble pas mon amour. »
Gyle vint s'assoir au coté de Gentiane.
« Je prépare ma succession, l'avenir de la maison Brochet »
Le visage de Gentiane exprima une réelle incompréhension...
Sur ces mots, la porte du vestibule s'entrouvrit laissant apparaître un jeune garçon aux yeux d'un bleu cristallin et aux cheveux foncés.
Gyles lui fit signe d'avancer.
«  Je te présente Jon Flowers... »
Le visage de Gentiane exprima alors la stupeur, elle comprennait enfin les tenants et les aboutissants de cette masquarade. Elle avait gravement sous estimé les capacités d'intrigue de son Lord de mari, et il était maintenant trop tard.
« … enfin devrais-je dire Jon Brochet ! »
Le regard de Gentiane se porta sur le jeune garçon un peu timide qui se tenait devant lui,
un héritier mâle, elle ne le haissait même pas. Elle aurait réver donner naissance à pareil enfant, mais son ventre maudit ne lui a jamais permis. Elle aperçu une silhouette dans l'encablure de la porte, Jon se retourna et esquissa un sourire radieux.
« Léona, il serait temps que notre jeune Lord aille se couche tu ne crois pas ? »
Une main gracile se tendi et Jon la prie avec entrain, la porte du vestibule se referma.

« Léona ? » répéta Gentiane, « Léona Lopin ? »
« En effet ma mie, Léona est une bien piètre espionne je vous l'accorde,
mais elle a d'autres talents que je me suis fait un devoir de mettre à mon service. »
« Et maintenant ? » interrogea Gentiane.
Gyles se leva, se dirigea d'un pas lent et assuré ver la commode, ouvrit le premier tiroir et en sorti un voile noir. Tendant l'étoffe à Gentiane,
Gyle soupira :
« Tu sais ce qu'il te reste à faire. »
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Caesar

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Message  edgar pied leger Lun 15 Juin - 11:46

Tyrion, Mérin et Ned préparaient leurs affaires en silence sous le regard humide de larmes de Ser Rodrick. Tyrion jeta un regard vers le donjon la grande place d’armes, sur le balcon, il vit son père le fixer de son regard froid mais le jeune nain était certain de voir une nuance de plaisir du mauvais tour qu’il lui avait fait. Au côté de son père son demi-frère jusque là inconnu le regardait également.
Tyrion détourna le regard, est chercha ensuite son vieux maître dans la foule amassée, venue sans nul doute contempler sa disgrâce. Il repéra ses deux sœurs qui pleuraient à chaudes larmes en accompagnant leur mère, elle aussi disgraciée.
Mestre Basil s’approcha de lui, aidé par un valet, tant le vieil homme se déplaçait avec peine. Il avait les larmes aux yeux et dit à Tyrion
« Je suis vraiment navré jeune Maître Tyrion, c’est inique ce qui vous arrive, mais je dois vous faire signer ceci avant de partir, votre père l’exige. » le mestre fit un geste de la main et le valet lui donna une lettre écrite de la main du mestre.
Moi Tyrion Brochet de Roc-Fleuri, héritier de la maison Roc-fleuri et seigneur de Petibon certifie sur l’honneur et sur les septs et par la présente renoncer à tous mes titres, droits et privilèges en faveur de mon frère Jon Brochet. Je m’engage à prendre le noir et à ne jamais revenir dans la région.
Tyrion déglutit comme s’il avait véritablement bu jusqu’à la lie ce vinaigre qui lui laissait ce mauvais goût dans la bouche. Tyrion regarda Mestre Basil et dit en faisant un sourire narquois.
« Evidemment ! Il ne faudrait pas qu’un petit problème juridique gêne son plan si bien huilé. » puis il ajouta « je remarque qu’il n’est pas écrit quand je devais prendre le noir ou écrit la mention au plus tôt. »
Basil sourit devant la sagacité de son jeune protégé.
Tyrion signa le papier d’un geste outrageusement ample et spectaculaire et leva la tête pour fixer son père du regard.
« De toute façon je n’en voulais pas et de plus ai-je vraiment été un Brochet ? » dit-il avec une voix la plus détachée possible. Tyrion eut la satisfaction de voir son père tiquer devant cette pique relativement insignifiante. Puis après une pause, il ne put s’empêcher d’ajouter et d’annoncer en guise de malédiction.
« Vous ne vous rendez pas compte que vous jouer le jeu de vos ennemis. Votre victoire sera de courte durée et votre fils ne verra jamais son règne arriver par votre faute. »
Tyrion monta sur son poney et commença à avancer sans un regard mais il lâcha une nouvelle banderille
« Jon ? N’oublie pas que pour Lord Brochet Bâtard ou nain c’est la même chose. »
Cette fois-ci la populace ne retint pas ses émotions et des bruits d’indignations, des rires et des exclamations se mêlèrent.
Mestre Basil dit à Rodrick. « Lord Gyles désire que vous escortiez le jeune Tyrion jusqu’à Petibon où vous prendrez le contrôle de la garnison en son nom. Vous devez absolument vous assurer que le jeune maître parte sans délai. »
Rodrick hôcha la tête et dit
« Mestre vous direz que j’escorterai Tyrion pour m’assurer qu’il quitte la région mais que je ne compte pas prendre le contrôle de Petibon et que je quitte définitivement son service. Mon serment d’allégeance a toujours été pour Dame Gentiane et non pour lui, Dame Gentiane parti, mon serment est levé. De plus Je dois retrouver deux personnes… » conclut-il énigmatique.
« Bonne chance Rodrick. »
Le petit convoi sortit et Tyrion sans surprise vit le chariot de sa mère attendre un peu à l’écart, elle allait au septistère de Bourg bleu pour y passer le reste de sa vie.
« Parle-lui au moins une fois Tyrion. » dit Rodrick.
Le jeune homme s’arrêta devant la porte et regarda à l’intérieur. Sa génitrice le regardait comme il aimait parfois l’appeler dans ses rares moments d’affection filiale.
« Dame Gentiane, votre sort n’est guère enviable au mien je dirai. J’en suis navré pour vous. » « Sincèrement » ajouta-t’il.
« Lord Tyrion, je sais que je suis impardonnable mais je vous supplie de croire que je regrette profondemment la souffrance que je vous ai causée. Mon sort n’est pas mauvais j’avais pris mes dispositions avant que votre père croie m’y obliger. Je voulais déjà me retirer. Mais vous deviez vous en douter. »
« J’avoue que cela m’a traversé l’esprit. »
« Je vous ai jugé sur votre physique ingrat alors que votre esprit est grand. »
« Je suppose que je dois vous dire merci. » fit-il de son sourire narquois devant ce rappel sur son physique ingrat.
« Vous voyez même là je ne me contrôle pas. Je ne trouve pas les mots juste » dit Gentiane.
« N’ayez crainte tout ceci n’a plus d’importance, adieu mère et que les septs soient avec vous. »
« Avec vous aussi mon fils. »
Tyrion partit au petit trot rejoindre ses amis qui attendaient un peu plus loin.
« Allons-y » fit-il.
Le trajet ne dura pas longtemps car à la lisière du bois attendait Ser William qui attendait assis sur une souche.
La voix éraillée de son maître d’armes en disant long sur l’émotion contenue
« Lord Tyrion je suis venu vous dire adieu et vous souhaiter bon vent pour vos nouvelles aventures. »
La fidélité au serment d’allégeance de Ser William l’empêchait de vraiment dire le fond de sa pensée verbalement, même ici ; mais il savait que Tyrion s’en douterait.
« Merci Ser William. » Tyrion descendit de son poney et étreignit son vieux maître.
« Je vois que tu as toute tes affaires. » il fixa l’épée de Tyrion.
« Mais tu as oublié ceci qui pourrait être utile si tu le désirais. »
Il lui donna un badge en or , son badge de Maître Braavos.
« Si tu présentes ceci à Braavos tu dois pouvoir rencontrer mon maître ou du moins son fils. Je suis certain que tu seras capable de le convaincre de t’apprendre deux ou trois choses. Au cas où tu décides de faire un détour en allant vers le Nord. De toute façon je n’ai pas entendu dire que tu jurais à ton père d’aller prendre le noir, tu as juste acquiescé. » William fit un clin d’œil.
Ser William se releva brusquement et remonta à cheval et le regard humide il dit une dernière fois à Tyrion.
« Adieu petit Maître, que les septs soient avec toi. »
Ils regardèrent tous le maître d’armes partir et Ned ne put s’empêcher de dire
« On va enfin pouvoir y aller ?  A ce rythme nous n’arriverons pas avant l’été prochain. »
L’automne avait commencé depuis peu, certain y voyait le présage des manigances de Gyles.
Ils éclatèrent de rire.
***
Gyles était légèrement agacé par le départ de Tyrion qui ne s’était pas passé tout à fait comme prévu. Mais il avait des choses à faire, et de nombreuses à planifier. Il resta là, sur le balcon, à réflêchir en silence.
Un peu plus tard, Il se rendit dans sa salle du conseil et vit Mestre Basil qui arrivait juste et lui remettait la lettre signée par Tyrion.
« Ah ! Mestre Basil vous tombez bien, j’ai l’intention d’organiser un grand tournoi, je veux que vous invitiez le royaume entier. Je veux que ce soit le plus grand tournoi de Westeros. Je ne reculerai devant aucune dépense, je veux du faste, des baladins et que tous les grands soient là. Les caisses de petibon sont pleines et Lord de la Nouë vient de me faire envoyer la part de la rançon des enfants Noirmont bien que je ne sache pas diable qui sont ces gens ? »
« Des Dorniens capturé par le nain mon seigneur. » Basil savait qu’il ne valait mieux pas l’appeler par son prénom.
« Ce nabot aura, décidemment été très utile. »
« Je veux profiter de cette occasion pour chercher un mari pour mes filles et peut-être une épouse pour moi. Les festivités dureront un mois je pense. » dit Gyles presque triomphant.
« Allez ! vous avez à faire. »
« Mon seigneur si vous permettez Ser Rodrick a décidé de quitter son service à votre égard, arguant qu’il ne vous avait jamais prêté allégeance. Il s’assurera néanmoins que le nain quitte la région. »
Le mestre quitta lentement la salle de sa démarche fébrile.
Gyles lut la lettre de renoncement signée par son fils. Le mestre croyait-il vraiment qu’il ne se serait pas aperçu du petit vide juridique laissé dans le texte.
« Adam ? » demanda Gyles.
Le valet de pied s’avança près de lui avec une carafe de vin
« Mon seigneur. »
« Tyrion n’aurait pas dû me provoquer et Rodrick non plus d’ailleurs. Veilles à t’en occuper. »
« Selon vos désirs mon seigneur. »
Ser William entra quelques instants plus tard alors que le valet terminait de servir Gyles. Il regarda Adam quitter la pièce et se demanda pourquoi il ne l’avait jamais aimé alors qu’il était au service du seigneur depuis 5 ans maintenant. Souvent il l’avait soupçonné mais il n’avait jamais rien trouvé de compromettant. Rien de plus que ne ferait un valet. Il le regarda quitter la salle avec le même regard de défiance habituel. Adam lui fit son habituel salut respectueux.
« Vous m’avait fait demander mon seigneur ? » demanda Ser William.
« Je veux que vous preniez en charge l’entrainement de mon fils. Vu le succès que vous avez eu avec le nabot je ne doute pas que vous ferez des merveilles avec un garçon en pleine santé. »
« Bien mon seigneur. »

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"Un bataille  équitable c'est quoi? C'est à dix contre un avec une intense préparation d'artillerie. Si tu veux de la finesse demande à ces tapettes de Space Marines." dixit un lieutenant de la garde Impériale.
"Ah! l'odeur de l'ork brûlé au petit matin, putain que c'est bon!" Le même lieutenant après la bataille.
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